Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Les noms des récipiendaires 2019 de l'Ordre du Nouveau-Brunswick ont été rendus publics dans le cadre des célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick.

L'Ordre vise à reconnaître des résidents actuels du Nouveau-Brunswick, ou d'anciens résidents de longue durée, qui ont accompli des réalisations peu communes dans tout domaine et qui ont contribué de façon exceptionnelle au mieux-être de la province et de sa population sur le plan social, culturel ou économique.


 

Biographies des récipiendaires

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PatriciaBernard

Patricia Bernard est une femme wolastoqiyik, grand-mère, avocate et chef de la Première Nation malécite du Madawaska, dans le nord du Nouveau-Brunswick. Sa détermination à résoudre, au profit de sa communauté, un conflit de revendication territoriale vieux de 250 ans se poursuit depuis 23 ans. Mais ce dossier majeur n’est que l’une de ses nombreuses réalisations.

C’est en voulant valoriser l'histoire et le droit autochtones que Mme Bernard a obtenu un diplôme en éducation et qu’elle est devenue la première femme wolastoqiyik à obtenir un diplôme en droit. Elle a été admise au Barreau du Nouveau-Brunswick en 2000.

Outre son intérêt pour la revendication territoriale, Mme Bernard a été conseillère pour sa communauté depuis 2007 et elle est devenue chef en 2013. En tant que conseillère de sa communauté, conseillère juridique et conseillère en gouvernance, elle a consacré une grande partie de son temps à élaborer et mettre en œuvre des politiques et des règlements qui favorisent la transparence, la reddition de comptes, l'équité et la bonne gouvernance.

En tant que chef, elle a joué un rôle déterminant dans l’unité de la nation Wolastoqiyik. Au cours de sa première année en tant que chef, Mme Bernard a organisé la première réunion dans sa communauté sur l'union des communautés de Wolastoqiyik et elle a été le principal promoteur menant à la création d'une organisation unifiée.

Mme Bernard continue de jouer un rôle déterminant dans la promotion de tous les peuples autochtones du Nouveau-Brunswick en faisant reconnaître les droits ancestraux et issus de traités dans la province et en assurant leur mise en œuvre, ainsi qu’en faisant progresser le travail important relatif à la réconciliation.

L'autodétermination et l'autonomie gouvernementale sont des objectifs constants pour Mme Bernard. Le centre commercial Grey Rock de la Première Nation de Madawaska est un moteur économique majeur dans la région, et il génère des revenus non seulement pour sa communauté, mais également pour la municipalité locale et pour la province. Le Grey Rock Power Center emploie plus de 300 personnes de la région environnante. Le leadership exemplaire de Mme Bernard a été reconnu par l’obtention de nombreux prix liés à son succès.

Patricia Bernard reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour son travail remarquable visant à unifier la nation wolastoqiyik du Nouveau-Brunswick et pour sa contribution au développement économique de la région du Madawaska.

 

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HelidoreCote

Le leadership entrepreneurial et les activités de bénévolat d’Héliodore Côté ont eu un impact important sur sa communauté et sur la région de Grand-Sault.

M. Côté est un homme d’affaires bien connu de Grand-Sault. Il est en affaires depuis l’âge de 19 ans et il a été gérant de son propre commerce depuis 1954. Son entreprise, Meubles Côté ltée, a d’abord été un magasin d’instruments de musique, de radios et de téléviseurs. Au fil du temps, l’entreprise a élargi la gamme de produits offerts et elle se spécialise aujourd’hui dans la vente de meubles, d’électroménagers, d’appareils électriques et d’autres produits.

M. Côté est né à Saint-Quentin. Il a épousé Patricia Gagnon en 1956, et le couple a eu quatre enfants : Michel, Micheline, François et Françoise, qui ont tous participé au développement de l’entreprise familiale. Le décès de François en 1987, ainsi que celui de Patricia en 2008, ont été des épreuves difficiles pour toute la famille.

M. Côté a été très actif au sein de multiples organisations communautaires de la région de Grand-Sault, notamment la chambre de commerce, le conseil scolaire, le conseil paroissial, la Commission de développement économique de la région de Grand-Sault, et le Conseil économique du Nouveau-Brunswick. Il a également faire carrière en politique locale et provinciale, alors qu’il a été conseiller municipal de Grand-Sault, et député à l’Assemblée législative de 1978 à 1982.

M. Côté demeure toujours très actif dans la région et au niveau provincial, notamment dans le cadre des activités du Club Richelieu de Grand-Sault et de Richelieu International, où il a agi à titre de président international en 1989. Tout au long de ses 30 années en tant que membre du Club Richelieu, M. Côté a participé activement à la fondation et à la mise sur pied de trois autres Clubs Richelieu. Il est aussi toujours très actif au sein de sa paroisse et du diocèse d’Edmundston.

Héliodore Côté reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour son engagement de longue date et pour le leadership dont il fait preuve par son action bénévole dans sa communauté.

 

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MichelDoucet

Michel Doucet est un éminent avocat reconnu pour son expertise et son importante contribution à la compréhension et à la promotion des droits linguistiques au Nouveau-Brunswick.

M. Doucet a été professeur de droit à l'Université de Moncton jusqu'au 1er juillet 2017, où il a consacré son temps à l'enseignement et à la recherche sur les droits linguistiques. Durant ses années universitaires, M. Doucet a créé le Centre international de la common law en français, dont il a été le directeur de 1989 à 1995. Il a également participé à la création de l'Observatoire international des droits linguistiques de la Faculté de droit, dont il a été le directeur du 1er janvier 2010 jusqu’à sa retraite.

En 1992-1993, il a travaillé pour l’Agence internationale de la Francophonie (AIF) et il a été affecté à Paris en tant que directeur du Programme d’appui au processus démocratique et à la promotion des droits de la personne. Durant cette période, il a participé à de nombreuses missions d'observation d’élections dans le monde francophone.

M. Doucet a été doyen de la Faculté de droit de l'Université de Moncton de 1995 à 2000. Il a également exercé une pratique active du droit, principalement axée sur les droits linguistiques. Ce travail se poursuit aujourd'hui et a donné lieu à des comparutions devant de nombreux tribunaux canadiens dans différentes provinces, y compris la Cour suprême du Canada.

De 2002 à 2010, il a été membre du Tribunal canadien des droits de la personne. Il a également reçu de nombreux prix, dont l'Ordre des francophones d'Amérique du gouvernement du Québec et le Certificat de mérite civique du gouvernement du Canada. Il a été reconnu pour son engagement envers la dualité linguistique et juridique au Canada lors du Symposium national sur les langues officielles marquant le 10e anniversaire de la Loi sur les langues officielles de 1988. En 1999, l'Association des juristes d’expression française du Nouveau-Brunswick lui a décerné le titre de juriste de l'année.

M. Doucet a été nommé conseiller de la reine en 2008. En 2009, la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick lui a décerné le Prix A.-M.-Sormany pour sa contribution à l'avancement de la société acadienne.

Il a donné des conférences sur les droits linguistiques un peu partout au Canada et dans plusieurs pays, et il a participé à la rédaction de livres, ouvrages et études juridiques portant sur les droits linguistiques.

Michel Doucet reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour son engagement extraordinaire envers la profession juridique et pour sa contribution exceptionnelle aux droits linguistiques au Nouveau-Brunswick.

 

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LeoJohnson

Léo Johnson est un ardent défenseur de la justice sociale qui a consacré sa vie à la réduction de la pauvreté dans sa communauté.

Après avoir fait du bénévolat auprès de plusieurs organismes, la véritable mission de M. Johnson a débuté en 1979 lorsqu'il s’est inscrit comme bénévole à la Maison Nazareth, un refuge temporaire pour les sans-abris. Il a été le premier bénévole à rejoindre l’organisme, créé par Sr Rita Barrieau. Au fil des ans, plusieurs clients qui souhaitaient changer de mode de vie ont souvent demandé à M. Johnson de les aider à trouver un emploi pour se sortir de la pauvreté. C'est là qu'il a eu l'idée de recueillir les meubles non désirés des résidents de la communauté, de les nettoyer et de les vendre à des familles à faible revenu.

En 2011, sous la direction de M. Johnson, le groupe South-East Enviro-Plus a été créé. L’organisme a pour mission de réduire la pauvreté et de donner une nouvelle vie au mobilier usagé. En février 2013, le magasin a ouvert ses portes à Moncton avec une modeste superficie de 2000 pieds carrés. Grâce à la détermination de M. Johnson et de son équipe, l’organisme a déménagé dans un nouvel emplacement d’une superficie de 17 500 pieds carrés. La réputation de cet organisme, désormais connu sous le nom d’Atelier Seconde Chance Inc., était telle qu'en août 2017, une campagne de financement lui a permis d'acheter le bâtiment où il s’était établi.

Pour M. Johnson et son entourage, le véritable succès d’Atelier Seconde Chance Inc. réside dans les programmes offerts, en particulier ceux à l’intention des clients de l’aide sociale qui souhaitent suivre une voie plus positive. Des centaines de clients ont participé aux programmes proposés et, selon les statistiques du ministère du Développement social, 60 pour cent parviennent à se trouver du travail.

Aucun de ces résultats n'aurait été possible sans le dévouement et la compassion de M. Johnson et de son épouse, Jeannette. Pour le couple, l'élément le plus gratifiant de leur travail est de voir les sourires sur les visages des apprenants à mesure qu'ils acquièrent de l’expérience et atteignent de nouveaux niveaux de réussite.

M. Johnson a reçu de nombreux prix et distinctions pour son travail bénévole, notamment la Médaille du souverain pour les bénévoles du gouverneur général David Johnston en 2016 et l'Ordre de Moncton en décembre 2017.

Léo Johnson reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour son engagement envers la justice sociale et pour son engagement à protéger les gens vulnérables de sa communauté.

 

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RobynTingley

Robyn Tingley est une experte de renommée internationale dont la passion pour l'équité, la diversité et l'inclusion contribue à soutenir l'égalité des genres et à combattre les stéréotypes, au Nouveau-Brunswick et dans le monde.

Mme Tingley est née et elle a grandi à Campbellton. Elle a travaillé pendant de nombreuses années à l'étranger en tant que cadre international pour une entreprise figurant sur la liste Fortune 100 avant de s'installer à Rothesay et de fonder GlassSKY Inc., une organisation qui travaille avec les principaux employeurs pour soutenir les stratégies en matière d'équité, de diversité et d'inclusion.

GlassSKY crée du contenu multimédia gratuit et des projets de recherche pour soutenir l'égalité des genres et combattre les stéréotypes. De plus, l’entreprise soutient des microprêts pour les femmes entrepreneurs dans les pays en développement, crée des possibilités de réseautage pour les jeunes talents du Nouveau-Brunswick avec des leaders établis de la communauté, et soutient de nombreuses organisations et projets spéciaux.

Parallèlement à son travail chez GlassSKY, Mme Tingley est lieutenant-colonel honoraire du 37e Bataillon des Forces armées canadiennes, vice-présidente du conseil des gouverneurs de l'Université du Nouveau-Brunswick, et fondatrice de l’initiative Femmes pour 50 %, qui vise à accroître la représentation des femmes à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.

Mme Tingley a reçu plusieurs prix et distinctions au cours de sa carrière.

Son travail en faveur de la diversité des genres a été reconnu par la Oxford University, où elle a été l’une des 30 femmes au niveau international à piloter un nouveau programme sur la façon dont les femmes peuvent transformer le leadership. Elle en a fait la présentation lors du forum 2015 de la Journée internationale de la femme. Le King’s College lui a décerné le prix du juge J. Elliott Hudson pour ses services rendus à la communauté, et elle a été nommée jeune diplômée de l’année à la St. Francis Xavier University.

Pour son travail exceptionnel qui a entraîné des changements dans le monde des affaires, Mme Tingley a été nommée sur la liste des femmes les plus influentes en Europe et en Amérique du Nord, et elle a été sélectionnée comme l'une des 20 femmes les plus influentes en Californie. WXN l’a désignée comme l’une des 100 femmes les plus influentes au Canada en raison de son discours en faveur du changement ainsi que de ses actions en ce sens. Elle est également une auteure et une conférencière recherchée qui a mobilisé des publics du monde entier sur des sujets tels que le leadership des femmes, l’adoption des jeunes talents, et les lieux de travail sans préjugés.

Robyn Tingley reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son leadership et son engagement remarquables à l’égard de l’égalité des femmes au Nouveau-Brunswick.

   

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AbrahamBeverleyWalker

Abraham Beverley Walker a été avocat et journaliste, et son engagement en faveur des droits civils demeure encore aujourd'hui une source d’inspiration.

Né à Belleisle en 1851, M. Walker était le fils de William Walker et de Patience Taylor. L’ancêtre loyaliste de M. Walker a été l’un des premiers Noirs à s’installer dans la péninsule de Kingston, en amont de Saint John.

M. Walker aurait fait ses études à l’école administrée par William Elias Scovil, recteur anglican de Kingston, de qui il aurait acquis la méthode de sténographie. Jeune homme, il a travaillé comme sténographe et secrétaire pour un conférencier itinérant dans diverses provinces du Canada, aux États-Unis et en Europe. Après avoir été stagiaire au cabinet de l'avocat George Godfrey Gilbert, offrant ses services de sténographe pour lui assurer un revenu, il a étudié à la National University de Washington, DC. Il est ensuite retourné à Saint John, avec un diplôme en droit.

Il a été admis comme avocat à la Cour suprême du Nouveau-Brunswick en juin 1881. Il a été admis au barreau en juin 1882.

M. Walker a ouvert un cabinet d’avocats à Saint John, mais la pratique a été difficile et il a été victime de discrimination raciale de la part de ses collègues blancs. Cela l’a amené à déménager aux États-Unis, en Géorgie. Deux ans plus tard, il est retourné à Saint John et, en octobre 1892, il est devenu le premier étudiant à s'inscrire à la nouvelle Faculté de droit de la Saint John Law School, devenue la Faculté de droit de l'Université du Nouveau-Brunswick.

Bibliothécaire de la Saint John Law Society entre 1893 et 1899, il a été actif en politique fédérale, tant pour le Parti conservateur que pour le Parti libéral. En 1903, il est devenu le premier Néo-Brunswickois noir à publier un magazine, portant le nom de Neith, qui n’a publié que cinq numéros avant de cesser de paraître.

Après la fin de Neith, M. Walker a fondé et promu le Mouvement de la civilisation africaine, qui visait à recruter des personnes noires éduquées et qualifiées du Canada et d’autres pays développés en vue de créer une colonie modèle pour les personnes noires en Afrique. M. Walker est décédé de la tuberculose en 1909.

Abraham Beverley Walker reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses réalisations inspirantes en tant qu’un des premiers avocats noirs admis au barreau au Canada et pour son engagement envers les droits civils au Nouveau-Brunswick et en Amérique du Nord.

 

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JimWilson

James « Jim » Wilson est un ardent promoteur de la nature dont les vastes connaissances sur la biodiversité ont eu un impact important sur les efforts de conservation au Nouveau-Brunswick.

L’intérêt de M. Wilson pour la nature remonte à son enfance. Né à Gondola Point, M. Wilson – enfant unique – a grandi en lisant et en écoutant des histoires sur la nature et en se promenant régulièrement dans les bois avec son père, qui le portait sur ses épaules quand il était trop petit pour les plus longues marches. C'est là que sa fascination pour les oiseaux a commencé.

M. Wilson s’est inscrit à l’Université du Nouveau-Brunswick, ayant comme objectif de devenir biologiste de la faune. Il a finalement décidé de garder la nature comme passe-temps et a plutôt fait des études en comptabilité. Pendant près de 25 ans, il a travaillé dans l’industrie des boissons gazeuses, principalement en tant que directeur financier de Maritime Beverages Limited à Saint John, puis, après l’acquisition de l’entreprise par Pepsi Cola, en tant que directeur financier pour l’Atlantique chez Pepsi Cola Canada.

Il a épousé Jean en 1969 et, malgré les possibilités de travail à l’extérieur, le couple a pris la décision de demeurer au Nouveau-Brunswick – une décision qu’il n’a jamais regrettée.

M. Wilson a pris sa retraite en 2002. Bien qu’il soit demeuré étroitement lié aux enjeux touchant l'industrie des boissons gazeuses grâce à des travaux de consultation au niveau du recyclage des récipients à boisson usagés au Nouveau-Brunswick, sa retraite lui a permis de consacrer plus de temps à ses intérêts envers la nature.

M. Wilson a siégé au conseil d’administration de Nature NB, au Fonds en fiducie pour la conservation de la faune du Nouveau-Brunswick (en tant que président), au Comité d’observation des oiseaux du Nouveau-Brunswick, et il a été membre de l’observatoire d’oiseaux de Point Lepreau et de plusieurs autres comités et projets. Il a donné des conférences sur la nature devant près de 10 000 personnes à travers la province, accordé des entrevues à la radio de la CBC de manière régulière, en plus de commenter chaque semaine les photos de la nature soumises au quotidien provincial The Telegraph Journal. En juin 2018, il a reçu le Prix de la conservation Roland Michener, remis par la Fédération canadienne de la faune.

James « Jim » Wilson reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour son engagement exceptionnel à l’égard de la conservation au Nouveau-Brunswick et pour sa contribution envers la création de l’observatoire d’oiseaux de Point Lepreau.

 

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ClaireWilt

Claire Wilt a consacré sa vie à faire de sa communauté et de sa province un meilleur endroit pour chacun.

Née à New Carlisle, en Gaspésie, Mme Wilt est issue d'une famille de 17 frères et sœurs. Elle a été l’épouse du regretté Andy Wilt durant 52 ans, avec qui elle a eu trois enfants – Chris, Debbie et Brenda – et quatre petits-enfants – Raymond, René, Julie et Allison.

Ses qualités uniques et sa joie de vivre lui ont permis d’accomplir plusieurs réalisations dans divers domaines au fil des ans.

Elle a notamment été membre du conseil municipal de Bathurst pendant 19 ans, ce qui lui a permis de bien servir les citoyens de sa région. Mme Wilt a également été la seule femme membre honoraire du club Kinsmen de Bathurst, en plus d’avoir été, sur la scène provinciale, la première femme à être candidate du Parti progressiste-conservateur dans sa circonscription.

Parallèlement à ses réalisations politiques, Mme Wilt a été un membre actif de plusieurs organismes sans but lucratif, ce qui lui a permis d’aider de très nombreuses personnes.

Mme Wilt a notamment été un membre actif de la Société canadienne du cancer. Cette participation lui a permis de toucher le cœur et la vie de nombreuses personnes alors qu'elle apportait une contribution importante à des campagnes clés, y compris le Relais pour la vie, Curl for Canada, Jail & Bail et la campagne des jonquilles. Sa contribution importante a été honorée lors de sa retraite, alors que Mme Wilt a reçu un prix honorifique en reconnaissance de ses nombreuses années de service et de dévouement.

Outre ses réalisations politiques et son bénévolat remarquable, Mme Wilt est reconnue et profondément respectée dans sa communauté pour sa personnalité enthousiaste et son attitude chaleureuse et attentionnée. En période difficile, elle est reconnue pour manifester une empathie sincère à son entourage et apporter du réconfort à ceux et celles qui en ont besoin.

Claire Wilt reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses longues années de service auprès de sa communauté et ses activités de bénévolat exceptionnelles.

 

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JohnWood

John Wood a inspiré de nombreuses personnes du Nouveau-Brunswick par son altruisme et sa détermination à améliorer la vie des gens vivant avec d’importants handicaps.

Originaire d’Oromocto, M. Wood a reçu un diagnostic de dystrophie musculaire de Duchenne à l'âge de quatre ans et il a besoin d’un appareil pour l’aider à respirer depuis l’âge de 16 ans. Il a donc dû faire face à de nombreux défis. Malgré les difficultés rencontrées par M. Wood et sa famille, ils sont toujours demeurés positifs. M. Wood s'attache à mener une vie enrichissante, entouré de sa famille et de ses amis, et à contribuer à sa communauté.

De 1998 à 2012, M. Wood a apporté son soutien à l'Association de la dystrophie musculaire, en amassant environ 300 000 dollars dans le cadre de diverses activités de financement. Bien qu’il s’agissait d’une initiative très enrichissante pour M. Wood, il a voulu en faire encore davantage.

Le rêve de M. Wood de redonner à la communauté est devenu réalité en juin 2012, lorsque la John Wood Foundation a été officiellement constituée au Nouveau-Brunswick.

Gérée par un conseil d'administration composé de bénévoles, la fondation recueille des fonds pour les gens ayant un handicap physique important qui ont besoin d'un soutien financier. À ce jour, la fondation a investi quelque 394 000 dollars, ce qui a permis d’obtenir 2 369 000 dollars en équipement et services nécessaires aux personnes et aux familles touchées par des handicaps important – cela représente six dollars pour chaque dollar investi. M. Wood connaît bien les nombreux défis que ces personnes sont appelées à relever. C’est pourquoi il souhaite que sa fondation soit une source de réconfort et de soutien pour les personnes dans le besoin.

M. Wood a reçu de nombreux prix et distinctions pour son leadership communautaire. Il a été intronisé au mur de la renommée sportive de la région d'Oromocto (catégorie des bâtisseurs) et il a reçu le Prix du jubilé de diamant de la reine, le Prix des droits de la personne du Nouveau-Brunswick, le prix de la bourse Paul Harris de Rotary International, et le prix de la philanthropie en action de la Fondation communautaire de Fredericton en raison de son dévouement envers le développement social.

À l'âge de 40 ans, M. Wood continue de mener une vie active au sein des services caritatifs et communautaires. M. Wood participe à de nombreuses activités et inspire de nombreuses personnes par son esprit de générosité et ce, avec le soutien de ses parents, Lynne et Wayne, son frère Art et son épouse Tanya, son neveu Gage, ses nièces Brooklyn et Ava, ainsi que de sa famille élargie et de son cercle d'amis.

John Wood reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses efforts remarquables visant à sensibiliser le public à la dystrophie musculaire de Duchenne au Nouveau-Brunswick et à recueillir des fonds au moyen de sa propre fondation, la John Wood Foundation.