Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Athlète paralympique

 

Danielle

Dorris

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Quelle était votre motivation pendant votre entraînement pour les Jeux paralympiques de l’été 2016 à Rio?

Faire partie de l’équipe de 2016 a été une grande surprise pour moi. J’avais 13 ans. Mon but en me présentant aux essais était surtout d’apprendre à être performante à un niveau aussi élevé. En fait, mon entraîneur et moi visions Tokyo.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes filles du Nouveau-Brunswick pour surmonter les défis et poursuivre leurs objectifs et leurs rêves?

Si vous avez un but, un rêve, faites tout votre possible pour le réaliser et ne laissez personne vous dire d’abandonner.

Avec la pandémie, quels obstacles avez-vous connus lors de votre entraînement ou de votre voyage à Tokyo?

L’obstacle principal que j’ai connu était la fermeture des piscines au Nouveau-Brunswick et le moratoire concernant les compétitions. J’ai pu m’entraîner dans notre spa de nage, mais rien ne remplace la compétition contre d’autres personnes.

On se sent comment quand on bat le record du monde, que l’on devient célèbre et que l’on marque l’histoire en tant qu’athlète et modèle?

J’ai un sentiment d’humilité. J’apprends encore à gérer tout cela. Là où je suis le plus à l’aise, c’est quand je suis avec de jeunes enfants. J’adore m’entretenir avec eux et leur dire de poursuivre leurs rêves, tout comme moi.

Quels sont vos projets pour Paris 2024 maintenant que vous avez pris part à deux Jeux paralympiques et que vous avez battu votre propre record, remportant l’or à Tokyo en 2020?

Je déménage à Montréal cet automne pour m’entraîner au Centre de Haute Performance – Québec de Natation Canada afin d’améliorer mon temps et de représenter fièrement le Canada.

Octobre étant le Mois de l’histoire des femmes au Canada, pouvez-vous nommer une femme en particulier qui vous a servi de modèle, que ce soit une athlète ou une femme d’influence qui a su vous inspirer?

Avant que je me joigne à Équipe Canada, ma famille et moi ne connaissions pas grand-chose des athlètes paralympiques parce que les sports paralympiques sont peu couverts dans les médias. On m’a présenté Summer Mortimer après sa performance aux Jeux de 2012 à Londres et j’ai ensuite pris part à une compétition contre Jessica Long (États‑Unis) dans le but d’être plus rapide qu’elle, un jour. Je les admire toutes les deux et j’espère un jour connaître autant de succès qu’elles.

 

Vous avez entendu ?