Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a adopté la Loi sur la Commission de la gouvernance locale qui crée un organisme indépendant au Nouveau-Brunswick qui gérera à la fois les aspects d’enquête et juridictionnels en matière de gouvernance locale. La loi entrera en vigueur à une date fixée par proclamation
Lire l'acteAu cours du processus de consultation dans le cadre de l’initiative de réforme de la gouvernance locale, il est apparu clairement qu’un organisme indépendant était nécessaire. La loi crée un organisme indépendant qui sera chargé d’examiner et d’évaluer les questions touchant l’administration et la gouvernance d’entités locales et régionales, telles qu’identifiées dans la loi, notamment les gouvernements locaux, les commissions de services régionaux et les districts ruraux, et de statuer et de faire des recommandations à ce sujet.
Cet objectif a été défini à l’origine dans le Livre blanc.
Actuellement, il n’existe pas d’organisme unique responsable des questions d’enquête, de surveillance et juridictionnelles relatives à la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick. Au lieu de cela, les organismes suivants partagent cette responsabilité :
Le ministre des Gouvernements locaux ou le lieutenant-gouverneur en conseil prennent également des décisions sur des questions importantes, telles que les audits et la supervision.
La Commission, qui sera composée d’un président et d’au moins quatre membres, sera chargée de toutes les fonctions d’administration, d’enquête, d’information et de consultation, telles que :
La Commission d’appel en matière d’évaluation et d’urbanisme sera rebaptisée et deviendra un tribunal. Ce tribunal, également dirigé par un président, relèvera de la Commission tout en restant indépendant et exercera des fonctions juridictionnelles connexes, notamment en ce qui concerne les appels.
Le ministre des Gouvernements locaux locale s’occupe actuellement de certaines questions relatives à la gouvernance locale. En tant qu’organisme indépendant, la Commission fournira des avis et des recommandations en toute indépendance.
Le propriétaire d’un terrain qui estime qu’un arrêté d’un gouvernement local empêche l’usage raisonnable de son bien peut s’adresser au ministre, et le ministre peut charger la Commission d’effectuer une étude relative à l’abrogation ou à la modification d’un arrêté.
Le processus qui sera suivi pour modifier un arrêté est :