Le Bureau du médecin-hygiéniste en chef (BMHC) continue à étudier les cas de maladie neurologique non diagnostiquée.
Le gouvernement a lancé une nouvelle ligne d’information (1-866-506-9355) afin de soutenir les gens du Nouveau-Brunswick pendant l’investigation.
De 8 h à 20 h, la ligne d’information offrira aux personnes qui appellent des renseignements généraux au sujet de l’investigation et de son état d’avancement. Ce service représente une autre option pour les personnes qui ont de la difficulté à accéder aux mêmes renseignements en ligne.
Le soutien en santé mentale offert par l’entremise de la ligne d’information sera disponible tous les jours, 24 heures sur 24, et sera fourni par une équipe de cliniciens qualifiés.
Depuis la connaissance de cas d’une maladie neurologique potentiellement non diagnostiquée, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a mené deux enquêtes distinctes sur cette question. Du soutien a également été fourni aux patients ainsi qu’aux médecins qui s’occupent de ces personnes.
L’enquête a débuté en 2021, lorsque le Bureau du médecin-hygiéniste en chef a étudié un groupe de 48 patients présentant différents symptômes neurologiques. L’enquête n’a pas permis de trouver de preuve d’une maladie commune parmi ces patients, et un rapport a été rendu public le 24 février 2022. Le rapport comprenait des recommandations et des mesures de suivi à l’appui des soins aux patients.
Le calendrier complet de l’enquête 2021-2022 se trouve ici.
Au début de 2023, le neurologue traitant a soulevé de nouvelles préoccupations, notamment le signalement d’un plus grand nombre de patients souffrant de symptômes inhabituels. Le médecin a suggéré différentes idées sur les causes de ces symptômes.
Depuis lors, le Bureau du médecin-hygiéniste en chef, le Réseau de santé Vitalité et l’Agence de la santé publique du Canada collaborent pour soutenir le neurologue dans la collecte et la vérification des renseignements requis sur les patients. Une fois ces rapports terminés et reçus, le médecin-hygiéniste en chef analysera les données, interprétera les résultats et fera des recommandations sur les prochaines étapes requises.
L’investigation vise principalement à mieux comprendre les préoccupations soulevées par le médecin concernant certains facteurs environnementaux.
Sa portée n’inclura ni l’établissement de critères pour déterminer la présence d’une grappe et ses caractéristiques ni un examen clinique détaillé des dossiers des patients.
Les résultats de l’enquête en cours contribueront à la détermination des prochaines étapes.
Au 28 février 2025, 222 formulaires de surveillance améliorée avaient été approuvés par le neurologue traitant. Nous disposons maintenant de suffisamment de données sur les patients, entièrement déclarées et vérifiées, pour commencer l’analyse, avec l’aide de l’Agence de la santé publique du Canada.
Ce que nous ferons | Comment procéderons-nous? | Quand le ferons-nous? |
Analyse des données | Les données seront analysées avec l’appui de l’Agence de la santé publique du Canada. | En cours |
Interprétation de l’analyse | Le Bureau du médecin-hygiéniste en chef examinera le rapport d’épidémiologie sur le terrain, l’interprétera et formulera des recommandations pour les prochaines étapes. | Mai à juin 2025 |
Examen scientifique | Les résultats de l’analyse seront envoyé à l’Agence de la santé publique du Canada pour examen. | Mai 2025 |
Achèvement du rapport | Tenir compte de la rétroaction et des commentaires de l’Agence de la santé publique du Canada et d’autres intervenants. Terminer les modifications et finaliser la conception. | Fin du printemps 2025 |
Diffusion du rapport | Communiquer les constatations et les prochaines étapes au public, aux patients touchés et aux Premières Nations. | Fin de l’été 2025 |
* Les échéanciers sont estimatifs et peuvent varier. Les retards d’une activité pourraient avoir une incidence sur d’autres étapes. Les échéanciers seront mis à jour au besoin.
2025
2024
2023
2022
Pourquoi le gouvernement enquête-t-il sur les cas de maladie neurologique non diagnostiquée?
Nous savons que de nombreuses personnes au Nouveau-Brunswick sont intéressées et préoccupées par ce dossier, et nous le sommes aussi. Nous nous sommes engagés à mener cette enquête pour évaluer les affirmations du neurologue traitant.
Quelle est la différence entre cette enquête et l’enquête de 2021-2022?
Le Bureau du médecin-hygiéniste en chef collabore avec le neurologue traitant et les intervenants dans ce dossier depuis 2021.
Deux enquêtes distinctes, aux objectifs différents, ont été lancées sur ce dossier depuis : l’une a été achevée en 2022 et l’autre est en cours.
Le Bureau du médecin-hygiéniste en chef a continué de travailler avec le neurologue et d’autres intervenants dans ce dossier.
Qui aide le gouvernement du Nouveau-Brunswick dans cette enquête?
Le Bureau du médecin-hygiéniste en chef, le Réseau de santé Vitalité et l’Agence de la santé publique du Canada collaborent sur ce dossier depuis le début de 2023.
Quel est le rôle de l’Agence de la santé publique du Canada dans cette enquête?
Depuis 2023, l’Agence de la santé publique du Canada a mobilisé des épidémiologistes en réponse aux demandes d’aide du Nouveau-Brunswick pour soutenir les efforts du Bureau du médecin-hygiéniste en chef afin d’aider le neurologue à recueillir, enregistrer et soumettre les données de cas disponibles pour le processus provincial d’avis de santé publique.
Les épidémiologistes de l’Agence de la santé publique du Canada, sous la direction du médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, ont aidé le Bureau du médecin-hygiéniste en chef à élaborer une base de données, à créer un document d’orientation pour l’extraction et la saisie de données dans la base de données et à soutenir le travail du Réseau de santé Vitalité pour extraire les données sur les cas et les saisir dans la base de données.
L’achèvement du processus d’avis provincial et la collecte de données connexes étaient des étapes nécessaires pour éclairer tout examen et toute analyse des dossiers. Un épidémiologiste de l’Agence de la santé publique du Canada a également fourni un soutien à distance pour aider le Bureau du médecin-hygiéniste en chef à se préparer à la prochaine phase de son enquête, en examinant et en peaufinant le projet de plan d’analyse du gouvernement provincial. L’Agence de la santé publique du Canada a mobilisé un épidémiologiste qui apporte actuellement son aide en matière d’analyse des données.
Pourquoi l’enquête prend-elle autant de temps à être menée à bien?
Avant de pouvoir procéder à une analyse quelconque, nous avions besoin de recueillir suffisamment de données sur les patients à compléter et à vérifier. L’achèvement du processus d’avis provincial et la collecte de données connexes étaient des étapes nécessaires à l’examen et à l’analyse des dossiers.
Combien de patients sont-ils concernés?
En date du 28 février 2025, le Bureau du médecin-hygiéniste en chef avait reçu 222 rapports de patients complets et validés. Tous les rapports de patients complétés et validés seront inclus dans cette enquête.
Le neurologue traitant nous a signalé un total de 390 patients faisant partie de ce groupe de patients atteints d’une maladie neurologique non diagnostiquée.
Qu’en est-il des dossiers restants? Limitez-vous le nombre de cas à inclure dans cette enquête?
Bien que la décision ait été prise de commencer l’analyse avec 222 dossiers approuvés, nous continuons d’encourager et de soutenir le neurologue à approuver les dossiers restants et nous envisagerons de répéter l’analyse si nous recevons un nombre important de soumissions supplémentaires.
Comment les Néo-Brunswickoises et les Néo-Brunswickois peuvent-ils rester mobilisés et se tenir informés au sujet de ce processus?
Le Bureau du médecin-hygiéniste en chef continuera de fournir les dernières évolutions sur l’enquête au fur et à mesure de son avancement sur ce site Web. D’autres mécanismes d’engagement pour les personnes intéressées seront annoncés au fur et à mesure qu’ils se présenteront.
Comment le gouvernement aidera-t-il ces patients?
Les décisions concernant les prochaines étapes seront prises une fois l’enquête terminée.
À la suite de la première enquête en 2021-2022, le comité de surveillance a envoyé une lettre aux fournisseurs de soins primaires des patients avec ses conclusions et ses recommandations pour un examen clinique plus approfondi, puis a envoyé une communication directement au patient.
Tous les patients ont été invités à faire un suivi auprès de leur fournisseur de soins primaires et ont continué à bénéficier d’un accès à un spécialiste à la Clinique interdisciplinaire des maladies neurodégénératives de Moncton ou à tout autre médecin spécialisé. Cela incluait notamment un accès plus facile des spécialistes de l’extérieur de la province, le cas échéant.
La Clinique interdisciplinaire des maladies neurodégénératives de Moncton a été créée en 2021, dans le but d’offrir le soutien de plusieurs fournisseurs de soins aux patients atteints de maladies neurodégénératives.
Lors de la divulgation de renseignements, Santé publique Nouveau-Brunswick (SPNB) doit toujours :
Les constatations présentées ici suivent les lois applicables en matière de protection de la vie privée, y compris la Loi sur l’accès et la protection en matière de renseignements personnels sur la santé (LAPRPS), la Loi sur le droit à l’information et la protection de la vie privée (LDIPVP) ainsi que des pratiques exemplaires pour assurer la protection du droit à la vie privée de chaque personne en tout temps.
Certains des renseignements utilisés dans le cadre de cette enquête ont été recueillis directement auprès de personnes qui ont donné leur consentement éclairé, ce qui comprenait l’assurance qu’aucun renseignement personnel ou identificateur ne serait divulgué dans le rapport des conclusions.
Si vous avez des questions sur l’enquête pour lesquelles vous ne trouvez pas de réponse sur le site Web, vous pouvez communiquer avec nous à [email protected]. Nous tenons à protéger votre vie privée, c’est pourquoi nous ne commentons jamais un cas en particulier et ne donnons jamais de conseils médicaux par l’entremise de cette adresse. Nous vous invitons à consulter votre fournisseur de soins habituel pour les questions médicales concernant votre cas.