L’isthme de Chignecto est situé le long de la frontière entre le Nouveau‑Brunswick et la Nouvelle‑Écosse. C’est la seule liaison routière et ferroviaire entre les deux provinces. Situé près du détroit de Northumberland et de la baie de Fundy, l’isthme de Chignecto est menacé par l’élévation du niveau de la mer et par la fréquence accrue d’épisodes météorologiques violents.
L’isthme de Chignecto est légèrement au‑dessus du niveau de la mer. Un réseau de digues et d’aboiteaux, installé à la fin des années 1600, protège actuellement les collectivités, les infrastructures, les terres privées et les ressources naturelles de l’isthme.
La Transcanadienne et la ligne de chemin de fer du CN traversent l’isthme de Chignecto pour transporter environ 35 milliards de dollars par an en biens et services. De plus, la région abrite des éoliennes et d’importantes lignes de transport d’électricité.
Le ministère des Transports et de l’Infrastructure du Nouveau‑Brunswick et le ministère des Travaux publics de la Nouvelle‑Écosse ont collaboré avec Transports Canada pour réaliser l’étude technique et de faisabilité sur l’adaptation aux changements climatiques de l’isthme de Chignecto.
Cette étude approfondie met en évidence trois recommandations pour la protection du corridor commercial de l’isthme de Chignecto.
Les recommandations de l’étude proposent diverses solutions pour élever les digues à un niveau suffisant et continuer à protéger l’isthme.
Le gouvernement du Nouveau‑Brunswick et le gouvernement de la Nouvelle‑Écosse travailleront avec leurs partenaires fédéraux pour déterminer et mettre en œuvre la bonne solution.
L’isthme de Chignecto est situé le long de la frontière entre le Nouveau‑Brunswick et la Nouvelle‑Écosse. C’est la seule liaison routière et ferroviaire entre les deux provinces. Situé près du détroit de Northumberland et de la baie de Fundy, l’isthme de Chignecto est menacé par l’élévation du niveau de la mer et par la fréquence accrue d’épisodes météorologiques violents.
L’isthme de Chignecto est légèrement au‑dessus du niveau de la mer. Un réseau de digues et d’aboiteaux, installé à la fin des années 1600, protège actuellement les collectivités, les infrastructures, les terres privées et les ressources naturelles.
La Transcanadienne et la ligne ferroviaire du CN traversent l’isthme de Chignecto pour transporter environ 35 milliards de dollars par an en biens et services. De plus, la région abrite des éoliennes et d’importantes lignes de transport d’électricité.
L’isthme de Chignecto est protégé actuellement par un réseau de digues en terre, construites à la fin des années 1600 pour faciliter l’établissement de fermes dans la région.
L’élévation du niveau de la mer et la fréquence accrue d’épisodes météorologiques violents menacent l’isthme. La zone risque, par exemple, de faire face à des inondations qui pourraient causer des dommages importants.
Un réseau de digues pour protéger la terre des marées était installé à la fin des années 1600 dans la région autour du Chignecto Isthme.
Maintenant un réseau de 35 kms de digues et aboiteaux, le système doit être amélioré.
L’étude technique et de faisabilité sur l’adaptation aux changements climatiques de l’isthme de Chignecto a mis en évidence trois solutions potentielles viables pour la protection du corridor commercial situé dans l’isthme.
Le calendrier estimatif pour la mise en œuvre de chaque option est de dix ans afin de permettre d’effectuer toutes les évaluations environnementales requises, d’obtenir les permis nécessaires et de réaliser les travaux de conception technique et géotechnique, archéologiques et de construction.
Surélever les digues existantes à environ 10,6 m. Au besoin, les digues existantes seront reliées par de nouveaux tracés. Des ouvrages de régulation du niveau de l’eau seraient nécessaires en aval des ponts existants.
Figure ES. 3 Dessin de disposition générale pour l’option A
Construire un nouveau réseau de digues à une hauteur d’environ 10,6 m. Des ouvrages de régulation du niveau de l’eau seraient nécessaires en aval des ponts existants.
Figure ES. 4 Dessin de disposition générale pour l’option B
Relever les digues existantes le long du tracé existant à une hauteur d’environ 10,6 m. De plus, environ 800 m de murs de palplanches d’acier seraient installés à des emplacements sélectionnés. Le cas échéant, les digues existantes seront reliées par de nouveaux tracés. Des ouvrages de régulation du niveau de l’eau seraient nécessaires en aval des ponts existants.
Figure ES. 5 Dessin de disposition générale pour l’option C
Le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse cherchent à faire progresser les activités de planification d’une nouvelle solution d’immobilisations d’infrastructures de système de terres endiguées pour l’isthme de Chignecto afin de compléter et d’améliorer l’infrastructure du système de terres endiguées existant pour la protection
Les deux provinces travaillent en étroite collaboration pour améliorer
les pratiques exemplaires et les normes de construction et d’entretien
des systèmes de terres endiguées en faisant appel à des groupes et
personnes clés, des chercheurs et des experts en ingénierie.
Au cours des dernières années, plusieurs études ont été réalisées sur les impacts des changements climatiques et de la montée du niveau de la mer dans la région de l’Atlantique. En plus de ces études, une analyse technique évaluant la faisabilité des options pour garantir la protection du réseau et des infrastructures de transport existants a été réalisée. Compte tenu du risque croissant que représentent les changements climatiques pour l’isthme de Chignecto, les provinces ont décidé d’entreprendre collectivement des activités préalables à la construction en vue de l’une ou l’autre des options présentées dans l’étude de faisabilité pour protéger l’isthme de Chignecto ou d’une combinaison de celles-ci.
Des considérations techniques et non techniques seront intégrées à la solution de conception du projet. Les considérations comprennent, sans toutefois s’y limiter, l’ingénierie, les conditions du sol, les considérations hydrotechniques, la constructibilité, les considérations archéologiques, l’environnement, la consultation des Autochtones et la mobilisation des groupes et personnes clés.
Élaborer une approche de travail préliminaire – donner la priorité aux principaux domaines d’intervention.
Ne mobilisation dès le début du projet est la clé du succès : la mobilisation garantit la transparence et donne l’occasion d’acquérir les connaissances et les idées nécessaires à la conception.
Les options de conception sont définies grâce à diverses analyses techniques, à la mobilisation des groupes et personnes clés et à la consultation des Autochtones tout au long des étapes principales du projet
Les plans de mobilisation sont en cours d’élaboration en fonction des premières contributions. À consulter ultérieurement pour des comptes rendus des activités propres au projet à venir.
L’avant-projet détaillé sera basé sur une approche systémique pour fournir une solution efficace d’amélioration des digues, créant un système de digues dans le corridor du projet, au Nouveau- Brunswick et en Nouvelle-Écosse. En plus des solutions d’infrastructure conventionnelles, comme l’élévation de la hauteur des digues ou l’utilisation de roches pour protéger le rivage, il est prévu que la méthodologie de conception prenne en compte l’utilisation de solutions d’infrastructure naturelles lorsque cela est possible, comme des rivages vivants, la restauration des marais salés et la génération de marais salés.
Définitions
Aboiteau(x) – Aboiteau est le singulier, aboiteaux est le pluriel. Structure de contrôle de l’eau constituée d’un clapet à marée à l’extrémité d’un ponceau qui régule le débit d’eau entre une zone de marée et une zone de hautes terres drainées. Il peut s’agir de ponceaux en caisson ou à tuyaux individuels, empilés ou parallèles.
Terrains marécageux agricoles – Zone de marais protégée derrière la digue qui est principalement, mais non exclusivement, utilisée à des fins agricoles.
Digue – Un remblai construit en terre ou en d’autres matériaux appropriés dont le but est de réduire les risques d’inondation côtière ou d’adduction. Communément appelée digue, levée, endiguement ou remblai.
Terres endiguées – Terres majoritairement agricoles développées à partir de riches marais salés, principalement situées dans la partie supérieure de la baie de Fundy en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. Présentes dans des zones à forte amplitude de marée, les terres endiguées doivent leur existence aux digues construites pour empêcher la mer d’y pénétrer. Elles protègent principalement des terrains marécageux agricoles, ainsi que les propriétés résidentielles et commerciales, les routes, les voies ferrées et les lignes électriques.
Estran – Zone de marais végétalisée qui existe dans la zone intertidale. Les estrans sont des sources précieuses de protection côtière en raison de leur capacité à atténuer les vagues et de leur accrétion avec l’élévation du niveau de la mer.
Isthme – Un isthme est une étroite bande de terre qui relie deux plus grandes masses terrestres et sépare deux plans d’eau.
Marais – Zone de terres basses qui est inondée pendant les saisons humides ou à marée haute et qui reste généralement gorgée d’eau en tout temps.
Terrain marécageux (terre humide) – Une région, une zone ou un district caractérisé par des marais, des marécages, des tourbières ou une autre caractéristique similaire et que l’on trouve souvent au bord des lacs et des ruisseaux, ainsi que des zones côtières, où ils forment une transition entre les écosystèmes aquatiques et terrestres.
Marais salés – Les marais salés sont des terres humides côtières inondées et drainées par l’eau salée apportée par les marées.
CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR PLUS D’INFORMATION
Renforcement
des digues
Nouveau tracé
pour les digues
Restauration des
marais littoraux
Améliorations/remise
en état d’aboiteaux
Construction d’un
aboiteau
Amélioration
du drainage
Plan de gestion
Il est prévu que le projet comportera la remise en état, potentiellement le déménagement ou la mise hors service des structures de contrôle des eaux existantes (p. ex. des aboiteaux), et une nouvelle construction pour mettre à niveau le système de terres endiguées. Il comprendra :
Coût total estimé à environ
650
Phase de planification
et d’activités
préliminaires du projet
2023-2025
Lancement des
activités réglementaires d’obtention de permis
2024
Phase de
conception et
d’ingénierie
2024-2027
Phase de
construction
2027- 2034
Les Autochtones, les groupes et personnes clés doivent être mobilisés tout au long du projet.
Les provinces tiendront compte de leurs exigences respectives en matière de consultation des Autochtones avant de demander les autorisations réglementaires et les permis requis.