Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Les noms des récipiendaires 2018 de l'Ordre du Nouveau-Brunswick ont été rendus publics dans le cadre des célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick.

L'Ordre vise à reconnaître des résidents actuels du Nouveau-Brunswick, ou d'anciens résidants de longue durée, qui ont accompli des réalisations peu communes dans tout domaine et qui ont contribué de façon exceptionnelle au mieux-être de la province et de sa population sur le plan social, culturel ou économique.


 

Biographies des récipiendaires

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JudyAstle

Enseignante, entraîneuse et ambulancière paramédicale dévouée, Judy Astle a apporté une contribution incroyable à la collectivité de Boiestown et ailleurs.

Mme Astle a commencé sa carrière d’enseignante en 1970, année où elle s’est jointe au personnel de l’école Upper Miramichi Regional High School à titre d’enseignante d’éducation physique. Au cours des 36 années suivantes, elle a été l’entraîneuse de tous les sports offerts à l’école, qu’il s’agisse de balle molle, de basketball, de volleyball ou encore de badminton. Après sa retraite de l’enseignement en 2006, elle est restée entraîneuse de basketball pendant quatre autres années, soit jusqu’en 2010. Durant ses années d’enseignement, elle a aussi siégé au conseil d’administration de la NBTA et a toujours répété à ses élèves qu’ils devaient se souvenir d’où ils venaient et être fiers de leurs origines. De 2000 à 2004, Mme Astle a été directrice du développement des joueuses auprès de l’Association canadienne des golfeuses et elle est actuellement vice-présidente de Golf NB.

Bénévole auprès de l’Ambulance Saint-Jean depuis 1985, Mme Astle est devenue ambulancière paramédicale en 1993 et a occupé des postes à temps plein à la fois dans le système scolaire et auprès d’Ambulance Nouveau-Brunswick jusqu’en 2006. De 2014 à 2016, Mme Astle a été présidente de la section locale 4848 du SCFP, syndicat représentant les ambulanciers paramédicaux et répartiteurs de la province; pendant qu’elle occupait ce poste, elle a joué un rôle déterminant dans la promotion du recours aux ambulanciers paramédicaux en soins avancés au Nouveau-Brunswick. Elle travaille encore pour Ambulance NB aujourd’hui.

Son travail dans les services d’urgence lui a valu divers honneurs, entre autres, la médaille de l’Ordre de Saint-Jean en 1992 et une médaille pour service exemplaire des Services d’urgence du Nouveau-Brunswick.

Mme Astle est une ardente partisane des femmes dans les sports. De 1999 à 2003, elle a été la première femme à assurer la présidence de l’Association sportive interscolaire du Nouveau-Brunswick. Elle a aussi été bénévole aux Jeux du Canada et aux Jeux Olympiques. Elle est actuellement membre du comité exécutif de Golf NB et a une accréditation provinciale et nationale à titre d’officiel des règles du golf. Elle est mère de quatre enfants et grand-mère de neuf petits-enfants.

Judy Astle reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son engagement exceptionnel à l’égard de l’esprit sportif et son leadership dans sa collectivité et dans l’ensemble du Nouveau-Brunswick.

 

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CharlesBernard

Charles Bernard, natif de Balmoral, est connu comme un champion de l’engagement social. Par son leadership et son dévouement, il a su inspirer bon nombre de personnes à lui emboîter le pas au sein de sa collectivité et ailleurs.

M. Bernard a entrepris sa carrière comme travailleur social dans le domaine de la protection de l’enfance à la fin des années 1970, au Québec. Il est revenu au Nouveau-Brunswick après six ans, pour assumer la responsabilité de la mise en œuvre de services destinés à des enfants ayant une déficience intellectuelle ou physique, en raison de la fermeture de l’hôpital-école Dr.‑William-F.-Roberts de Saint Jean.

Par la suite, M. Bernard est devenu directeur régional des services sociaux du Restigouche. Il a également contribué à la fondation de l’Association de logement sans but lucratif du Nouveau-Brunswick.

M. Bernard est actuellement le maire de Balmoral. Il a été élu une première fois de 1986 à 1999, puis à nouveau en 2012. Membre actif et engagé de sa collectivité, M. Bernard fut président de la campagne de financement régionale pour la 27e Finale des Jeux de l’Acadie à Campbellton. Il a aussi joué un rôle de premier plan à Balmoral dans l’organisation de la première campagne de l’Arbre de l’espoir à l’extérieur de Moncton. Il a organisé des levés de fonds pour des jeunes ayant des besoins médicaux importants. Il a siégé au conseil d’administration du Foyer Le Rameur du Nord à Bathurst et à Dalhousie. En 2012, M. Bernard est devenu président de la Fondation du Foyer de soins de Dalhousie, ainsi que le président du comité organisateur de la 2e finale des jeux des ainés de l’Acadie.

En 1998, M. Bernard a reçu le prix Louis-J.-Robichaud, la plus haute distinction décernée par l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick, ainsi que le prix pour l’individu communautaire du Restigouche en 2008. Le bénévolat et l’aide à ses concitoyens sont des habitudes bien ancrées chez lui.

Charles Bernard reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour sa contribution à la protection des personnes vulnérables, pour son implication exemplaire, son dynamisme, et sa passion pour l’engagement communautaire.

 

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RobertaDugas

Comme l’illustre sa longue et brillante carrière d’infirmière, Roberta Dugas se passionne pour la santé et le bien-être des Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois.

Mme Dugas a entrepris sa carrière d’infirmière en 1960. Pendant 30 ans, elle a travaillé dans des hôpitaux de Montréal et de Caraquet ainsi que dans des centres de santé communautaire de la Péninsule acadienne.

En plus d’être membre active de son association professionnelle et de son syndicat, Mme Dugas s’est consacrée à la lutte contre le cancer.  Elle siège depuis près de 10 ans au conseil d’administration de la Société canadienne du cancer à tous les échelons, tant au niveau provincial que national. Elle a siégé au conseil d’administration de Travail sécuritaire NB : six ans comme représentante du public et quatre ans comme présidente. Elle siège actuellement au conseil d’administration de Service Nouveau-Brunswick.

Mme Dugas a participé activement aux affaires municipales. Elle a occupé les fonctions de conseillère municipale à Caraquet de 1986 à 1992 et celle de maire de sa ville de 1992 à 2001. Sous son administration, la Ville a connu une croissance économique considérable, dont la mise en valeur du centre-ville, le développement du parc industriel et du port de Caraquet. Mme Dugas a aussi présidé le Forum des maires de la Péninsule acadienne et l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick.

Férue d’histoire et de patrimoine culturel, pendant son mandat à la mairie Mme Dugas a joué un rôle déterminant dans la démarche qui a permis de désigner Caraquet comme capitale de l’Acadie et plus tard dans la restauration de deux cimetières historiques de la ville. Comme membre du comité du Sanctuaire de Sainte-Anne-du-Bocage, elle s’est occupée du volet historique pour le développement et la restauration du site. En acceptant de présider le comité organisateur des Jeux de l’Acadie de 2016 à Caraquet, elle a permis à la Ville de faire l’acquisition d’installations sportives de grande qualité. Pour toutes ces raisons, en 2017, le Club Richelieu de Caraquet l’a nommée personnalité de l’année.

Roberta Dugas reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick en reconnaissance de son implication communautaire exceptionnelle et son leadership dans la profession infirmière.

 

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LouiseImbeault

On peut définir Louise Imbeault comme une femme d'action qui a su mener de front vie professionnelle, communautaire et familiale.

À Radio-Canada pendant plus de 30 ans, elle compte à son actif plusieurs premières dont

première femme chef des nouvelles. En 1996, elle devient directrice de Radio-Canada Atlantique. En 2007, sous son leadership, l’institution prendra le nom de Radio-Canada Acadie. Cette année-là, elle réussissait à ajouter des bulletins de nouvelles de fin de semaine à l'horaire de la télévision.

Préserver la programmation régionale et augmenter, malgré les coupures budgétaires, l’offre d'émissions originales sont demeurés ses objectifs sur toutes les plateformes. Gérer Radio-Canada Acadie, c'était gérer un budget de plus de 14 millions de dollars et quelques 220 employés.

Sous sa direction, des partenariats ont été établis avec la communauté et sous son inspiration, Radio-Canada Acadie présente le Gala des Éloïzes, les Fêtes du 15 août et depuis leur tout début, la diffusion des Jeux de l’Acadie. Sur la scène internationale, madame Imbeault, a collaboré à différents projets de coopération avec des télévisions nationales africaines.

Impliquée dans son milieu, elle a présidé la Fondation SHM pour les arts visuels. Elle a été présidente par intérim de 2015 à 2017 du CA du Musée du N.-B. Féministe à « plein temps », elle a été co-présidente de la campagne de financement de la Coalition pour l’équité salariale et membre du Regroupement féministe du N.-B.

Depuis sa retraite de Radio-Canada Acadie, elle a acheté Bouton d’or Acadie, une maison d’édition qui se consacre à la création d’œuvres littéraires pour la jeunesse acadienne et qui contribue au reflet de l’Acadie sur les scènes locale, régionale, nationale et internationale.

En juin 2010, la SANB lui décernait le Prix Albert Sormany qui souligne la contribution inestimable d’une personne à l’Acadie. En 2016, elle recevait l’Ordre de Moncton pour sa contribution au développement culturel de sa ville natale.

En septembre 2017, elle est élue présidente de la Société Nationale de l'Acadie, et en juin 2018 elle devient chancelière de l'Université de Moncton.

Louise Imbeault a élevé une famille de 4 enfants et a su leur inculquer le sens du développement communautaire. Elle est maintenant une grand-maman comblée.

Louise Imbeault reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son rôle déterminant dans la vie sociale et culturelle du Nouveau-Brunswick, par sa contribution au secteur des médias et des communications, et au sein de la communauté acadienne.

 

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WalterLearning

Walter John Learning a consacré sa carrière et sa vie aux artistes et au théâtre au Nouveau-Brunswick et dans l’ensemble du Canada.

M. Learning a fondé Theatre New Brunswick – la principale troupe de théâtre anglophone de la province – il y a 50 ans en 1968. Sa vision était de créer une troupe de théâtre qui présenterait des pièces partout dans la province. Avant la création de Theatre New Brunswick, les troupes de théâtre professionnel, comme Canadian Players, venaient uniquement au Nouveau-Brunswick tous les deux ou trois ans. Cela signifie que les seules occasions de faire l’expérience du théâtre dans la province étaient par des productions amateur organisées par les écoles, les universités et les groupes communautaires.

Sous la direction de M. Learning, la Theatre New Brunswick Young Company a été mise sur pied. La Young Company continue de présenter des pièces de théâtre dans les écoles de la province et de donner aux jeunes acteurs la chance de découvrir et de développer leur talent.

M. Learning a été directeur artistique de Theatre New Brunswick de 1968 à 1978, puis de 1995 à 1999. Dans l’intervalle, il a dirigé la section du théâtre du Conseil des arts du Canada, à Ottawa. Il a aussi été directeur artistique du Vancouver Playhouse de la Colombie-Britannique et du Centre des arts de la Confédération de l’Î.-P.-É.

M. Learning est un artiste à part entière – un metteur en scène, un acteur et un dramaturge qui travaille en Amérique du Nord et en Australie depuis plus de cinquante ans. Parmi ses nombreuses productions bien connues, notons ses collaborations avec le regretté poète lauréat du Prix du Gouverneur général, Alden Nowlan, avec qui il a composé des pièces de théâtre, entre autres, The Dollar Woman, Frankenstein: The Man Who Became God, et The Incredible Murder of Cardinal Tosca. Les pièces ont été montées de nombreuses fois par des troupes de tout le continent, et The Dollar Woman fait actuellement partie du programme d’études d’anglais de la 11e année dans les districts scolaires anglophones du Nouveau-Brunswick. M. Learning et M. Nowlan ont aussi rédigé des scénarios pour la télévision et adapté leurs pièces de théâtre pour la radio de la CBC. M. Learning effectue encore régulièrement de la mise en scène à la Canberra Repertory Society en Australie et continue de jouer et de faire la mise en scène dans des théâtres partout au Canada.

M. Learning reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses réalisations dans l’art du spectacle et sa contribution à la communauté et à l’industrie théâtrales du Nouveau-Brunswick.

   

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JamesLockyer

James (Jim) Lockyer est un estimé fonctionnaire et dirigeant communautaire dont les contributions à la profession juridique ont eu un effet transformateur sur la pratique du droit au Nouveau-Brunswick.

Après avoir obtenu un B.A. de l’Université Mount Allison et un baccalauréat en droit de l’Université du Nouveau-Brunswick, il a reçu sa maîtrise en droit de l’École d’économie de Londres et un diplôme d’études approfondies de l’Université de Paris (Panthéon-Sorbonne).

En 1977, M. Lockyer a joué un rôle déterminant dans la création de la Faculté de droit de l’Université de Moncton, où il est devenu le premier professeur à temps plein. Il a été doyen de la Faculté de droit de 1984 à 1987. Il a été nommé conseiller de la reine (c.r.).

En plus d’enseigner et d’encadrer des centaines d’étudiants en droit, M. Lockyer a été à l’origine de la transplantation au Nouveau-Brunswick de l’atelier intensif en techniques de plaidoirie fort apprécié d’Osgoode Hall. Grâce à cette initiative, les avocats de la province ont accès à des connaissances et à une formation spécialisées, ce qui leur permet de plaider avec compétence au nom des citoyens, des entreprises et des organisations de la province.

En 2008, il a reçu le prix de mérite de l’American College of Trial Lawyer pour son enseignement de la plaidoirie en première instance. Il a reçu un prix Dialogue NB en 2009. Il a été président du Barreau du Nouveau-Brunswick.

M. Lockyer a siégé à titre de représentant élu tout d’abord au conseil municipal de Moncton, puis, de 1987 à 1999, à titre de député de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Lorsqu’il était député, il a occupé des postes importants au cabinet et acquis une excellente réputation dans le domaine du développement économique.

M. Lockyer a été vice-président de la campagne de l’Arbre de l’espoir de l’Hôpital Dr-Georges-L.-Dumont et président du YMCA du Grand Moncton. Il a assuré la coprésidence de la campagne TransitionElle du YMCA, qui a permis de recueillir 2,5 millions afin d’établir le Centre Jean Irving pour les femmes et les enfants, établissement bilingue visant à éliminer les obstacles à la réussite des femmes. Il a été président de la Corporation 3+ de développement économique du Grand Moncton. Il est colonel honoraire de la 8th Canadian Hussars (Princess Louise’s).

M. Lockyer reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son bénévolat extraordinaire et ses contributions exceptionnelles à la profession juridique.

 

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BeccaSchofield

Bâtir un monde plus aimable constituait l’essence de la mission de Rebecca « Becca » Schofield, dont les efforts continuent d’inspirer tant de personnes et présentent une importante contribution sociale aujourd’hui au Nouveau-Brunswick et ailleurs.

En 2015, à l’âge de 15 ans, Mlle Schofield a reçu un diagnostic de cancer du cerveau. En décembre 2016, après une chirurgie, une période de rétablissement et des mois de traitements de chimiothérapie et de radiothérapie agressifs, deux tumeurs inopérables ont été découvertes. Alors qu’elle n’avait que 17 ans, elle a appris qu’elle n’avait que de trois à douze mois à vivre.

Au lieu de profiter de ses derniers mois pour accomplir ses plus grands rêves, Mlle Schofield a indiqué à sa famille et à ses amis qu’elle souhaitait que les gens portent des gestes de gentillesse les uns envers les autres; c’est ainsi que le mot-clic #BeccaToldMeTo a vu le jour.

Depuis ses débuts, le mot-clic #BeccaToldMeTo a été utilisé partout dans le monde. Des milliers de personnes ont fait part de gestes de gentillesse qu’elles ont posés ou reçus au nom de Mlle Schofield. La demande de Mlle Schofield a amorcé un mouvement planétaire : des gens payaient un café à un étranger, donnaient du sang pour la première fois ou recueillaient des fonds pour la recherche sur le cancer pédiatrique.

En se servant de sa plateforme de façon inspirante, Mlle Schofield a lancé le défi à sa collectivité, à sa province et à son pays de faire preuve d’un peu plus de gentillesse et de réaliser à quel point la gentillesse peut se propager rapidement. Pour cette raison, la gouverneure générale lui a accordé une décoration pour service méritoire. Au Nouveau-Brunswick, le troisième samedi de septembre a été déclaré la Journée Becca Schofield en son honneur.

Mlle Schofield est décédée le 17 février 2018 à l’âge de 18 ans.

Rebecca « Becca » Schofield recevra l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour avoir inspiré les Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois à faire preuve de gentillesse et avoir unifié la province par des actes altruistes de compassion et de générosité.

 

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EdeEkevanOorschot

Le bénévolat d’Ed et Eke van Oorschot au cours des 50 dernières années a eu un impact majeur sur la vie des familles de la région du Grand Saint John.

M. et Mme van Oorschot ont joué un rôle de leadership essentiel dans la création de deux programmes communautaires bien connus : Lakewood Headstart et New Dawn Community/L’Arche Saint John.

M. et Mme van Oorschot ont lancé Lakewood Headstart après avoir constaté la nécessité d’établir un lieu de rassemblement dans la collectivité pour les enfants et les mères. Lancé à un moment où la maternelle était un service privé et où de nombreuses familles ne pouvaient pas se permettre d’offrir une éducation préscolaire à leurs enfants, le programme Lakewood Headstart se distinguait par le fait qu’il aidait les enfants à se préparer à entrer à l’école et offrait du soutien aux mères.

M. et Mme van Oorschot ont aussi participé activement au programme New Dawn Community/L’Arche Saint John, qui vise à établir des liens entre les personnes présentant une déficience intellectuelle dans la région du Grand Saint John. Dans le cadre de leur participation à L’Arche, les van Oorschot ont joué de nombreux rôles de leadership, et ils continuent encore aujourd’hui à s’investir activement dans le programme.

M. et Mme van Oorschot ont aussi participé aux activités de la Romero House, organisme sans but lucratif qui sert des milliers de repas chaque jour, et de CHARIS, organisme sans but lucratif dirigé par des bénévoles qui rénove des maisons. Ils continuent aussi de visiter des aînés dans les foyers de soins de la collectivité.

Nés aux Pays-Bas, M. et Mme van Oorschot ont immigré au Canada en 1951 et en 1950, respectivement. Ils se sont rencontrés en Ontario quelques années plus tard, puis ont déménagé au Nouveau-Brunswick. Ils résident encore aujourd’hui dans la province, soit à Black River.

M. et Mme van Oorschot reçoivent l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour leur passion exemplaire à l’égard de la justice sociale, laquelle ils entretiennent depuis de nombreuses années, ainsi que pour leur engagement à protéger les personnes vulnérables dans leur collectivité et ailleurs au Nouveau-Brunswick.

 

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EileenWallace

Eileen Wallace est une éducatrice et une philanthrope éminente dont la passion pour l’alphabétisation a changé le paysage de l’éducation de la petite enfance au Nouveau-Brunswick.

Née à Maplewood dans le comté de York, Mme Wallace a obtenu son diplôme de l’école Fredericton High School et a poursuivi ses études à l’Université du Nouveau-Brunswick, où elle a obtenu son diplôme en 1944 avec distinction en français et en mathématiques. Elle a ensuite fréquenté l’Université de Toronto où elle a obtenu un baccalauréat en bibliothéconomie, ainsi que l’Université du Michigan, où elle a obtenu une maîtrise ès arts en bibliothéconomie. Elle est ensuite allée à La Sorbonne.

Mme Wallace a été bibliothécaire en Ontario avant de se joindre au personnel du Teachers’ College du Nouveau-Brunswick en 1955 en qualité de bibliothécaire et de chargée de cours en bibliothéconomie. Lorsque le Teachers’ College s’est fusionné avec l’Université du Nouveau-Brunswick en 1973, Mme Wallace est devenue la première professeure d’alphabétisation de l’enfance et de bibliothéconomie ainsi que la première responsable du centre de ressources en éducation de l’Université.

Reconnaissant que les livres pour enfants étaient rares à l’époque, Mme Wallace a développé sa collection privée en vue de la prêter aux élèves et aux enseignants. La collection de littérature pour enfants d’Eileen Wallace a été offerte en don à la bibliothèque Harriet Irving de l’Université du Nouveau-Brunswick lorsque Mme Wallace a pris sa retraite en 1989. Il s’agit de l’une des ressources accessibles par le public les plus volumineuses du Canada permettant d’étudier comment les enfants interagissent avec les livres et les histoires. Grâce au soutien et à l’orientation d’Eileen Wallace, cette collection compte maintenant plus de 17 000 livres et microfiches – la plus importante collection à l’est de la collection Osborne de Toronto, et la seule qui retrace l’histoire et l’héritage de la culture des textes imprimés pour les enfants et jeunes adultes du Canada atlantique. Mme Wallace demeure un membre actif du comité consultatif de la collection.

En 1998, la lieutenante-gouverneure a remis à Mme Wallace le Prix pour l’alphabétisation de la petite enfance en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à l’éducation des enfants. En 2001, Mme Wallace a reçu un doctorat honorifique en lettres de l’Université du Nouveau-Brunswick pour son engagement indéfectible à l’égard de l’alphabétisation, de l’éducation de la petite enfance et des valeurs humaines.

Mme Wallace reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses réalisations avant-gardistes en éducation bilingue et son influence exceptionnelle dans le domaine de l’alphabétisation de l’enfance.