Les noms des récipiendaires 2017 de l'Ordre du Nouveau-Brunswick ont été rendus publics dans le cadre des célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick.
L'Ordre vise à reconnaître des résidents actuels du Nouveau-Brunswick, ou d'anciens résidants de longue durée, qui ont accompli des réalisations peu communes dans tout domaine et qui ont contribué de façon exceptionnelle au mieux-être de la province et de sa population sur le plan social, culturel ou économique.
Measha Brueggergosman est une soprano de renommée mondiale et une chanteuse ayant des dons et une intensité extraordinaires, ce qui lui permet d’offrir des réinterprétations d’œuvres opéra, de jazz et de gospel. Ses spectacles artistiques lui ont valu des accolades tant au Canada que dans le monde entier.
Mme Brueggergosman a entrepris son parcours musical en chantant dans les chorales de son église locale et de son école primaire. Elle a commencé sa formation vocale à l’âge de sept ans. En 1999, elle a obtenu un baccalauréat en musique de l’Université de Toronto. Elle s’est ensuite réinstallée à Dusseldorf, en Allemagne, où elle s’est vu décerner une maîtrise en musique de la Robert Schumann Hochschule.
Elle a travaillé avec bon nombre des meilleurs orchestres nationaux et internationaux. Elle est montée sur scène avec l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre du Centre national des arts, l’Orchestre symphonique de Boston et l’Orchestre symphonique de Londres, entre autres.
Mme Brueggergosman a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux, dont le Grand Prix au Concours musical international de Montréal de 2002 des Jeunesses musicales, et des prix au Concours international de chant de Wigmore Hall, à Londres, au Concours international de musique de la reine Sonja, à Oslo, et au Concours international de musique de l’ARD, à Munich. Elle a obtenu une prestigieuse bourse du Conseil des Arts du Canada ainsi que la Bourse Chalmers de formation en arts de la scène. « Surprise », son premier enregistrement avec Deutsche Grammophon, lui a valu le Prix Juno en 2008 pour le meilleur album classique de l’année.
Elle a participé à de nombreuses activités spéciales, dont les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Vancouver, les célébrations de la fête du Canada sur la Colline parlementaire, la Conférence internationale sur le sida à Toronto, et un Royal Command Performance pour la reine Elizabeth II.
En 2007, Mme Brueggergosman est devenue l’ambassadrice de bonne volonté de la Fondation pour la recherche médicale en Afrique, organisme de bienfaisance qui travaille afin d’améliorer la santé en Afrique.
Tout au long de sa prestigieuse carrière et de ses voyages dans le monde, elle a été fière d’affirmer qu’elle est originaire du Canada atlantique, faisant valoir le paysage culturel particulier et les communautés artistiques qui existent dans les Maritimes.
Measha Brueggergosman reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses réalisations dans les arts de la scène et ses contributions au milieu musical et à l’industrie de la musique au Nouveau-Brunswick.
Normand Caissie, âgé de 64 ans, réside à Richibucto depuis 59 ans. Il est né dans une famille d'entrepreneurs dont son père et son grand-père ont tous deux établi et dirigé des entreprises prospères dans la région du comté de Kent.
Après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires de l'Université de Moncton en 1975, il a d’abord occupé des postes dans le secteur bancaire et dans une entreprise de distillation avant de lancer l’entreprise Imperial Manufacturing Group à Richibucto. Au cours des 38 dernières années, il a transformé sa simple usine de quatre employés se spécialisant d’abord en conduits et en tôlerie, en une entreprise de fabrication de renommée mondiale qui emploie maintenant plus de 1 000 personnes dont la plupart sont des employés locaux. L’entreprise crée une variété de produits de CVAC et de bâtiments dans huit établissements au Canada et aux États-Unis et est un membre du Club Platine des Sociétés les mieux gérées au Canada. M. Caissie contribue aussi activement au secteur de l'immobilier commercial par l'intermédiaire de sa société M. A. Commercial Properties qui détient un portefeuille immobilier de plus de 715 000 pieds carrés situé au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et en Ontario.
M. Caissie comprend et reconnaît l'avantage concurrentiel du Nouveau-Brunswick, ce qui lui a permis de faire grandir et prospérer son entreprise et de concurrencer dans un marché international. Par son soutien continu de l'institut Wallace McCain et son travail avec le Conseil d’entreprises du Nouveau-Brunswick, il s'est avéré un grand défenseur de nouvelles entreprises et de jeunes entrepreneurs dans la province.
Son esprit entrepreneurial est reconnu par diverses organisations. Normand Caissie est un lauréat du Prix d’Entrepreneurship au Canada atlantique, a été nommé à deux occasions Entrepreneur de l’année par Ernst & Young, a reçu le prix Entreprise de l’année du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, a été choisi Ancien de l’année et est titulaire d’un doctorat honorifique en administration des affaires de l’Université de Moncton. En 2010, il a été intronisé au temple de la renommée du Canadian Hardware & Houseware Manufacturers Association et, en 2011, il a été admis au Panthéon des affaires des Jeunes Entreprises Nouveau‑Brunswick.
Normand Caissie reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour son travail remarquable dans le développement économique de sa communauté et de la province du Nouveau-Brunswick.
En 2001, Susan Chalmers-Gauvin décide de réaliser son rêve : établir une compagnie de ballet professionnel au Nouveau-Brunswick. Sa passion et sa vision afin de mettre en œuvre cette institution culturelle sont les principales raisons pour lesquelles les Néo-Brunswickois peuvent apprécier les merveilleux spectacles professionnels aujourd’hui donnés par le Ballet-théâtre atlantique du Canada. Établie à Moncton, il s’agit de la seule compagnie de ballet professionnel à l’est de Montréal.
Mme Chalmers-Gauvin est une visionnaire, qui préconise la formation de liens solides entre les arts et la collectivité, améliorant ainsi le potentiel économique de la province ainsi que notre diversité culturelle et notre excellence artistique sur les scènes dans le monde entier. Le Ballet-théâtre atlantique donne régulièrement des spectacles au Canada et aux États-Unis et présente souvent son répertoire en France, en Belgique et en Allemagne.
Mme Chalmers-Gauvin a agrandi le Ballet-théâtre atlantique du Canada pour encourager les enfants et les jeunes au moyen de plusieurs programmes novateurs comme le ballet dans les écoles, mettant l’accent sur le savoir-faire physique à l’intention des enfants de la maternelle, et le programme d’arts après l’école. Nouvellement établi, son centre pour les arts et l’éducation invite et encourage les jeunes à rêver d’une carrière professionnelle dans les arts de la scène.
Le ballet Ombres de violence a été présenté dans les écoles et les collèges à la grandeur du Canada et a contribué à diffuser l’important message au sujet de la violence entre partenaires intimes et dans les fréquentations aux étudiants.
Avant le Ballet-théâtre atlantique du Canada, Mme Chalmers-Gauvin a formé sa propre entreprise pour aider les collectivités autochtones du Nouveau-Brunswick à élaborer des services de soins de santé, des centres de ressources pour les familles et des programmes d’action communautaire à l’intention des enfants au Canada atlantique. Elle a aussi été directrice provinciale des soins à domicile auprès de la Croix-Rouge canadienne.
Mme Chalmers-Gauvin est très reconnue pour ses réalisations, ayant reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université du Nouveau-Brunswick et un prix pour son succès dans le domaine de l’exportation. Elle a aussi été nommée au palmarès des meilleures PDG par l’Atlantic Business Magazine, l’une des 100 femmes les plus influentes du Canada par le Réseau des femmes exécutives, lauréate parmi les Femmes de mérite de YMCA et champion de la diversité culturelle par le Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick. Elle a aussi reçu le prix de la Fondation Muriel McQueen Fergusson.
Susan Chalmers-Gauvin reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour sa passion et sa vision qui l’ont amenée à former la première compagnie de ballet professionnel du Canada atlantique, améliorant ainsi le potentiel économique de la province ainsi que notre diversité culturelle et notre excellence artistique.
L’honorable Erminie J. Cohen est une militante pour la justice sociale renommée et respectée qui a œuvré sans relâche pendant des décennies à l’amélioration du bien-être social et économique des citoyens les plus vulnérables du Nouveau‑Brunswick.
Erminie J. Cohen a commencé sa longue carrière en défense des intérêts et en réduction de la pauvreté tôt dans la vie, siégeant à plusieurs conseils et comités en tant que membre de la collectivité juive de Saint John. En 1978, elle a été nommée au premier Conseil consultatif sur la condition de la femme du Nouveau-Brunswick, ce qui l’a amenée à fonder l’organisme sans but lucratif « Saint John Women for Action », plateforme qui mènera à la création d’un refuge local pour les femmes battues et leurs enfants. Mme Cohen a aussi siégé au Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme et est membre fondatrice du conseil de Hestia House qui offre un refuge aux femmes battues et à leurs enfants dans un cadre sécuritaire.
En 1993, Mme Cohen a été nommée au Sénat du Canada. En tant que représentante de la division sénatoriale de Saint John, elle deviendra rapidement connue pour sa compassion, son militantisme et ses publications sur la réduction de la pauvreté, luttant afin d’interdire la discrimination fondée sur la condition sociale en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne.
Après son travail au Sénat, Mme Cohen est devenue une des fondatrices et une des présidentes de la Fondation du Nouveau‑Brunswick pour l’adoption. Sous sa direction, la Fondation a réussi à augmenter de 100 % le nombre d’adoptions d’enfants du système de foyers d’accueil de la province, donnant une impulsion au mouvement et aidant plus de mille enfants à trouver leur famille et leur foyer permanents.
Parmi ses nombreuses distinctions, mentionnons l’Ordre du Canada, le prix humanitaire de la Croix-Rouge canadienne, le prix humanitaire de l’Armée du Salut, les médailles du jubilé d’argent, d’or et de diamant de la Reine et, plus récemment, un prix Paul Harris. Mme Cohen est également récipiendaire d’un doctorat honorifique en droit de l’Université du Nouveau-Brunswick (Saint John).
Mme Cohen a siégé à un nombre incalculable de comités et de conseils, dont la Commission de la capitale nationale, le conseil d’administration de l’Hôpital St. Joseph, Hestia House et Human Development Council. Elle a aussi été présidente d’Opéra Nouveau-Brunswick. À l’âge de 91 ans, Mme Cohen continue à activement faire du bénévolat dans sa collectivité et est une source d’inspiration pour tous ceux qui la connaissent.
Erminie J. Cohen reçoit l’Ordre du Nouveau‑Brunswick pour sa contribution remarquable à l’adoption, pour son dévouement et son engagement vis-à-vis du bénévolat et pour sa volonté empathique à contribuer à changer les vies des citoyens les plus vulnérables du Nouveau‑Brunswick.
Richard J. Currie est très respecté pour son soutien généreux de nombreuses causes au Nouveau-Brunswick et pour le temps, l’énergie et les compétences en leadership qu’il a consacrés à l’amélioration de sa collectivité, de sa province et de son pays.
En 1955, il a démarré ses études en génie chimique à l’Université du Nouveau-Brunswick en tant que titulaire de la bourse Beaverbrook. Après avoir obtenu son diplôme, il est devenu contremaître au raffinage du sucre auprès de l’Atlantic Sugar Refineries à Saint John. Il a quitté ce poste pour obtenir une maîtrise en administration des affaires à Harvard. En 1972, il est devenu vice-président chez Loblaws avant d’être nommé vice-président directeur en 1974 et président en 1976. Pendant 25 ans, il a travaillé pour faire de Loblaw’s le plus grand détaillant alimentaire du Canada. M. Currie a agi comme administrateur d’un grand nombre des plus grandes organisations du Canada, et, en 2002, Entreprises Bell Canada l’a nommé président de son conseil d’administration.
Outre sa carrière dans le milieu des affaires, M. Currie a siégé au conseil d’administration d’un grand nombre d’établissements d’enseignement, d’organismes de bienfaisance et d’institutions culturelles. Il a reçu de nombreux prix pour sa contribution à ces institutions dont le prix du PDG de l’année du Canada. Il a été intronisé au Temple de la renommée de l’entreprise canadienne et a été nommé l’un des dix meilleurs PDG de l’histoire du Canada par The Globe and Mail. En 2015, il a reçu le Prix humanitaire de l’année pour la province du Nouveau-Brunswick.
Depuis 2004, il est officier de l’Ordre du Canada.
Les contributions de M. Currie au bien-être économique et social de notre province s’étendent bien au-delà de sa carrière professionnelle. Il a notamment manifesté un soutien indéfectible à l’égard de l’Université du Nouveau-Brunswick et a défendu de façon exceptionnelle les intérêts de celle-ci. En mai 2003, il est devenu le cinquième chancelier contemporain de l’UNB. Cette même année, il a modifié les bourses renouvelables Blake-Kirkpatrick pour étudiants de premier cycle (maintenant appelées les bourses Currie) de façon à les rendre parmi les bourses les plus importantes du Canada. Il a aussi été le moteur et le principal bailleur de fonds du Currie Center sur le campus de Fredericton de l’UNB, centre de sports universitaires, de santé physique et de loisirs à l’intention des Néo-Brunswickois et lieu spécial pour les cérémonies de remise des diplômes depuis son ouverture en 2011. En 2014, il a aidé à faire réparer et rénover le kiosque à musique historique du square King à Saint John, sa ville natale. En 2017, il a construit la galerie abstraite, moderne et contemporaine, la salle Elizabeth A. Currie sur les verts, à l’intérieur de la galerie d’art Beaverbrook qui a été agrandie.
Richard J. Currie reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son dévouement vis-à-vis de nos institutions culturelles et de l’enseignement public et pour le soutien important qu’il a manifesté à leur égard.
Né en Finlande et résidant à Trout Brook près de Miramichi, le capitaine Ray Kokkonen, CD, est un vétéran décoré des Forces canadiennes qui a servi pendant 38 ans avant de devenir un bénévole à temps plein qui se porte à la défense des intérêts des vétérans canadiens et fait la promotion du biathlon.
Après avoir pris sa retraite en 1996, M. Kokkonen n’a pas cessé de travailler au nom des vétérans. Il est le président actuel de l’Association canadienne des vétérans pour le maintien de la paix et est depuis longtemps reconnu comme étant la clé de la réussite et de la longévité de l’Association. De plus, M. Kokkonen est un membre très actif de la Légion royale canadienne et membre d’un groupe consultatif ministériel d’Anciens Combattants Canada.
Outre ses activités de défense des intérêts des vétérans, M. Kokkonen a joué un rôle exceptionnel dans la promotion du biathlon au Nouveau‑Brunswick. Il a été élu à des postes supérieurs auprès de l’Union internationale de biathlon, dont il est actuellement auditeur. Il a assumé de telles fonctions pendant 34 ans. Il a été un officiel de haut niveau à neuf Jeux olympiques. Il a connu deux mandats comme président de Biathlon Canada et a été président de Biathlon Nouveau-Brunswick pendant 17 ans. Par sa passion et son dévouement vis-à-vis du sport en tant qu’athlète, administrateur et expert, il a aidé à créer et à soutenir la communauté de biathlon au Nouveau-Brunswick. Par exemple, il a acquis un grand nombre d’événements importants pour Charlo, au Nouveau-Brunswick, dont quatre championnats canadiens, ce qui s’est traduit par d’importantes retombées économiques sur la collectivité. Il a aussi formé des centaines d’officiels du biathlon dans la province.
La liste des réalisations de M. Kokkonen est longue et comprend son intronisation dans la catégorie des bâtisseurs au Temple de la renommée olympique du Canada, au Temple de la renommée des sports des Forces armées canadiennes et au Temple de la renommée d’Officiels Sportifs Canada. Il est titulaire du certificat de mérite du gouvernement du Canada et a été récipiendaire de la Mention élogieuse du ministre des Anciens combattants et de la Mention élogieuse de l’ombudsman des vétérans. La Médaille de jubilé de diamant lui a été décernée au cours de la première cérémonie de remise pour souligner ses importantes contributions aux Forces canadiennes et aux vétérans. Il est aussi lauréat de la Médaille du jubilé d’argent et de la Médaille Canada 125.
M. Kokkonen est connu pour son leadership, son expertise, sa diligence, son mentorat et sa détermination. Raimo Kokkonen reçoit l’Ordre du Nouveau‑Brunswick pour son bénévolat exemplaire, son engagement à l’avancement du biathlon dans la province et son service remarquable dans le soutien des vétérans.
Pendant plus d’une cinquantaine d’années, Donat Lacroix transmet sur scène les rêves, les réalités et les préoccupations des Acadiens et des gens du Nouveau‑Brunswick. L’énergie et la poésie véhiculées par ses chansons, l’authenticité de leurs paroles et la relation unique et sincère que le chanteur a cultivée avec des auditoires de partout dans la province et au-delà ont fait de lui un fier ambassadeur de la culture acadienne et une source d'inspiration pour tous.
M. Lacroix a chanté devant des milliers de personnes au Canada, aux États‑Unis et en Europe. Au cours de sa carrière comme chanteur et auteur-compositeur qui s'étale sur plus d’une cinquantaine d’années, il a offert plus de mille spectacles dans le monde et a composé plus d’une centaine de chansons, dont certaines sont devenues de puissants hymnes chez les Acadiens. M. Lacroix chante à propos de l’Acadie, de la mer, de la pêche et des gens de sa région. Ses chansons font partie du patrimoine acadien, et il en va de même pour M. Lacroix, leur compositeur.
Au cours des 55 dernières années, il a participé au Festival acadien de Caraquet. Pionnier des chansons acadiennes, il est l’auteur et le compositeur de la chanson-thème du festival « C’est fête au royaume du poisson! ».
En 2008, Donat Lacroix a été nommé Officier de l’Ordre du Canada pour ses efforts visant à faire connaître la culture et les traditions acadiennes au moyen de ses chansons et de ses poèmes. Il a aussi reçu le prix Stompin’ Tom de l’Association de la musique de la côte est pour sa contribution remarquable à la musique. Il est aussi lauréat d’une Médaille du jubilé d’or et d’une Médaille du jubilé de diamant remises par le gouverneur général du Canada.
Outre ses réalisations impressionnantes, M. Lacroix a connu une carrière académique, jouant un rôle important dans l’éducation en français des adultes au Nouveau‑Brunswick et a travaillé comme pêcheur professionnel pendant plus d’une quarantaine d’années.
Donat Lacroix reçoit l’Ordre du Nouveau‑Brunswick pour sa contribution exceptionnelle dans le but de faire connaître la culture et les traditions acadiennes et francophones par sa musique.
Dr Michael Perley est un médecin de famille dévoué et passionné qui a consacré sa carrière à la défense des droits et des intérêts des collectivités des Premières Nations, tout en favorisant et en améliorant les soins de santé dans les régions rurales du Nouveau‑Brunswick.
En 1980, le Dr Perley est devenu le premier membre de la collectivité des Premières Nations à obtenir un diplôme d’une école de médecine au Canada atlantique. Après l’obtention de son diplôme, il est retourné au Nouveau‑Brunswick où il a commencé à offrir des services fort nécessaires, en tant que médecin de famille, à la collectivité de la Première Nation de Tobique et dans les régions voisines. Ayant vu le jour dans un bureau composé de deux salles, le service s’est rapidement développé sous sa direction, pour devenir aujourd’hui le Negotkuk Wellness Center, établissement reconnu à l’échelle nationale qui emploie divers professionnels de la santé, dont des infirmières, des travailleurs en santé communautaire et du personnel de soutien administratif.
Consacrant son temps à deux collectivités des Premières Nations, le Dr Perley est aussi réputé pour son rôle d’éducateur et sa pratique de la médecine familiale. Sous sa direction, plusieurs jeunes médecins ont connu la satisfaction qu’apporte la pratique de la médecine dans des collectivités rurales étroitement unies.
Que ce soit sur les premières lignes de sa pratique médicale ou dans les coulisses, offrant des conseils au sujet de programmes de santé, le Dr Perley a consacré une trentaine d’années à sauver des vies, à éliminer des obstacles et à améliorer le système de santé du Canada. Il siège à plusieurs comités nationaux, dont l’Association nationale autochtone du diabète, le Comité directeur du système national de surveillance du diabète, le Comité fédéral de pharmacologie et de la thérapeutique et le Comité consultatif sur l’évaluation de l’utilisation des médicaments des SSNA. En 2012, il a été nommé médecin de famille de l’année par la Dalhousie Medical Alumni Association et a été président du Collège des médecins et des chirurgiens du Nouveau‑Brunswick.
Le Dr Michael Perley reçoit l’Ordre du Nouveau‑Brunswick pour ses contributions à la communauté médicale de la province et à l’avancement des intérêts des collectivités des Premières Nations de la province et de partout au pays.
Homme d’affaires exemplaire et impressionnant, Léopold Thériault est un grand bâtisseur et philanthrope. Il est aussi un chef de file exceptionnel dans la fabrication de structures d’acier.
Avec les années, à partir du jeune âge de 13 ans, M. Thériault a entrepris de gravir la longue échelle du succès et aujourd’hui, fort de plus d’une cinquantaine d’années d’expérience, il est un expert reconnu dans l’industrie sidérurgique au Canada. Comptant plus de 150 employés à temps plein et une centaine d’employés saisonniers, son entreprise s’est taillé une réputation sur la scène internationale, ayant entrepris des projets dans plusieurs pays dans le monde entier.
Bien plus qu’un homme d’affaires habile, M. Thériault est aussi un généreux bienfaiteur qui participe activement au développement économique et socioculturel de la collectivité. Au cours des dix dernières années, il a accordé un soutien financier à plus d’une soixantaine d'organismes actifs dans les domaines de la santé, du sport et des loisirs, des arts, de la culture et de l’entraide communautaire. Bien qu’il ait touché par ses contributions à tous les aspects de la vie communautaire, il a toujours eu un intérêt particulier pour les sports et la jeunesse.
Durant sa carrière, M. Thériault a reçu un grand nombre de prix et de distinctions honoraires, dont le prix Citoyen émérite de l’année de la Fête du Nouveau-Brunswick, le Prix de l’entreprise de l’année de la région du Grand Tracadie de l’Association des gens d’affaires du Grand Tracadie Inc., le Prix de l’entreprise de l’année du Conseil économique du Nouveau-Brunswick et le Prix de l’entreprise de l’année des Lauriers de la PME dans la catégorie du développement rural. Il a aussi été nommé ambassadeur de la ville de Tracadie-Sheila.
Il a aussi été reconnu dans le secteur de l’éducation postsecondaire, ayant été nommé à l’Ordre des régents et régentes de l’Université de Moncton et membre à vie de l’Association des anciens, anciennes et amis de l’Université de Moncton, campus de Shippagan. En 2013, M. Thériault s’est vu conférer un doctorat honorifique en ingénierie.
Ce dernier est extrêmement fier de sa famille et on ne pourrait passer sous silence les contributions de son ex-épouse Alma, mère de Donald, Serge et Berthe et de Lisette Maltais, mère de Gabrielle. La participation de ses 4 enfants dans les entreprises familiales, ses 7 petits-enfants et son arrière petit-enfant sont tous et toutes des sources de motivation qui le poussent encore à performer.
Léopold Thériault reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son leadership exceptionnel dans la fabrication de structures d’acier et pour sa générosité légendaire, son engagement communautaire et son dévouement envers la jeunesse.
Jacqueline Webster est à la fois une pionnière dans le domaine du journalisme dans la province et un exemple de narratrice dévouée qui s’efforce de mettre en lumière les enjeux importants dans ses chroniques, ses reportages et son activisme.
Mme Webster a entamé sa carrière dans les années 1960 comme journaliste au Telegraph Journal, à Saint John. Elle a dû surmonter de nombreux obstacles fondés sur le genre pour que les gens la respectent. Sa grande capacité à comprendre l’actualité et sa détermination à la présenter l’ont aidée à réussir dans les médias. Pendant sa carrière, elle a travaillé pour de nombreuses publications dans la province et au pays, entre autres The Fredericton Daily Gleaner, The National Post, Maclean’s Magazine, The Globe and Mail, The Times, The London Daily Express, The Vancouver Sun et Star Weekly. Elle a souvent été invitée à l’émission Morningside de Peter Gzowski et, au cours de ses années à la retraite, elle était l’une des chroniqueuses les plus connues de la province.
Mme Webster ne s’est jamais pliée aux conventions et aux traditions sociales. Elle est pionnière dans le domaine des droits de la femme, ayant réussi à jongler avec les études en droit, l’écriture, le journalisme, les affaires et la maternité avec intelligence, l’humour et la compétence.
Ses nombreux liens dans le milieu journalistique canadien lui ont permis de présenter sa province natale au reste du pays en faisant appel à ses talents de narratrice incomparables. Grâce à ses idées et à son intelligence, elle est devenue l’une des chroniqueuses les plus connues de la province ainsi que commentatrice politique très respectée.
Le prestigieux prix d’excellence Eldred Savoie pour l’ensemble des réalisations en journalisme néo-brunswickois lui a été décerné en 2011 en reconnaissance de son travail journalistique. Mme Webster a aussi reçu la prestigieuse bourse Beaverbrook et une bourse de l’Entraide universitaire mondiale du Canada dans les années 1950. Elle est aussi récipiendaire de la Médaille du jubilé d’or de la Reine et du 1972 Writers Digest Fiction Award.
Jacqueline Webster reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son influence sur la vie sociale et culturelle au Nouveau-Brunswick par ses contributions dans le domaine du journalisme.