Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Voici des façons d’aider une personne maltraitée.

Ce que vous pouvez dire ou faire:

  • Nommez la forme de violence.
  • Ne cherchez pas d’excuses pour justifier le comportement du partenaire, ne blâmez pas la victime ou ne faites pas croire que c’est normal.
  • Offrez l’aider d’examiner ses options et fournissez l’information et les numéros où il est possible d’obtenir des services et un support pour toute la famille.
  • Dites-lui que vous la croyez. Précisez clairement que personne ne mérite d’être victime de violence. Dites-lui que ce n’est pas de sa faute!
  • Si c’est possible, dites-lui que vous pouvez l’aider dans des aspects comme le transport, le gardiennage, les ressources financières, l’utilisation du téléphone et de l’ordinateur, un endroit où demeurer, etc.
  • Dites-lui que les enfants témoins de la violence familiale peuvent être considérés comme des victimes de mauvais traitements infligés aux enfants.
  • Expliquez que quiconque soupçonne qu’un enfant demeure dans un foyer où il y a de la violence doit le signaler aux Services de la protection à l’enfance.
  • Encouragez-la à dresser un plan de sécurité et à s’adresser aux organismes d’aide.
  • Si une victime  croit courir un danger immédiat, offrez-lui d’utiliser votre téléphone pour communiquer avec la police (911) ou la maison de transition le plus près de chez vous. Aussi, vous pouvez téléphoner pour elle.
  • Dites-lui qu’elle coure un risque accru d’être blessée et qu’elle devrait envisager d’aviser la police de la présence d’armes à feu. Mentionnez le numéro de téléphone sans frais pour signaler ses préoccupations au sujet d’une arme à feu – Programme Canadien des armes à feu – 1-800-731-4000.
  • Si la victime  ne peut pas emmener ses animaux avec elle et qu’elle craint qu’ils soient victimes de violence, offrez-lui d’en prendre soin pendant un certain temps. Dites-lui qu’au Nouveau-Brunswick, il y a un service à l’intention des femmes qui quittent une relation abusive d’héberger de façon temporaire leurs animaux de compagnie. Afin de prendre part au service, elle peut communiquer avec la maison de transition de sa région ou les services d’approche de violence familiale. Pour plus de renseignements à propos du service, communiquez avec Protégeons les animaux domestiques aussi au [email protected].
  • Informez-la de qui peut l’aider – un fournisseur des services communautaires du domaine de la santé, du développement social, de l’application des lois, de la justice, etc. N’oubliez pas que son partenaire aussi peut aller chercher de l’aide, peut avoir besoin de programmes et de services pour arriver à mettre fin à la violence.
  • Dites-lui que vous croyez en elle et que vous serez toujours là lorsqu’elle aura besoin de vous.

 

Avec la permission de l’initiative Familles en sécurité... collectivités sûres du Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau-Brunswick.

 

 


La  violence entre partenaires intimes (VPI) peut se manifester dans tous les types de relations (époux et ex-époux, conjoints de fait et fréquentations, peu importe l’orientation sexuelle) et peut toucher tout le monde, peu importe leur sexe ou leur genre. Bien que les hommes puissent aussi être victimes de VPI, la grande majorité des victimes de VPI sont des femmes et les hommes ont tendance à être l’agresseur. De nombreux services répertoriés pour les victimes de VPI sont pour les femmes victimes sauf indication contraire.