L’inspectrice Anika Becker est membre du Service de police régional de Rothesay. Force motrice au sein de son organisme, elle contribue activement à faire progresser l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion. Elle s’est donné pour mandat de déceler et d’éliminer le racisme systémique et de s’attaquer aux obstacles et aux préjugés qui imprègnent les services que son organisme offre à la communauté diversifiée.

Au cours des trois dernières années, l’inspectrice Becker a mis sur pied un comité pour l’équité, la diversité et l’inclusion. Ce groupe est composé de membres de la Saint John Newcomers Association, de PRUDE, de Black Lives Matter et de la communauté musulmane du Nouveau-Brunswick, ainsi que d’autres représentants de groupes en quête d’équité de la vallée. Elle a également pris l’initiative de trouver et de donner de la formation aux agents. L’inspectrice Becker a travaillé avec l’ancienne commissaire sur le racisme systémique du Nouveau-Brunswick et a rapporté de cette collaboration de nouvelles initiatives pour le SPRR. L’une de ses recommandations (n° 48) a d’ailleurs été incluse dans le rapport définitif que la commissaire a présenté au gouvernement du Nouveau-Brunswick.

Le leadership visionnaire de Kayla, personne fondatrice de Breelove Wellness, trouve sa source dans une expérience profondément personnelle marquée par une adoption interraciale et la perte tragique de sa mère biologique, victime de la violence d’un partenaire intime. Son parcours en est un de résilience et d’engagement envers l’égalité des genres. Breelove Wellness, nom du programme de counselling communautaire créé par Kayla, témoigne concrètement de son engagement à offrir un soutien accessible en santé mentale. Par les services de counselling que Kayla offre gratuitement, Kayla apporte de l’espoir aux personnes qui pourraient autrement se sentir isolées ou laissées pour compte. Les initiatives dynamiques de Kayla ont d’ailleurs inspiré d’autres personnes à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins en santé mentale existant dans leur milieu.    

L’âme inspirante de Kayla transparaît dans le travail transformateur axé sur la lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le genre que Kayla effectue sur les campus des collèges et universités. Ses initiatives dynamiques, comme le programme de counselling communautaire qui offre des services gratuits, témoignent de sa volonté d’éliminer les obstacles au soutien en santé mentale. La collaboration de Breelove Wellness avec des refuges pour femmes et l’important livre blanc sur les services de traitement des dépendances et de santé mentale sont d’autres preuves concrètes de la mission de changement qui anime Kayla.  

Maggie-Eugénie est une jeune militante féministe qui travaille avec passion depuis de nombreuses années pour la justice sociale et les droits de la personne. De 2020 à 2022, elle a prêté sa voix aux jeunes femmes francophones et aux minorités de genre de la province en tant que conseillère-coordonnatrice du Caucus des jeunes féministes pour le Regroupement Féministe du Nouveau-Brunswick.

Sa thèse porte sur les réalités vécues par les professionnels qui travaillent auprès de mineurs qui sont à risque ou dans une situation d’exploitation sexuelle commerciale dans les Maritimes. Elle a pour objectif de répertorier les différentes méthodes d’intervention utilisées par les professionnels qui travaillent auprès des mineurs se trouvant dans une situation d’exploitation sexuelle commerciale, ainsi que les défis vécus et observés par les professionnels de divers milieux de pratique, dans le but de recommander des approches d’intervention à l’égard des situations d’exploitation sexuelle commerciale de mineurs dans les Maritimes.

Alex Ash est membre fondatrice de Chroma: Pride, Inclusion, Equality, Inc., groupe de sensibilisation et de défense pour la communauté 2ELGBTQIA+ qui est établi à Saint John, au Nouveau-Brunswick. Chroma a été fondé par un petit groupe de personnes ayant pour vision commune d’inspirer un changement positif pour les personnes 2ELGBTQIA+ dans la région Saint John en offrant à la communauté des occasions de se rassembler pour réduire l’isolement et créer des réseaux de soutien.

Le groupe a inspiré un changement positif, travaillant à accroître la visibilité de la communauté 2ELGBTQIA+ locale pour remédier au manque de soutien et de débouchés que vivait cette communauté à Saint John avant la fondation de Chroma en 2020. Cette mission a inspiré d’autres groupes 2ELGBTQIA+ dans diverses régions du Nouveau-Brunswick. Chroma a créé des emplois rémunérés pour des personnes 2ELGBTQIA+ en embauchant du personnel et des animateurs de projet.

La collaboration est une valeur fondamentale d’Alex et sous-tend aussi la mission de Chroma. Alex a établi des liens avec divers groupes, dont Égale Canada, Momentum Canada, L’Arche Saint John, Imprint Youth Association, Alter Acadie, InterAction School of Performing Arts, le Théâtre Impérial, la Fondation communautaire du Grand Saint John, le réseau Enchanté et de nombreux autres groupes 2ELGBTQIA+ du Canada atlantique.

Lisa Perley-Dutcher est une Malécite de la Première Nation de Neqotkuk (Tobique). Sa famille est issue du Kahkakuhsuwakutom (clan de la corneille). Lisa est gardienne de tambour et du calumet traditionnel. Elle est mère de quatre fils et grand-mère de cinq petits-enfants. Lisa a travaillé pendant 30 ans comme infirmière autorisée, dans le domaine des soins infirmiers communautaires principalement. Sa contribution à l’amélioration de la santé des Autochtones se mesure à l’échelle locale et nationale.

À l’échelle locale, elle a participé à la mise en place du premier programme de santé communautaire dans une communauté de la Première Nation de Wolastoqey. Elle a également mis en place le programme de soins à domicile et en milieu communautaire pour les Premières Nations et les Inuits dans des communautés du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard. Après avoir obtenu sa maîtrise en sciences infirmières, elle a créé l’initiative de soins infirmiers pour les Autochtones à la Faculté de sciences infirmières de l’UNB et en a été la première directrice.

À l’échelle nationale, elle a été présidente de l’Indigenous Nurses Association of Canada, et quelques années avant sa retraite, elle a été directrice du bien-être mental pour la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits.

Lisa et son époux Stephen animent des séances de sensibilisation qui portent sur les relations entre les sociétés autochtones et coloniales et des sujets connexes. Une grande partie de son travail consiste à encourager la compréhension pour améliorer les relations entre Autochtones et non autochtones, tout en promouvant la diversité et l’égalité des genres. Lisa et un petit groupe de Wolastoqiyiks engagés ont créé l’école Kehkimin, qui est la première école d’immersion en langue wolastoqey sur le territoire de Wolastoqey. Elle est actuellement directrice de l’école Kehkimin, qui en est à sa deuxième année d’existence. 

Phylomène Zangio, mieux connue sous le nom de maman Phylomène, est une femme exceptionnelle dont le parcours de vie est marqué par un engagement inébranlable envers sa communauté et une détermination sans faille à améliorer les conditions de vie des personnes d'ascendance africaine au Nouveau-Brunswick et au Canada.

À travers son engagement communautaire, Phylomène a été une voix persistante et éclairée pour les personnes noires, intervenant lors de conférences, de symposiums, de tables rondes et de réunions pour aborder leurs préoccupations sur divers sujets.

Parmi ses réalisations notables, Phylomène a prononce une allocution lors de la 84ème session du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes à Genève, en Suisse, en février 2023, et intervenant à la quinzième session du Forum des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités, également à Genève, en décembre 2022. 

Son leadership exceptionnel a été reconnu par de nombreuses distinctions, notamment le Canada Top 100 Black Women par Canada International Black Women Excellence en 2022, les prix d'excellence en leadership et influence Black Excellence Award en 2015 et 2016, ainsi que le prix de Top 25 immigrants in the Maritimes en 2018. En 2022, elle a été honorée en tant que Diplômée d'honneur de la Faculté d'administration de l'Université de Moncton et a reçu la Médaille du Jubilé de platine de la Reine Elizabeth II du Gouvernement du Nouveau-Brunswick pour son engagement communautaire. En 2023, grâce à ses efforts, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a adopté à l'unanimité une motion de reconnaissance officielle de la Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine.

En plus de ses activités de leadership, elle a été la première co-présidente du Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick et la fondatrice du Conseil provincial des personnes d'ascendance africaine du Nouveau-Brunswick (CPPAANB). Elle a également joué un rôle actif dans divers comités consultatifs, notamment ceux liés à la santé mentale, à la pauvreté, à l'inclusion sociale et à la révision du programme d'études humanistes pour les 4e, 5e et 6e secteurs francophones (histoire de l'ascendance africaine).

Abby David est une femme déterminée et passionnée, qui a immigré au Canada en provenance d’Israël avec sa famille en 2014. Après avoir fait du bénévolat au YMCA du Grand Saint John pour aider les nouveaux arrivants à trouver des postes bénévoles, elle est devenue superviseure de l’équipe des services d’emplois.

Grâce à son travail, Abby a pu constater les difficultés auxquelles doivent faire face les nouveaux arrivants, en particulier les femmes et les jeunes. Elle a travaillé sans relâche pour les aider à trouver des voies d’accès significatives à l’emploi et à l’éducation. En collaboration avec d’autres parties prenantes, elle a contribué au lancement, en 2017, d’un programme réussi d’apprentissage expérientiel à l’échelle provinciale, appelé « Lancement des compétences ». Abby a également collaboré avec des refuges pour femmes et des groupes axés sur les femmes  à la conception de programmes visant à combler les lacunes et soutenir les nouvelles arrivantes afin de leur donner les moyens d’atteindre leur plein potentiel, notamment l’Initiative rurale en formation d’emploi et de langue ; un réseau et des voies d’accès pour les infirmières formées à l’étranger; The Bridge; et elle a milité pour la reconnaissance des qualifications internationales ce qui a aidé les nouvelles arrivantes d’obtenir une certification et un permis d’exercer au Nouveau-Brunswick

Abby est aujourd’hui directrice de programmes stratégiques au nouveau McKenna Institute de l’Université du Nouveau-Brunswick, où elle dirige des initiatives visant à promouvoir la diversité et l’inclusion dans le secteur des technologies, entre autres. Dans le cadre de son travail, elle donne aux femmes et à divers groupes sous-représentés les moyens de paver des voies vers des carrières en technologie.

Natasha Dhayagude est présidente et directrice générale et cofondatrice de Chinova Bioworks, dont la mission première est d’utiliser la nature pour réduire le gaspillage alimentaire. Depuis le début, Natasha et son cofondateur, David Brown, veulent exercer une influence positive dans le monde sur le plan environnemental et social.

Natasha Dhayagude s’est engagée à créer une entreprise forte, ayant des retombées sociales, et a formé une équipe diversifiée. En tant que femme scientifique, elle crée des occasions pour d’autres femmes dans des postes de direction et dans le domaine des science, de la technologie, de l’ingénierie et  des mathématiques.

Les hommes représentent environ 70 pour cent de l’ensemble des cadres de direction sur le marché du travail. Natasha veut donner aux femmes les moyens de faire ressortir leur alpha intérieur, afin qu’elles ressortent du lot et puissent obtenir des postes de direction. À l’appui de ces femmes, elle fait appel à des alliés masculins. Elle est fière de dire que, chez Chinova, 90 pour cent des postes dans le domaine desscience,  de la technologie, de l’ingénierie et des

Hélène Savoie-Louis est la directrice générale de PMA Services stratégiques de main-d’œuvre inc., qui comprend le réseau provincial Nouvelles Bottes : Le progrès des femmes dans les métiers. Hélène responsabilise les membres de son équipe en leur donnant de l’autonomie, des conseils et la chance de partager leurs propres idées et opinions. Elle inspire les autres avec son authenticité. Elle crée un espace sécuritaire pour que toutes les membres de son équipe puissent être elles-mêmes dans le cadre de leur propre parcours professionnel, notamment en dirigeant leurs programmes.

Hélène possède une maîtrise en orientation et un baccalauréat en éducation. Elle croit sincèrement qu’aucun cheminement de carrière ne devrait être genré et que les meilleures équipes sont les équipes diversifiées!

À titre de directrice générale, Hélène dirige entre autres le programme Nouvelles Bottes : Le progrès des femmes dans les métiers, un réseau et centre provincial de ressources qui a pour objet la promotion, le soutien et le mentorat des femmes dans les métiers spécialisés non traditionnels dans des domaines tels que la construction, le secteur manufacturier, le transport, les services et la foresterie. Nouvelles Bottes est une boîte à outils à guichet unique pour toutes les filles et les femmes qui veulent exercer un métier ou aider les femmes qui exercent une profession à obtenir une certification.

Louise Imbeault a contribué de façon significative à la défense des droits des femmes dans toute leur diversité, elle est passionnée par la cause féministe et elle est engagée dans le développement des femmes. Elle a démontré son expertise sur les questions liées à la justice sociale, à l'égalité des sexes et à la participation des femmes dans la communauté francophone de la province et du pays.

Elle est membre fondatrice du Regroupement Féministe du Nouveau-Brunswick ; elle a été présidente intérimaire du conseil d'administration du Musée du Nouveau-Brunswick de 2015 à avril 2017 ; et coprésidente du Conseil culturel de la Ville de Moncton de 2012 à 2018.

En 2018, Louise a été nommée chancelière de l'Université de Moncton, un rôle attribué à une personne qui a le sens du leadership, de la diplomatie et de l'intérêt pour la qualité de l'éducation de l'institution.

Louise poursuit son engagement de plusieurs décennies de promotion des questions liées à l'égalité des sexes et aux droits des citoyens et citoyennes du Nouveau-Brunswick et l'Acadie.

Caroline Stephen et Kate Palmer sont les membres fondatrices et les coprésidentes de la Menstrual Health Society de l’Université du Nouveau-Brunswick. Dès le début, elles ont donné la priorité à l’égalité d’accès de tous les membres de la communauté de l’UNB aux produits d’hygiène. En collaboration avec l’université, elles ont installé des distributeurs de produits d’hygiène gratuits dans les toilettes non genrées et les toilettes pour femmes du campus de l’UNB à Fredericton.

La Menstrual Health Society a été créée en janvier 2022 sur le campus de l’UNB à Fredericton par un groupe de personnes étudiantes bénévoles. L’initiative visait d’abord à rendre des produits d’hygiène gratuits accessibles à la communauté de l’UNB. Elle a ensuite pris de l’expansion pour mettre en œuvre plusieurs autres initiatives, y compris la sensibilisation dans les écoles publiques, la distribution de produits durables et la sensibilisation communautaire.

Caroline et Kate ont créé la Menstrual Health Society après s'être heurtées au manque d’accès aux produits d’hygiène sur le campus. Elles ont donc incité l’université à les soutenir en prenant des mesures pour réduire cette iniquité à l’UNB. La Menstrual Health Society s’est également efforcée d’aider l’UNB à Saint John à offrir des produits d’hygiène gratuits sur son campus.

Stephanie Sanford a consacré une grande partie de sa vie à rendre la vie des femmes et des minorités de genre plus sécuritaire au Nouveau-Brunswick. Elle y est parvenue grâce à ses études en tant qu’apprenante permanente, fonctionnaire dévouée et formatrice à l’Université du Nouveau-Brunswick et à l’Université St. Thomas.

Stephanie a rejoint la Direction des normes de police en 2006. Elle dirige aujourd’hui une équipe composée à 92 pour cent de femmes dans un secteur traditionnellement dominé par les hommes. Elle travaille à titre de directrice de la Direction de la prévention de la criminalité et de l’élaboration des programmes. À la suite de son entrée en fonction en mars 2020, Stephanie a non seulement guidé les membres de son équipe pendant la pandémie, mais elle les a soutenus et a encouragé leur croissance personnelle et professionnelle.

Stephanie a transposé sa vision d’un Nouveau-Brunswick plus sécuritaire pour les femmes et toutes les minorités de genre en mesures tangibles et progressistes. Sa thèse de maîtrise portait sur la réponse de la police à la violence conjugale dans les communautés rurales. Ces premiers travaux ont mené à la transformation des réponses à la violence conjugale dans la province. Stephanie a joué un rôle déterminant dans le modèle de réponse communautaire coordonnée, la campagne L’Amour ne devrait pas blesser, la Loi sur l’intervention en matière de violence entre partenaires intimes, ainsi que dans la formation de plus de 800 agents de police, procureurs de la Couronne et juges de la Cour provinciale sur la violence conjugale et sur les outils normalisés d’évaluation.