Un déversement peut être géré de deux façons, soit en tant Déversements à impacts limités (DIL) via le système d'occurrence ou en tant que dossier de gestion des sites contaminés (Voir le processus de gestion des sites contaminés). En général, un déversement peut être traité comme un DIL (occurrence) si le rejet est actuel (et non une contamination historique), que seul le sol est contaminé, qu'il n'y a aucun impact sur les eaux souterraines ou les récepteurs écologiques et que le déversement peut être supprimée dans les 30 jours.
Lorsqu'un déversement est signalé au bureau régional, l'inspecteur ouvrira un dossier d'occurrence. L'inspecteur peut devoir se rendre sur le lieu, selon l'ampleur et la gravité de l'incident. Dans la plupart des cas, la partie responsable sera invitée à engager un professionnel affecté au lieu pour gérer l'incident. Lorsqu’il a en main suffisamment de renseignements, l’inspecteur procède à une évaluation de l’incident afin de décider si ce dernier peut continuer à être géré comme un DIL (d’occurrence) ou si le dossier doit être transféré au processus de gestion des sites contaminés (Voir le processus de gestion des sites contaminés). Une fois qu’il a été décidé que le déversement continuera d’être traité comme un DIL (d’occurrence), le lieu devra être nettoyé à la satisfaction du personnel régional du MEGL. Après le nettoyage du site, le professionnel affecté au lieu qui supervisant les travaux doit soumettre à l'inspecteur un rapport sommaire des travaux effectué. Le rapport sommaire de l'incident doit comporter suffisamment de renseignements pour permettre à l'inspecteur de fermer le dossier DIL (d’occurrence).