Gouvernement du Nouveau-Brunswick
Léo-Paul Pinet Président Société d’inclusion économique et sociale

Léo-Paul Pinet, Président
Société d'inclusion économique
et sociale 

C’est avec plaisir que la Société d’inclusion économique et sociale du Nouveau‑Brunswick vous présente le plan Ensemble pour vaincre la pauvreté: Le plan d’inclusion économique et sociale du Nouveau‑Brunswick 2014-2019.

Dans un premier temps, je désire remercier toutes les personnes de tous les milieux du Nouveau‑Brunswick qui ont participé, de près ou de loin, à l’élaboration de ce nouveau plan. En parcourant ce plan, vous remarquerez que l’engagement individuel et collectif se reflète à plusieurs égards dans la province, et que chacun est prêt à passer à l’action afin d’améliorer la qualité de vie de tous les citoyens. De leur côté, les réseaux d’inclusion communautaires (RIC) ont fourni un appui inestimable au conseil d’administration et au personnel de la Société d’inclusion économique et sociale (SIÉS) dans l’élaboration et la tenue du processus d’engagement public. Je me permets, au nom des tous les Néo-Brunswickois, de remercier sincèrement toutes ces personnes qui ont travaillé d’arrache-pied pendant de nombreux mois afin d’assurer la réussite des dialogues publics et de la création du nouveau plan.

L’enthousiasme croissant vis-à-vis du renforcement de l’inclusion économique et sociale s’est installé dès les premiers balbutiements entourant l’élaboration du premier plan en 2008-2009 et s’est poursuivi pendant l’élaboration du deuxième plan.

Le principal atout du plan Ensemble pour vaincre la pauvreté est sa capacité de réunir autour d’un même but les quatre principaux axes d’intervenants : les personnes qui vivent ou qui ont vécu dans la pauvreté, les organismes sans but lucratif, les gens d’affaires et le gouvernement (y compris l’opposition officielle). Cette approche en matière de partenariat, a été proposée par les participants lors du processus d’engagement public initial. Elle a été et demeure un modèle unique de collaboration au pays et ailleurs.

À sa conception en 2009, le plan initial était innovateur et audacieux, avec des objectifs réalistes et atteignables. Concrètement, 22 mesures prioritaires y avaient été attribuées et la majorité ont été complétées.

L’adoption d’une loi – La Loi sur l’inclusion économique et sociale du Nouveau‑Brunswick – et la mise sur pied d’une société de la Couronne – La Société d’inclusion économique et sociale du Nouveau‑Brunswick – ont été les premières responsabilités du gouvernement dans le cadre du premier plan. On établissait ainsi des bases solides et durables pour mettre en œuvre le plan tout en lui assurant une continuité au fil des années. La loi renforce la pertinence du Plan. Parmi les autres réalisations accomplies au cours du premier plan, bon nombre ont eu un impact immédiat sur les Néo-Brunswickois : création de douze réseaux d’inclusion communautaire, réforme de l’aide sociale, régime de soins dentaires et de la vision pour les enfants de familles à faible revenu, régime médicaments du N.-B., services à la petite enfance, plan cadre pour un modèle d’entreprise sociale, formation professionnelle, et bien d’autres.

Le renforcement des capacités des citoyens et de leurs communautés est au cœur de la réalisation de ces projets. Le plan a été conçu de façon à ce que chacun puisse contribuer directement et concrètement à l’amélioration de sa situation. Le plan vient appuyer les communautés et les accompagner dès le départ dans leur cheminement de prise en charge collective.

Il importe de rappeler qu’à sa création, le conseil d’administration de la Société d’inclusion économique et sociale a été établi de façon à ce que des citoyens qui vivent ou qui ont vécu dans la pauvreté, des représentants des secteurs sans but lucratif, des affaires et gouvernemental soient réunis autour de la même table afin d’aborder le problème de la pauvreté de façon innovatrice et réaliste. Ce modèle unique de partenariat a produit des résultats positifs dans toutes les régions de la province.

La Loi sur l’inclusion économique et sociale du Nouveau‑Brunswick prescrit que le plan d’inclusion économique et sociale doit être renouvelé à tous les cinq ans par le biais d’un processus d’engagement public. En septembre et octobre 2013, la SIÉS, en collaboration avec les RIC, a entrepris le processus de renouvellement du plan en tenant douze dialogues publics, deux rencontres régionales et une rencontre provinciale avec des organismes divers. Des commentaires ont été recueillis par courriel et sur le site Internet de la SIÉS. Des mémoires ont également été soumis dans le cadre de cet exercice.

En tout, près de 750 personnes se sont déplacées pour participer à l’une ou l’autre des rencontres organisées durant le processus. Parmi les personnes ayant participé on comptait des citoyens, des professionnels du domaine social, des représentants d’organismes communautaires, des gens d’affaires et des élus. Près de 5 000 commentaires ont été recueillis au cours de cet exercice, plus de 13 000 heures ont été consacrées, d’une façon ou d’une autre à la préparation de ce nouveau plan. Ces quelques statistiques viennent renforcer le concept que l’engagement du citoyen est omniprésent et demeure essentiel au Nouveau‑Brunswick. Par le biais de cet effort collectif, nous démontrons que nous sommes sur la bonne voie pour aider des dizaines de milliers de Néo-Brunswickois à améliorer leur qualité de vie.

En terminant, je tiens à souligner que le nouveau plan présenté dans ce document reflète aussi fidèlement que possible les quelque 5 000 commentaires reçus au cours du processus d’engagement public menant au renouvellement du plan. J’invite maintenant toute la population du Nouveau‑Brunswick à faire preuve de solidarité, à passer de la parole à l’action et à relever le défi de faire de notre province, un endroit encore meilleur à vivre pour tous ses citoyens sans exception.