Gouvernement du Nouveau-Brunswick
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Du 24 au 26 janvier dernier, une tempête de verglas a frappé les régions du centre et de l’est du Nouveau-Brunswick, de Sackville jusqu’à l’île Miscou. L’intensité de la zone de basse pression a entraîné des conséquences graves, notamment des pannes d’électricité massives qui ont duré pendant plusieurs jours, ce qui a privé près de 300 000 clients d’Énergie NB de courant électrique.

Dans le cadre de la préparation d’un rapport d’analyse après action au sujet de la tempête de verglas, des réunions publiques ont eu lieu. L’analyse a été dirigée par la greffière du Conseil exécutif et chef de la fonction publique, Judy Wagner. Son rapport assorti de recommandations est appuyé par des examens internes effectués par l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick, Énergie NB et des fonctionnaires du ministère de la Santé, ainsi que par les commentaires formulés par des intervenants.


Recommandation 1
: Le gouvernement du Nouveau-Brunswick, en collaboration avec les partenaires appropriés, doit poursuivre ses efforts décrits dans La transition vers une économie à faibles émissions de carbone : Le plan d’action sur les changements climatiques du Nouveau-Brunswick (2017) en ce qui a trait à l’atténuation des risques associés aux phénomènes météorologiques extrêmes et à l’adaptation à ces risques.

Recommandation 2 : L’OMUNB doit rendre publics ses rapports d’analyse après action de façon proactive, et faire rapport annuellement sur les mesures prises en lien avec les recommandations des rapports d’analyse après action.

Recommandation 3 : Le Comité des sous-ministres sur la gestion de la sécurité et des urgences doit être reformé, se réunir au moins tous les trois mois et jouer un rôle plus actif dans les services d’urgence, et ce, tant lors d’un événement qu’en ce qui a trait à la planification et au suivi après événement.

Recommandation 4 : Les recommandations contenues dans le rapport intitulé Préparation, intervention et rétablissement en lien avec la tempête de verglas de l’hiver 2017 dans la province du Nouveau-Brunswick qui a été préparé au nom de l’OMUNB seront intégrées à la présente analyse, et elles feront l’objet d’un suivi et d’un rapport qui sera présenté au Comité des sous-ministre sur la gestion de la sécurité et des urgences.

Recommandation 5 : L’OMUNB et le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux devraient élaborer conjointement une proposition qui formulerait clairement le rôle des commissions de services régionaux dans la coordination de la planification de mesures d’urgence et de la prestation de services.

Recommandation 6 : Les municipalités de toutes tailles doivent attribuer une priorité plus élevée à leurs responsabilités liées à la planification de mesures d’urgence, afin de veiller à ce que les plans d’urgence soient à jour et à ce que le personnel responsable de leur mise en oeuvre soit prêt pour les situations d’urgence.

Recommandation 7 : L’OMUNB devrait, en collaboration avec les associations municipales, prendre des mesures afin de préciser, au moyen de modifications législatives ou d’un document d’orientation, les rôles et les responsabilités relatifs de l’OMUNB et des municipalités en ce qui a trait à la « mise en oeuvre » de plans d’urgence pendant les situations d’urgence.

Recommandation 8 : L’OMUNB et le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux devraient élaborer conjointement une proposition traitant des rôles et responsabilités respectifs du ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux, de l’OMUNB, des commissions de services régionaux et des comités consultatifs des DSL en ce qui concerne la prestation de services d’urgence.

Recommandation 9 : Le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux devrait poursuivre ses efforts favorisant la constitution d’organisations gouvernementales locales dans l’ensemble de la province, et devrait intégrer à ces efforts de l’information concernant les avantages de ces organisations en matière de planification de mesures d’urgence et de prestation de services.

Recommandation 10 : Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique devrait élaborer une proposition destinée au gouvernement qui préciserait les conséquences de l’établissement d’une responsabilité obligatoire de l’OMUNB concernant la révision, la modification et l’approbation des plans de mesures d’urgence provinciaux, régionaux et municipaux. Afin de veiller à ce que les plans soient tenus à jour, on devrait faire en sorte que le processus d’approbation soit exécuté régulièrement selon les meilleures pratiques.

Recommandation 11 : On devrait envisager d’utiliser le Comité des sous-ministres sur la gestion de la sécurité et des urgences pour renforcer les efforts de l’OMUNB visant à responsabiliser les municipalités, les ministères et les intervenants externes relativement à leurs obligations législatives, déléguées ou contractuelles liées à la planification et à la mise en oeuvre de mesures d’urgence.

Recommandation 12 : L’OMUNB devrait revoir son programme de formation afin de rendre les séances de formation plus accessibles aux représentants locaux et régionaux. L’OMUNB et le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux devraient prendre des mesures pour veiller à ce que l’orientation pour les nouveaux maires et conseillers municipaux comprenne un volet sur les mesures d’urgence.

Recommandation 13 : L’OMUNB devrait donner suite à la recommandation no 4 découlant de son analyse après action qui consiste à accroître le plus tôt possible le nombre de coordonnateurs de la gestion régionale des urgences (CGRU), non seulement afin d’assurer une capacité opérationnelle suffisante en vue de situations d’urgence futures, mais aussi pour appuyer une planification de mesures d’urgence plus rigoureuse et uniformisée.

Recommandation 14 : Le gouvernement du Nouveau-Brunswick devrait augmenter le financement affecté aux services d’urgence afin de couvrir les coûts liés surtout à l’ajout de ressources d’urgence au niveau régional et afin d’offrir une meilleure formation aux intervenants locaux et régionaux. Il faudrait songer à augmenter les droits du Service d’urgence NB911 appliqués sur les factures téléphoniques afin d’alimenter le Fonds pour les services d’urgence 911, N.-B.

Recommandation 15 : Lorsque le gouvernement investit dans les infrastructures dans les réserves et hors réserve, on devrait examiner comment les investissements peuvent être mis à profit pour améliorer la résilience en cas d’urgence.

Recommandation 16 : Il est recommandé que le GNB engage un dialogue avec les collectivités des Premières Nations et AANC afin, au moins, d’officialiser les communications dans les situations d’urgence et de discuter de la possibilité de conclure une entente officielle concernant l’intégration de services d’urgence semblables à ceux prévus par l’entente d’AANC avec l’Î.-P.-É.

Recommandation 17 : Il est recommandé que des discussions aient lieu afin de veiller à ce que le gouvernement fédéral ou les Premières Nations soient représentés dans les centres provinciaux ou les centres régionaux des mesures d’urgence pour assurer une coordination appropriée des services d’urgence avec les collectivités des Premières Nations et pour celles-ci.

Recommandation 18 : Les citoyens doivent se charger davantage de se préparer, ainsi que leurs familles, et ne doivent pas présumer que des services institutionnels (c.-à-d. des services assurés par le gouvernement ou d’autres organismes de secours) seront mis en place le plus rapidement possible pour assurer leur sécurité et leur confort.

Recommandation 19 : Les gouvernements et les organismes de secours devraient analyser la déconnexion entre, d’une part, la communication cohérente du message relatif à la préparation pour les 72 premières heures d’une situation d’urgence et, d’autre part, le fait que les citoyens n’aient pas tenu compte des conseils à cet égard. Cette recommandation vise à accroître le pourcentage de Néo Brunswickois qui prennent des mesures concrètes afin de mieux s’équiper du point de vue de leur préparation.

Recommandation 20 : Les efforts liés à la communication de messages relatifs à la préparation pour les 72 premières heures doivent se poursuivre, et des mesures créatives doivent être prises pour motiver les gens à agir. Voici quelques suggestions à prendre en considération : afficher des listes ou des aide mémoire permanents (p. ex. des aimants ou des autocollants) à la maison, inclure des rappels dans les prévisions de tempêtes et les reportages médiatiques, renforcer l’utilisation des médias sociaux, distribuer du matériel dans le cadre d’activités communautaires ou prévoir des programmes de commandite pour les trousses d’urgence ou une partie de celles-ci.

Recommandation 21 : Les comportements sociétaux évoluent; en particulier, ceux liés à la responsabilité sociale sont souvent le plus efficaces lorsque nous pouvons influencer les jeunes. On devrait mettre davantage l’accent sur des messages ciblant les jeunes, notamment ceux qui peuvent accompagner la formation et le programme d’enseignement en matière de préparation aux situations d’urgence dans les écoles ou les collectivités, avec des ressources comme celles que contient le site Web S.O.S. Sécuro du Québec.

Recommandation 22 : L’OMUNB et les organismes d’intervention associés devraient disposer de plans de contingence pour aborder les comportements découlant de la crainte de victimisation qui peut contribuer à la complexité d’interventions visant à maintenir la sécurité et le confort de la population générale.

Recommandation 23 : Les attentes des citoyens ne devraient pas être accrues en ce qui a trait à la capacité des gouvernements et des organismes d’intervention d’assurer la sécurité d’une manière hautement individualisée.

Recommandation 24 : Les mesures définies par Énergie NB et reproduites dans le tableau inclus aux présentes seront intégrées à l’analyse et feront l’objet d’un contrôle et de rapports à l’intention du Comité des sous-ministres sur la gestion de la sécurité et des urgences.

Recommandation 25 : : Lorsqu’Énergie NB communique des messages au public sur la durée prévue d’une panne d’électricité, la société devrait être consciente que l’OMUNB, les premiers intervenants et les citoyens se servent des estimations pour prendre des décisions sur les mesures à prendre à la suite de la panne. Il faudrait songer à présenter des estimations qui s’appuient sur les scénarios les plus pessimistes lorsque des gens se servent de ces estimations pour prendre des décisions sur les mesures d’intervention et leur sécurité personnelle.

Recommandation 26 : Afin de préserver la confiance du public en ce qui a trait au maintien et à la fiabilité de l’alimentation électrique, Énergie NB devrait communiquer :

a. les travaux mis en oeuvre pour renforcer la résilience à l’intérieur du réseau selon les effets des changements climatiques sur la météo;

b. les discussions tenues à l’échelon national en ce qui concerne les normes nécessaires pour veiller à ce que les infrastructures d’alimentation électrique puissent résister à des incidents météorologiques de plus en plus fréquents et destructeurs, particulièrement dans les zones vulnérables.

Recommandation 27 : Les organismes d’intervention et les administrations régionales et locales devraient tenir compte, dans le cadre de leurs plans de mesures d’urgence, de l’acquisition et de l’installation stratégiques de génératrices afin d’optimiser les dépenses tout en veillant à ce que les services essentiels et les services sociaux puissent être maintenus pendant les situations d’urgence.

Recommandation 28 : L’OMUNB et Énergie NB devraient travailler avec les planificateurs régionaux et locaux afin d’étudier, dans le cadre de leurs processus de planification de mesures d’urgence, la faisabilité d’élaborer et d’intégrer des protocoles régissant l’accès à des génératrices ainsi que la distribution et le partage de celles-ci pendant des pannes de courant prolongées.

Recommandation 29 : Les ordres de gouvernement fédéral, provincial et local devraient étudier comment des fonds pourraient être mis à disposition au cours des prochaines années pour appuyer l’achat de génératrices de secours, particulièrement en ce qui a trait à l’adaptation aux changements climatiques et aux infrastructures gouvernementales locales.

Recommandation 30 : L’OMUNB et le ministère de la Santé devraient collaborer dans le cadre de la production et de la diffusion de messages d’urgence faciles à comprendre dans un format qui favoriserait la conservation du matériel à la maison aux fins de consultation selon les besoins. L’information devrait comporter des messages liés à l’utilisation sécuritaire d’appareils à combustible en cas de pannes de courant.

Recommandation 31 : Le gouvernement du Nouveau-Brunswick devrait, en collaboration avec les secteurs privé et sans but lucratif, déterminer des façons d’encourager l’achat et l’installation de détecteurs de monoxyde de carbone au moyen de la sensibilisation et, lorsque l’abordabilité constitue un enjeu, en utilisant des rabais, des dons ou une autre forme de réduction des coûts.

Recommandation 32 : Le gouvernement du Nouveau-Brunswick devrait étudier l’impact et les répercussions de l’obligation d’installer des détecteurs de monoxyde de carbone dans les immeubles existants, comme pour les immeubles neufs en vertu du Code national du bâtiment de 2010.

Recommandation 33 : Le ministère du Développement social, la Croix-Rouge et l’OMUNB (au besoin) devraient collaborer avec les associations municipales, au nom des municipalités, pour :

a. préciser leurs rôles et leurs responsabilités respectifs liés à la prestation de services sociaux d’urgence;

b. codifier, dans une loi ou une politique, la nécessité et l’importance de la collaboration entre le ministère du Développement social et la Croix-Rouge dans le cadre des efforts de planification à l’échelle municipale et régionale;

c. veiller à ce que les pratiques exemplaires de la Croix-Rouge soient intégrées aux pratiques relatives aux efforts bénévoles d’urgence organisés au niveau communautaire sans l’appui de la Croix Rouge.

Recommandation 34 : Le ministère du Développement social devrait prendre des mesures pour revoir le protocole d’entente de 2011 avec la Croix-Rouge canadienne afin de veiller au respect de l’article 30 de la Loi sur les langues officielles sur le plan des relations directes avec le public au nom du gouvernement du Nouveau-Brunswick.

Recommandation 35 : La détermination et l’équipement des lieux qui serviront de centres de réchauffement ou d’accueil, ou encore de refuges ainsi que la communication les concernant devraient constituer des éléments importants des plans locaux et régionaux de mesures d’urgence.

Recommandation 36 : Les plans régionaux de mesures d’urgence devraient tenir compte de la manière dont les citoyens qui n’ont pas accès à un mode de transport en raison de routes impraticables pourraient être transportés à partir d’endroits éloignés jusqu’aux centres de réchauffement ou d’accueil ou aux refuges.

Recommandation 37 : Le choix et l’équipement des endroits en vue de l’aménagement de centres de réchauffement ou d’accueil devraient être mis en oeuvre de manière stratégique au niveau régional afin de veiller à ce que les ressources —particulièrement les effectifs bénévoles, les équipements et le soutien aux intervenants —puissent être optimisées avant et pendant les situations d’urgence.

Recommandation 38 : Dans le cadre de la communication de l’emplacement des centres de réchauffement ou d’accueil et des refuges, l’information devrait comporter des précisions comme les heures d’ouverture, les services offerts et même des conseils relatifs à la manière de sécuriser sa maison lorsqu’on se rend dans un refuge.

Recommandation 39 : Les municipalités et les régions devraient étudier la possibilité de créer et de tenir un registre d’autodéclaration des personnes vulnérables qui souhaiteraient indiquer qu’elles auraient besoin d’aide en cas d’urgence.

Recommandation 40 : Le ministère du Développement social devrait prendre des mesures pour obtenir la permission des clients de manière proactive relativement à la mise en commun de leurs renseignements personnels avec les intervenants en cas de crises pour appuyer la prestation de secours d’urgence.

Recommandation 41 : Le ministère du Développement social devrait revoir les exigences concernant la préparation aux situations d’urgence pour les foyers de soins spéciaux et proposer au gouvernement des exigences progressives relativement à une alimentation électrique d’appoint ou à d’autres dispositions en cas de pannes de courant prolongées.

Recommandation 42 : L’OMUNB devrait étudier et adopter les pratiques exemplaires afin d’avoir recours aux bénévoles qui se présentent spontanément ainsi qu’aux bénévoles inscrits et formés dans le cadre d’une intervention d’urgence. Il faudrait se pencher sur les types de tâches qui conviennent le mieux aux bénévoles qui se présentent spontanément ainsi que sur les limites à mettre en place pour assurer la sécurité des bénévoles et des personnes qu’ils servent.

Recommandation 43 : Dans le cadre de la planification de mesures d’urgence à l’échelle régionale et municipale, on devrait envisager d’établir des bases de données de bénévoles, qualifiés et soumis à un contrôle de sécurité le cas échéant, qui peuvent être appelés en cas d’urgence. Les plans devraient garantir que les résidents des DSL font partie des bénévoles, afin d’élargir le bassin d’effectifs et de promouvoir l’équité.

Recommandation 44 : Le gouvernement du Nouveau-Brunswick, en collaboration avec la Croix Rouge canadienne, devrait examiner l’établissement et le maintien d’un partenariat visant à renforcer, au moyen de la sensibilisation et de la formation, les capacités de bénévolat des fonctionnaires de l’ensemble de la province en cas d’urgence.

Recommandation 45 : L’OMUNB et le Comité des sous-ministres sur la gestion de la sécurité et des urgences devraient travailler ensemble afin de relever le niveau de sensibilisation des hauts fonctionnaires, des responsables politiques et du personnel politique en ce qui a trait au fonctionnement de la gestion de situations d’urgence à grande échelle et à la meilleure contribution de chacun des intervenants au succès d’un effort d’urgence.

Recommandation 46 : Pendant les situations d’urgence, on devrait établir un poste de liaison qui servirait de lien entre les représentants gouvernementaux et l’OMUNB pour assurer le suivi des préoccupations des citoyens concernant les représentants gouvernementaux et les responsables politiques qui ne font pas partie de la ligne hiérarchique directe de l’OMUNB.

Recommandation 47 : Les membres du grand public doivent mieux comprendre les conséquences de la déclaration de l’état d’urgence afin d’éviter les malentendus concernant ses avantages et de bien comprendre l’étendue des pouvoirs détenus par le gouvernement si l’état d’urgence s’impose.

Recommandation 48 : L’OMUNB et Service Nouveau-Brunswick devraient examiner comment les processus administratifs d’aide financière en cas de catastrophe pourraient être simplifiés pour permettre la mise en oeuvre la plus rapide possible d’un programme et d’une intervention à l’égard des citoyens dans le besoin.

Recommandation 49 : Lorsqu’on prévoit qu’un programme d’aide financière en cas de catastrophe sera mis en place, les résidents devraient être informés le plus tôt possible, lors d’un événement, des types de registres susceptibles d’être nécessaires pour la présentation d’une réclamation.

Recommandation 50 : Le Comité des sous-ministres sur la gestion de la sécurité et des urgences devrait entreprendre, à titre prioritaire, la mise en place d’un programme reconnaissable et fiable de retransmission radio d’urgence qui servirait de source principale d’information pendant les situations d’urgence.

Recommandation 51 : L’OMUNB devrait continuer de promouvoir l’utilisation du programme Sentinel ou de systèmes d’avertissement de ce genre dans le cadre des étapes de planification d’urgence, et collaborer avec les municipalités qui choisiront d’utiliser ces systèmes pour favoriser l’auto enregistrement par les citoyens.