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WOMEN FEMMES NB

 

 

DANS CE NUMÉRO :

Article en vedette :
Lancement en cinq langues d’une brochure sur le droit de la famille à l’intention des immigrants


Avis  

Le saviez-vous ?

Actualités :
    - Pourquoi le féminisme est aussi l’affaire des hommes
    - Il existe un lien entre tueries de masse et violences conjugales
    - Viet Nam : La participation des femmes à la gestion des catastrophes a permis de sauver des vies

Réflexions

 

Lancement en cinq langues d’une brochure sur le droit de la famille à l’intention des immigrants

Les organismes multiculturels et les familles ont maintenant accès à de nouveaux outils sur la question du droit de la famille, grâce au Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau-Brunswick (SPEIJ-NB). Une nouvelle brochure intitulée Droit de la famille à l’intention des immigrants a été officiellement lancée aujourd’hui.

« Pour diverses raisons, il arrive que les nouveaux arrivants au Canada ne comprennent pas tout à fait leurs droits en matière de séparation et de divorce », a affirmé le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Denis Landry. « Ces droits sont très similaires à ceux des Canadiens de naissance. Cette brochure aidera grandement les immigrants à se retrouver dans le système de justice en droit de la famille du Nouveau-Brunswick, au besoin. Je suis particulièrement fier de dire que ce document est offert en cinq langues et qu’il est à l’image de la diversité culturelle de notre province. »

La brochure est offerte dans les deux langues officielles, ainsi qu’en arabe, en coréen et en mandarin. Elle couvre une grande variété de sujets portant sur le droit de la famille pour les nouveaux Canadiens, y compris la garde des enfants, les droits de visite, le soutien et les biens matrimoniaux. Elle comprend également une section sur la violence familiale et elle fournit des renseignements sur les services de soutien et les autres ressources.

« Nous sommes heureux de dire que la brochure contribue grandement à déconstruire de nombreuses fausses idées quant au système juridique », a déclaré la directrice générale du SPEIJ-NB, Deborah Doherty. « Par exemple, nous avons appris que de nombreux immigrants n’étaient pas au courant des droits des conjoints de fait. Certains d’entre eux pensaient même qu’il était illégal de vivre ensemble sans être mariés. »

L’Association multiculturelle de Fredericton a également participé à l’élaboration de la brochure en organisant des rencontres de consultation entre le personnel du SPEIJ-NB, des immigrants et des organismes de services aux immigrants. Les commentaires recueillis lors de ces consultations, de même que les conseils d’experts juridiques, ont permis d’assurer l’exactitude et le ton juste de cette nouvelle ressource. La publication de cette nouvelle brochure a été rendue possible grâce au financement du Fonds de soutien des familles de Justice Canada, ainsi qu’au soutien du ministère de la Justice et de la Sécurité publique du Nouveau-Brunswick.

La brochure Droit de la famille à l’intention des immigrants est maintenant disponible dans les bibliothèques du Nouveau-Brunswick, ainsi qu’auprès des associations multiculturelles, des organismes de services aux immigrants et d’autres organismes qui soutiennent les nouveaux arrivants. Elle est également disponible sur le site Web de Droit de la famille NB.

http://bit.do/ceigr

 

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AVIS

Quelques changements à partager avec vous : La Direction de l’égalité des femmes lance des nouvelles pages de Facebook.

Ces pages ainsi que nos comptes Twitter, @WomenNB et @FemmesNB, fourniront un espace pour partager de l’information, des avis et des articles. Au 31 août, le bulletin Women Femmes NB passera à un bulletin trimestriel et ne contiendra plus d’avis. Ceux-ci peuvent toujours être envoyés à la boite courriel de l’EDF([email protected]) pour nos pages de Twitter et Facebook.

Veuillez noter : La Direction de l’égalité des femmes publiera qu’un numéro du bulletin Women Femmes NB pour les mois de juillet et d’août.  Ils seront publiés le 27 juillet et le 31 août. Pour soumettre des articles et des avis, veuillez suivre les directives habituelles (les soumissions doivent être reçues avant 12h le vendredi précédant sa date de publication).

Programme de subventions 2016 de la Fondation Fergusson : La Fondation Fergusson accepte en ce moment les demandes de subventions d'organismes de bienfaisance enregistrés, relativement à des projets liés au problème de la violence familiale. Les organismes retenus se verront accorder une subvention, jusqu'à concurrence de 3 000 $, pour réaliser des projets se rapportant au counseling, à la formation, à la sensibilisation du public et à la recherche.

Afin d'être admissible au financement, la proposition de projet doit faire partie de l'une des catégories suivantes : exploitation de refuges d'urgence et prestation de services de counseling et d'autres services aux victimes de violence familiale; création de programmes de counseling et de formation pour les conseillers travaillant avec des victimes de violence familiale; création de programmes de sensibilisation du public à la violence familiale; soutien à la recherche relative aux causes de la violence familiale, ainsi qu’éducation et formation des victimes de violence familiale. La date limite de réception des demandes est le lundi 8 août 2016. [email protected]

Prévention et dépistage du cancer : Le dépistage du cancer sert à détecter la maladie chez la population à un stade précoce, avant l’apparition de signes ou de symptômes. Il existe au Nouveau-Brunswick un programme de dépistage basé sur la population pour trois types de cancer : le cancer du sein, le cancer du col utérin et le cancer du côlon. http://bit.do/ceigA

La campagne de la Table ronde sur la criminalité et la sécurité publique, L’amour ne devrait pas blesser, tient à aider les communautés du N.-B. à s’attaquer à l’enjeu sociétal de la violence entre partenaires intimes (VPI). L’objectif de la campagne est d’aider à changer la façon dont les Néo-Brunswickois pensent et agissent relativement à l’enjeu de la VPI et à réduire la tolérance dont fait preuve la société face à un tel comportement. Les personnes intéressées peuvent suivre la campagne sur Twitter et Facebook. Voir aussi les ressources disponibles au www.gnb.ca/violence.

 

Perspectives actuelles au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick : Les femmes et les hommes les plus qualifiés et ayant une intégrité personnelle et professionnelle des plus élevées sont invités à poser leur candidature pour rendre service au public au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick. Pour plus d'informations, consultez le lien suivant : Opportunités actuelles d'OCC

Forum de concertation – Les voix des femmes du Nouveau-Brunswick : Contactez-nous : Édifice Sartain MacDonald, 551, rue King, Bureau 103,  Fredericton NB E3B 1E7, T. 506.462.5179, 1-844-462-5179,  F. 506.462.5069, C. [email protected],  www.voixfemmesnb-voiceswomennb.ca


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L’âge médiane des femmes…

d’identité autochtone 32,2 ans
non autochtones 44,6 ans.

 

 

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Actualités :

Pourquoi le féminisme est aussi l’affaire des hommes

Des hommes incapables de maîtriser leurs pulsions et qui agressent sexuellement. D’autres qui donnent des coups. Certes, la vox populi s’accorde à dénoncer ces comportements mais leur trouve toujours des excuses. Il faut les comprendre, s’ils agissent ainsi, s’ils violent ou s’ils tabassent, c’est par essence. Beaucoup croient de bonne foi que les hommes sont “naturellement” libidineux, violents et agressifs, telles de pauvres marionnettes manipulées par leurs gènes ou par des montées de testostérone. Les hommes pour les nuls, en somme: à coup de théories biologico-physiologiques ou de Mars et Vénus, on justifie ainsi l’injustifiable, on déresponsabilise, on disculpe et on déculpabilise les hommes de leurs comportements les plus outranciers, les plus condamnables.

Charge aux femmes en revanche de s’adapter, de faire profil bas, de se camoufler comme elles peuvent ou comme on leur impose afin de ne pas provoquer le monstre qui sommeille en chacun des hommes. Sans remettre en cause les différences biologiques objectives, en relativiser l’impact sur les individus s’impose.

Pour en finir avec ce mythe qui réduit les hommes à l’état de primates, questionnons plutôt les assignations qui les contraignent, les sclérosent et les aliènent de la même façon qu’on interroge celles qui conditionnent les femmes et engendrent discriminations et violences à leur égard. “Sois un homme”, formule qu’on continue d’asséner aux garçons, doit être bannie car elle présuppose une hiérarchie entre les sexes et légitime la suprématie des uns sur les autres.

Certes, le fait d’être un homme conduit plus facilement aux portes du pouvoir et des privilèges. Mais la toute-puissance que l’homme est censé incarner et l’injonction à une virilité outrancière ont un coût physique et psychologique: stress, cancers, maladies cardio-vasculaires, comportements impulsifs, mal-être, échec scolaire, burn-out, dépendances et addictions en tous genres, comportements violents et même haine de soi jusqu’au suicide pour certains.

Suite : http://bit.do/ceigP


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Il existe un lien entre tueries de masse et violences conjugales

Lorsque les enquêteurs ont fouillé dans le passé d’Omar Mateen, le terroriste qui a tué 49 personnes dans une boîte de nuit LGBT d’Orlando, ils ont trouvé quelques détails révélateurs de sa violence. Avant de tourner son arme contre les gays, les lesbiennes, trans noires et latinos du Pulse, cet Américain avait déjà violenté de nombreuses personnes. Tout particulièrement son ex-femme, Sitora Yusufiy. Une révélation qui a poussé beaucoup à se demander s'il existait un lien entre tueries de masse et violences conjugales, ou violences familiales? Et c’est exactement ce que démontre une étude du groupe de recherche Everytown for Gun Safety, dévoilée par le New Yorker.

Sur 133 tueries de masse (définies par le FBI comme le meurtre d’au moins 4 personnes) qui se sont produites entre janvier 2009 et juillet 2015, l’étude montre que dans 76 cas, soit 57% du total, le tueur a tué une de ses compagnes, un partenaire intime ou un autre membre de la famille. Et dans 21 cas, soit 15% du total, le tueur avait été inculpé pour des violences familiales («domestic violence» en anglais, une notion un peu plus large que celle de «violences conjugales» en français, qui renvoie au couple).

Harcelée par Omar Mateen

Pour Sitora Yusufiy, les coups ont commencé à pleuvoir juste après son mariage. «Après quelques mois, il a commencé à me battre, très régulièrement», affirme-t-elle dans une interview. «Il rentrait à la maison et me battait juste parce que la lessive n’était pas terminée, ce genre de choses», explique-t-elle.

Une serveuse a aussi témoigné avoir été harcelée par Omar Mateen il y a dix ans via Facebook, à tel point qu’elle a dû le bloquer définitivement. «C’était le type de personne qui ne lâchait pas», raconte Heather LaSalla à l’agence de presse Associated Press.

http://bit.do/ceigU

 

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Viet Nam : La participation des femmes à la gestion des catastrophes a permis de sauver des vies

Grâce à la formation dispensée aux femmes sur la gestion des catastrophes et les actions de lobbying national, la contribution des femmes a été reconnue, et un décret gouvernemental offre aujourd’hui une place officielle à l’Union des femmes dans les organes décisionnels du pays.  

Pour des millions de personnes vivant dans les régions rurales du Viet Nam, les impacts du changement climatique ne vont pas en s’atténuant et sont parfois même mortels. Les femmes vietnamiennes paient un lourd tribut au changement climatique.

« Le temps devient de plus en plus extrême et imprévisible. Les tempêtes, les pluies battantes et les inondations détruisent les terres cultivables et les habitations et font des victimes parmi les animaux et les humains chaque année, » a indiqué Ranh Nguyen, 35 ans, agricultrice et responsable de l’Union des femmes de la commune d’An Dung, située dans la province de Binh Dinh, au centre du Viet Nam.

Là-bas, Ranh et ses voisines ont rejoint l’Union des femmes du Vietnam et travaillent main dans la main avec ONU Femmes pour renforcer le rôle des femmes dans la réduction des risques de catastrophes et dans la gestion des risques de catastrophes. (…)

« Grâce à une bonne préparation et à l’élaboration d’une cartographie détaillée, réalisée au cours des réunions qui ont précédé chaque orage, personne dans le village n’a été tué ou grièvement blessé l’année dernière lors de la saison des tempêtes. Les cultures, les volailles et le bétail ont pu être sauvés, » a expliqué Ranh, qui est désormais membre officiel du Comité central de lutte contre les inondations et les tempêtes de sa commune.

Avant la mise en place du projet, le Comité central de lutte contre les inondations et les tempêtes du village comptait un nombre très réduit de femmes. (…)

Suite : http://bit.do/ceig3

 


 

Réflexions

« Les femmes sont encore sous l’emprise des émotions, puisqu’elles doivent encore se demander si elles devront faire le choix d’être entendues ou bien d’être aimées. »

-Marianne Williamson
Auteure de A Woman's Worth

 

 

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