Dommages aux cultures
La larve pénètre dans la tige et détruit la moelle, le xylème et le phloème.
Les plants endommagés sont sensibles au vent et à la sécheresse, et ils risquent
plus d'être envahis par des agents pathogènes comme ceux de la jambe noire. Les
effets de la pyrale du maïs sur le plant de pomme de terre semblent être
fonction du nombre de larves en présence, du stade phénologique de la plante au
moment de l'attaque, du cultivar utilisé, de la présence de maladies et d'autres
insectes nuisibles, et d'autres facteurs de stress comme la température,
l'humidité et la fertilité du sol. Comme les jeunes larves ne restent sur les
feuilles que quelques jours, on dispose d'une très brève période pour les
combattre avec un insecticide bactérien ou synthétique. Les insecticides ne sont
plus efficaces une fois que la larve est entrée dans la tige.
Lutte antiparasitaire
Il n'existe pas encore de seuil d'intervention pour la pyrale du maïs dans
les cultures de pommes de terre. Toutefois, des recherches menées à
l'Île-du-Prince-Édouard ont indiqué que la présence de 1,2 larve par tige par
semaine diminuait de 8 à 9 % le rendement de la variété Russet Burbank. On
obtient de bons résultats de dépistage avec des pièges sexuels à eau et un appât
à base de phéromone «Iowa». Le piège doit être placé sur une surface gazonnée et
adjacente au champ de pommes de terre, et il faut le vérifier souvent pour
détecter la présence de mâles adultes. Lorsqu'on trouve des mâles, il faut
examiner le champ pour découvrir les grappes d'oeufs. Si on juge qu'une
application d'insecticide est nécessaire, on détermine le bon moment pour
détruire les larves récemment écloses avant qu'elles pénètrent dans la tige des
plantes.