Histoire et culture

   

Découvrez le Nouveau-Brunswick, une province riche en histoire et en culture

Le Nouveau-Brunswick fut l’une des premières provinces, avec l’Ontario, le Québec et la Nouvelle-Écosse, à se joindre au Dominion du Canada en 1867. En raison de son long passé, le Nouveau‑Brunswick est riche en histoire et en culture. Cette diversité n’a fait que croître grâce à l’immigration, donnant lieu à la province vivante et multiculturelle que nous connaissons aujourd’hui. Découvrez-en davantage sur notre région d’une beauté naturelle majestueuse.


   

Le Nouveau-Brunswick...

...compte environ 830 000 habitants et habitantes

...est la seule province officiellement bilingue du Canada

...est la plus grande des trois provinces maritimes

...possède le pont couvert le plus long au monde

Tourisme Nouveau-Brunswick

Explorez le site Web de Tourisme Nouveau-Brunswick pour en apprendre davantage sur l’histoire et les cultures uniques de la province.


Géographie

Niché sur la côte Est du Canada, le Nouveau-Brunswick est entouré de trois provinces et d’un État américain. Au nord, vous trouverez le Québec, à l’ouest, le Maine, au sud, la Nouvelle-Écosse et la baie de Fundy, et à l’est, séparée par le détroit de Northumberland, l’Île-du-Prince-Édouard.

Le Nouveau-Brunswick est la plus grande des trois provinces maritimes de la côte Est. Il couvre plus de 73 000 km² (28 000 mi²) et offre 2 000 km (1 400 mi) de littoral comprenant des plages chaudes et sablonneuses à l’est et une côte accidentée, sculptée par les marées, au sud.

À l’intérieur des terres, vous trouverez de vastes forêts, des rivières sinueuses, des terres agricoles vallonneuses et la grande chaîne de montagnes des Appalaches au nord. Le Nouveau-Brunswick est doté de huit villes : Bathurst, Campbellton, Dieppe, Edmundston, Fredericton (la capitale), Miramichi, Moncton et Saint John. Mais même en ville, la nature n’est jamais bien loin. Nos réseaux de sentiers et nos espaces verts vous offrent le meilleur du monde rural et urbain.


Histoire

Lorsque Samuel de Champlain et d’autres explorateurs européens sont d’abord arrivés sur les côtes de ce qui est aujourd’hui le Nouveau-Brunswick, au début des années 1600, ils ont été accueillis par les Malécites (Wolastoqiyik) et les Mi’kmaq. Ces derniers habitaient la région et vivaient le long de ses rivières et de ses côtes depuis des milliers d’années. Les premiers pionniers français sont alors arrivés et ont commencé à établir des colonies. La région maritime a été appelée l’Acadie.

À la fin des années 1600 et au début des années 1700, les conflits entre les empires français et britannique ont conduit à la cession de la région à la Grande-Bretagne en 1710. Après la défaite finale des Français en 1755, plus de 5 000 Acadiens et Acadiennes ont été contraints à l’exil par les Britanniques. Certains se sont échappés vers le littoral alors éloigné et relativement inhabité du golfe du Saint-Laurent et de la baie des Chaleurs. Des établissements acadiens s’y sont développés et ont prospéré. Aujourd’hui, cette région est connue sous le nom de Péninsule acadienne.

En 1783, des réfugiés fidèles à la Couronne britannique ont commencé à débarquer à l’embouchure du fleuve Saint-Jean, fuyant les persécutions au lendemain de la Révolution américaine. Ces réfugiés n’étaient pas tous des sujets britanniques. Ils comptaient des loyalistes allemands, hollandais et noirs. Parmi les loyalistes noirs, il y avait plusieurs esclaves affranchis, mais un petit nombre de loyalistes ont aussi amené leurs esclaves avec eux jusqu’au Nouveau‑Brunswick.

En 1785, les réfugiés étaient tellement nombreux à débarquer et s’installer à l’embouchure du fleuve Saint-Jean que le roi a accordé une charte à la nouvelle ville de Saint John, la première ville constituée en société au Canada, la capitale Fredericton étant établie en amont.

Des colons écossais et irlandais ont commencé à s’installer au Nouveau-Brunswick au début des années 1800, y compris ceux fuyant les difficultés liées à la grande famine en Irlande. L’immigration subséquente comprend quelques centaines de colons danois dans les années 1870 et un nombre important d’immigrants juifs qui ont débarqué au port de Saint John entre les années 1890 et le début de la Première Guerre mondiale.

En 1867, le Nouveau-Brunswick s’est joint à l’Ontario, au Québec et à la Nouvelle-Écosse pour former le Dominion du Canada.

Afin de corriger les inégalités subies par la population francophone de la province, le Nouveau-Brunswick a officiellement été désigné province bilingue en 1969, accordant ainsi un statut égal au français et à l’anglais.


Culture

Avant d’être colonisé par des immigrants attirés par ses terres riches en ressources et ses magnifiques paysages ruraux, le Nouveau-Brunswick a d’abord été habité par les peuples autochtones. La province a par la suite accueilli d’autres cultures choisissant de s’y installer, ce qui a généré une mosaïque culturelle en constante évolution. Aujourd’hui, le Nouveau‑Brunswick, tout comme nos communautés de nouveaux arrivants, continue de croître et de se diversifier. Nous sommes fiers de notre multiculturalisme, dont les principaux groupes sont les suivants :

Les Autochtones

Pendant des milliers d’années, avant l’arrivée des Européens, les Mi’kmaq habitaient sur le territoire qui constitue aujourd’hui le Nouveau-Brunswick. Ils vivaient traditionnellement au nord-est, à l’est et au sud et les Malécites, au nord et à l’ouest. Pour leur part, les Passamaquoddy vivaient traditionnellement au sud-ouest. Ces trois groupes habitent toujours la province et y apportent une contribution importante.

Les Acadiens

Il s’agit du nom donné aux francophones qui ont colonisé les Maritimes dans les années 1600. Les Acadiens sont ensuite devenus des réfugiés après avoir été expulsés par les Britanniques en 1755. Revenue progressivement depuis, la communauté acadienne représente aujourd’hui environ un tiers de la population du Nouveau-Brunswick, ce qui témoigne de la détermination des Acadiens et de l’amour qu’ils portent à cette région. Leur contribution est palpable partout dans la province – plus particulièrement dans le sud-est, le nord-ouest et le nord-est du Nouveau-Brunswick.

Les Britanniques

Le Nouveau-Brunswick fut une colonie britannique de la Nouvelle-Écosse jusqu’à ce que des milliers d’Américains partisans du règne britannique aux États-Unis fuient les 13 colonies américaines en 1784. Il devint alors une colonie distincte et ses réfugiés, appelés loyalistes, s’installèrent à Saint John, à Saint Andrews, à Fredericton et le long de la vallée du fleuve Saint-Jean.

Les Irlandais et les Écossais

Saint John et Miramichi ont accueilli de nombreux réfugiés irlandais – surtout au milieu des années 1800. De nombreux Écossais ont également immigré au Nouveau‑Brunswick. Miramichi et Fredericton organisent chaque année des festivals respectifs en l’honneur des patrimoines irlandais et écossais de la province.

Les Danois

Dans les années 1870, plusieurs familles d’immigrants ont remonté le fleuve Saint-Jean pour fonder la plus grande communauté danoise au Canada de l’époque, connue aujourd’hui sous le nom de New Denmark.

Le Nouveau-Brunswick, faisant partie du Canada, a connu une immigration provenant du monde entier à plus petite échelle et compte aujourd’hui une population de plus en plus variée et multiculturelle. Vous trouverez, par conséquent, des communautés italiennes, grecques, libanaises, chinoises, coréennes, vietnamiennes, indiennes, pakistanaises et afro-canadiennes dans la plupart des villes du Nouveau-Brunswick.


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