Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Avertissement : Cette page aborde des sujets qui pourraient déranger certaines personnes. Si vous avez besoin d’un soutien immédiat, n’hésitez pas à utiliser la ligne de soutien nationale et indépendante offerte gratuitement en tout temps aux personnes FF2+ADA : 1 844 413 6649. Ce service est offert en anglais, en français, en cri, en anishinaabemowin (ojibwé) et en inuktitut.

La ligne d’aide Looking Out for Each Other (1-833-MMI-FIND / 1-833-664-3463) tient aussi lieu de système de soutien, d’information et de service d’aiguillage pour aider les familles à s’orienter au sein des différents systèmes dont elles pourraient avoir besoin lorsqu’un être cher disparaît. MMIFIND signifie « Missing and Murdered Indigenous Families In Need of Direction » (les femmes et filles disparues et assassinées – familles autochtones ayant besoin d’aide).

Début

 

L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a commencé officiellement en 2016 et avait pour but d’enquêter et de faire rapport sur les causes systémiques de toutes les formes de violence faite aux femmes et aux filles autochtones.

Le rapport final de l’Enquête publié en 2019 révèle que les violations persistantes et délibérées des droits de la personne et des droits des Autochtones, et les abus qui en découlent, sont à l’origine des taux effarants de violence envers les femmes, les filles et les personnes bispirituelles, transgenres et de genre diversifié+ (WG2STGD+) autochtones. Le rapport comprend 231 appels à la justice s’adressant aux gouvernements, aux institutions, aux fournisseurs de services sociaux, à l’industrie et à l’ensemble des Canadiennes et Canadiens.

Consultez le site Web de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées pour en apprendre davantage.

Début


La Journée nationale de sensibilisation aux personnes 2ELGBTQQIA+ est également connue sous le nom de Journée de la robe rouge. Elle a lieu chaque année, le 5 mai, et tire son nom du REDress Project.

En 2010, l’artiste métisse Jamie Black a commencé le REDress Project. Le mot « redress » signifie demander réparation ou réparer un tort. Ce projet a commencé comme une exposition d’art dans laquelle des centaines de robes rouges ont été suspendues dans des endroits publics pour que les gens n’oublient pas les femmes et les filles des Premières Nations, les Métisses et les Inuites qui ont perdu la vie en raison de la violence genrée. Le projet de Jamie Black a suscité une attention nationale et internationale et a inspiré un mouvement de changement.

Début

   

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Le Projet de la Poupée sans visage, lancé par l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) en 2012, est une initiative artistique qui repose sur le projet de la Poupée ange de Gloria Larocque. L’objectif principal est de faire connaître davantage le problème omniprésent chez les personnes 2ELGBTQQIA+ au Canada.

Chaque poupée créée dans le cadre du projet représente une femme, une fille ou une personne bispirituelle, transgenre ou de genre diversifié+ qui est malheureusement devenue une victime « sans visage » d’un crime haineux. Même si les poupées ont chacune leurs caractéristiques, l’absence de visage les unit dans un collectif qui représente les innombrables victimes.

En utilisant les arts, le projet vise à mettre en évidence les taux élevés de violence et les défis systémiques que les personnes WG2STGD+ autochtones doivent relever, mettant ainsi l’accent sur le besoin de reconnaissance, de justice et de soutien pour ces personnes et leurs collectivités.

Début

  

  • Les filles autochtones représentent 7 % du total de la population de filles au Canada, mais représentent 50 % de toutes les femmes victimes d’homicide au Canada entre 2002 et 2017. Les filles autochtones de 18 ans et moins sont plus susceptibles d’être portées disparues que les filles non autochtones du même âge.
  • L’enquête nationale sur les femmes, les filles et les personnes bispirituelles, transgenres et de genre diversifié+ autochtones disparues et assassinées révèle que les filles autochtones sont souvent la cible d’exploitation sexuelle et de trafic sexuel et que plusieurs d’entre elles sont amenées loin de leur domicile et collectivité et sont soumises à des situations d’exploitation.
  • La surreprésentation des filles autochtones dans le système de bien-être à l’enfance est également un facteur important qui explique pourquoi elles sont vulnérables à la violence et à l’exploitation. Les filles autochtones représentent 53 % des enfants en famille d’accueil au Canada, malgré le fait qu’elles représentent seulement 7 % de la population totale d’enfants.
  • Les femmes autochtones sont agressées sexuellement au moins trois fois plus souvent que les femmes non autochtones, et la plupart des femmes et des enfants victimes de traite au Canada sont des Autochtones. De plus, 47 % des femmes ou des filles autochtones âgées de 15 ans ou plus qui ont été assassinées entre 2015 et 2020 ont été tuées par un partenaire intime.

Source : Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), 2023

Début

   

  • Manque de données et d’attention
  • Discrimination systémique
  • Marginalisation économique
  • Stéréotypes et préjugés
  • Traumatisme historique
  • Manque d’accès aux services

Source : Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), 2023

Début

   

  • Être à l’écoute des voix autochtones et les amplifier.
  • Centrer les connaissances et les perspectives autochtones.
  • Outiller les survivantes.
  • Reconnaître et aborder les répercussions historiques et en cours de la colonisation et du racisme systémique.
  • Prendre le temps de s’informer sur la crise que vivent les personnes FF2+ADA.
  • Appuyer des initiatives autochtones.
  • Faire des dons à des organismes qui aident les communautés autochtones.
  • Utiliser leur privilège de lutter en faveur d’un changement systémique qui règle les principales causes de la violence faite aux personnes WG2STGD+ autochtones.
  • Appuyer une approche intersectorielle pour régler la crise que vivent les personnes FF2+ADA en reconnaissant et en abordant le fait que les expériences vécues varient selon des facteurs tels que l’âge, l’orientation sexuelle, l’identité de genre et la situation socioéconomique.

Source : Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), 2023