Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Les noms des récipiendaires 2023 de l'Ordre du Nouveau-Brunswick ont été rendus publics.

L'Ordre vise à reconnaître des résidents actuels du Nouveau-Brunswick, ou d'anciens résidents de longue durée, qui ont accompli des réalisations peu communes dans tout domaine et qui ont contribué de façon exceptionnelle au mieux-être de la province et de sa population sur le plan social, culturel ou économique.


 

Biographies des récipiendaires

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Catherine Akagi, mairesse suppléante de Saint Andrews, se fait appeler Kate par les résidents de la collectivité. Elle est réputée pour sa générosité, son discernement, son empathie et son empressement à aider les gens, à faire de la sensibilisation et à prendre les rênes quand on a besoin d’elle.

Mme Akagi, originaire de Saint Andrews, est retournée enseigner dans sa ville natale après ses études en éducation à l’Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton. Elle a enseigné à la Vincent Massey Elementary School pendant plus de 30 ans. Elle avait à cœur d’innover pour aider ses élèves et d’intégrer des projets de bricolage d’inspiration autochtone, acadienne et loyaliste à son programme.

Après sa retraite de l’enseignement, Mme Akagi s’est jointe au New Brunswick Community College, où elle a coordonné les services pour les étudiants autochtones. Elle a tissé des liens et bâti des ponts avec la communauté en organisant des activités autochtones et des rassemblements, notamment en l’honneur des Sœurs par l’esprit, de la Journée nationale des peuples autochtones et de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Mme Akagi a siégé à de nombreux conseils d’organismes communautaires et comités à Saint Andrews et dans le comté de Charlotte et a été mairesse suppléante de 2012 à 2016, fonction qu’elle occupe de nouveau depuis 2021. Elle est guide bénévole en histoire autochtone au lieu historique Ministers Island, où sont exposés des artéfacts lui appartenant. Elle fait également du bénévolat, notamment dans des écoles du district scolaire Anglophone South et auprès du New Brunswick Community College, et auprès des organismes Kairos Blanket Exercices et Charlotte County Dial-A-Ride. Elle donne toujours son temps sans compter pour venir en aide à ses concitoyens.

Mme Akagi est membre de longue date de l’église Church of Saint Andrew, où elle participe aux programmes pour les aînés. Elle participe aussi aux activités d’autres églises de la région.

Son dévouement envers sa communauté en tant que bénévole, pédagogue et point de liaison avec les Autochtones est une source d’inspiration pour tous ceux qui la rencontrent.

Catherine Akagi reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son engagement exceptionnel envers l’éducation, pour son militantisme autochtone et pour son engagement communautaire hors du commun.

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Citoyen bien connu de Fredericton, Bud Bird a mené une brillante carrière d’entrepreneur, a été élu aux trois ordres de gouvernement et a mené à bien de nombreux projets communautaires en tant que bénévole.

Il a fondé J.W. Bird and Company Ltd. (Bird-Stairs) en 1958, il y a de cela 65 ans, et a depuis dirigé de nombreuses entreprises néo-brunswickoises et canadiennes. Il était un directeur principal d’Enbridge Gaz Nouveau-Brunswick lorsque la franchise de distribution a été accordée à l’entreprise en 1999, et il a été intronisé au Temple de la renommée des affaires du Nouveau-Brunswick en 2011.

Avec sa femme Peggy, maintenant décédée, la famille Bird a fait de généreuses contributions à de nombreuses œuvres de charité. Ils sont d’ailleurs les deuxièmes lauréats du prix Philanthropy in Action (philanthropie en action) de la Fondation communautaire de Fredericton.

Maire de Fredericton de 1969 à 1974, M. Bird a contribué à la fusion de la ville avec plusieurs municipalités environnantes. Il s’est également efforcé de mieux faire connaître et apprécier les valeurs du bilinguisme et de la diversité culturelle, de sorte que Fredericton soit clairement reconnue comme la capitale de tous les Néo-Brunswickois et de toutes les Néo-Brunswickoises.

Lors de son mandat à titre de ministre des Ressources naturelles de 1978 à 1982, M. Bird a fait adopter unanimement par l’Assemblée législative la Loi sur les terres et forêts de la Couronne, loi avant-gardiste qui est aujourd’hui considérée comme un modèle de gestion des forêts de la Couronne. Au cours de cette période, il a également présenté le concept d’étiquetage de la récolte pour la conservation du saumon sauvage de l’Atlantique ainsi que les pratiques de remise à l’eau qui sont toujours utilisées.

En 1994, après avoir siégé à titre de député fédéral pendant cinq ans, M. Bird a accepté de participer bénévolement à la fondation de la Corporation de développement économique du Grand Fredericton, un moteur de promotion de l’activité économique dans toutes les municipalités de la région de la capitale. La corporation a piloté plusieurs initiatives fructueuses, notamment la création du Parc du savoir en partenariat avec l’Université du Nouveau-Brunswick.

Dans les années suivantes, il a été président de la Miramichi Salmon Association et directeur de la Fédération du saumon atlantique. Tirant partie de ses activités de conservation et en partenariat avec le chef de la Première Nation de Metepenagiag Noah Augustine, maintenant décédé, M. Bird a cofondé le First Nations and Business Liaison Group, un forum qui a été actif pendant de nombreuses années et qui visait la réconciliation et la bonne volonté. En 2004, il a reçu le Prix du lieutenant-gouverneur pour la conservation du saumon sauvage de l’Atlantique.

Reconnu comme un citoyen émérite par la chambre de commerce de Fredericton, M. Bird s’est également vu décerner un grade honorifique de l’Université du Nouveau-Brunswick en 1987 et a été nommé Officier de l’Ordre du Canada en 2001.

J.W. Bud Bird reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses activités entrepreneuriales, politiques et caritatives qui ont eu d’importantes retombées au Nouveau-Brunswick et au Canada.

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isabelle-mckee-allain

Militante engagée envers l’avancement des femmes francophones et acadiennes et pionnière en sociologie, Isabelle McKee-Allain, originaire de Bouctouche, travaille depuis plus de 40 ans à faire progresser l’égalité et la justice sociale.

Diplômée de l’Université de Moncton, de l’Université Laval et de l’Université de Montréal, Mme McKee-Allain a fait carrière à l’Université de Moncton en tant que professeure de sociologie. En 1996, elle devient la première femme à être nommée doyenne dans cette institution, d’abord de la Faculté des sciences sociales puis, en 2001, de la nouvelle Faculté des arts et des sciences sociales.

Elle est auteure et co-auteure de plus d’une cinquantaine de publications régionales, nationales et internationales en lien avec la société acadienne. Ayant traité principalement des femmes, du système éducatif, et des communautés religieuses, ses écrits et recherches ont permis à la société acadienne et francophone minoritaire de se développer.

Elle a siégé à plusieurs comités et organismes visant l’égalité et la justice sociale, dont l’Institut canadien de recherche sur les femmes; l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques; le Comité de rédaction de la revue Recherche féministes et celui de la revue d’analyse politique Égalité; la Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick; le Bureau de direction du Sénat académique de l’Université de Moncton; et divers comités du vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, notamment sur la santé et sur les études et les minorités linguistiques. Elle a également été membre fondatrice du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick.

À sa retraite, Mme McKee-Allain a continué à offrir de son temps à plusieurs organismes de la communauté, comme le Salon du livre de Dieppe, la Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick., la Fondation Marichette et la Fondation du théâtre l’Escaouette. D’ailleurs, en 2020, elle a été reconnue par la lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick parmi les femmes qui ont contribué à l’avancement de l’égalité des genres au Nouveau-Brunswick. Elle a également été reconnue comme leader par l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne, comme « bénévole remarquable » par la Ville de Dieppe et, plus récemment, comme   « ancienne de renom » par la Fondation du Collège Saint-Joseph pour sa contribution à la modernité de l’Acadie.

Elle et son conjoint, Greg Allain, habitent à Dieppe et sont les parents de deux enfants adultes et grands-parents de trois petits-enfants.

Isabelle McKee-Allain reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick en reconnaissance de son profond engagement et de son parcours exceptionnel en tant que professionnelle dévouée à l’avancement de l’égalité des femmes, de la justice sociale et de la culture francophone et acadienne au Nouveau-Brunswick.

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Née à Woodstock, Joanne McLeod a vécu à Canterbury pendant son enfance. Elle est une avocate et activiste reconnue comme la première personne paraplégique diplômée de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB). Elle y a obtenu son premier baccalauréat, avant d’obtenir son diplôme de la Faculté de droit de l’UNB. Après l’obtention de son diplôme en droit, elle s’est jointe au ministère de la Justice et, après trois ans, est devenue la première femme nommée registraire adjointe de la Cour d’appel du Nouveau-Brunswick.

Dans les années 1960, Mme McLeod a abordé le maire de Fredericton au sujet de l’ajout de bateaux de trottoir, qui ont très vite commencé à être aménagés un peu partout dans la ville. Ces abaissements de trottoir permettent aux personnes en fauteuil roulant d’avoir accès au trottoir en toute autonomie. Au fil du temps, ces bateaux de trottoir sont devenus la norme dans la construction de trottoirs dans toutes les villes. De plus, pendant cette même période, Mme McLeod a demandé à la direction de l’Hôtel Lord Beaverbrook, de Fredericton, d’installer des rampes d’accès pour passer du rez-de-chaussée aux autres étages. Celles-ci sont aussi progressivement devenues la norme dans les édifices publics.

En 1965, Mme McLeod a été nommée directrice générale de la division du Nouveau-Brunswick de l’Association canadienne des paraplégiques (ACP), devenant ainsi la première femme à occuper ce poste au sein de la fédération de l’ACP.

Entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1990, elle a été conseillère juridique à la Commission des droits de la personne. En tant que directrice générale de l’ACP et avocate, Mme McLeod a continué de soutenir activement les droits des personnes ayant un handicap et de promouvoir l’adoption de principes d’accessibilité et d’inclusion auprès de la Ville de Fredericton, du gouvernement du Nouveau-Brunswick et ailleurs au Canada.

Elle a reçu l’Ordre du Canada et la Médaille du jubilé de platine de la reine; elle est titulaire d’un doctorat honorifique en sciences sociales de l’Université de Moncton et lauréate d’un prix individuel pour sa contribution exemplaire à la promotion des droits de la personne de l’International Association of Human Rights Agencies ainsi que de plusieurs autres prix d’excellence.

Joanne E. McLeod reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick en reconnaissance du dévouement dont elle a fait preuve toute sa vie envers l’amélioration des conditions pour les personnes paraplégiques et les personnes à mobilité réduite. Pendant plus de 60 ans, elle a été une championne et une pionnière de l’amélioration de la qualité de vie des personnes ayant un handicap dans sa collectivité, au sein de la province et partout au pays.

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