Les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises bénéficient d'un air relativement propre et salubre comparativement à bien d'autres parties du monde. Vu que notre population est assez dispersée, moins d'activités humaines affectent l'environnement qui nous soutient. Cependant, toute activité humaine a un impact quelconque sur la qualité de l'air. Le présent document explique pourquoi il est nécessaire de surveiller la qualité de l'air, comment cette surveillance est effectuée, les programmes actuellement en place pour informer le public sur la qualité de l'air, et comment nous pouvons l'améliorer.
Surveillance de la qualité de l'air au N.-B.
D'ou provient la pollution atmosphérique présente au Nouveau-Brunswick
Le brûlage de combustibles a tendance à produire la majeure partie de la pollution atmosphérique au Nouveau-Brunswick : émissions des véhicules à moteur et d'autres moteurs, des systèmes de chauffage industriels et domestiques, des opérations manufacturières et de centrales électriques; même des poêles à bois, des cheminées et des feux de camp. Les incendies de forêt peuvent également être une importante source naturelle de pollution atmosphérique.
Mais notre pollution atmosphérique ne provient pas entièrement des activités domestiques. La plupart des systèmes météorologiques importants nous viennent de l'ouest et de la côte de l'Atlantique, et apportent des polluants dans la région provenant des secteurs les plus peuplés et industrialisés des États-Unis et du centre du Canada. Dans le sud de la province en particulier, la brise marine fraîche de la baie de Fundy peut ralentir la dispersion des polluants atmosphériques. Elle peut aussi piéger la pollution atmosphérique près du niveau du sol.
Pourquoi nous effectuons la surveillance
Nous savons que la pollution atmosphérique peut avoir un effet sur l'état de notre environnement et sur la santé humaine. Les gens qui ont des troubles respiratoires sont particulièrement sensibles à la mauvaise qualité de l'air. Les enfants sont souvent affectés en raison de leur physiologie et parce qu'ils ont tendance à être plus actifs en plein air.
La surveillance de la qualité de l'air au Nouveau-Brunswick nous aide à mieux comprendre les sources, les mouvements et les effets de diverses substances dans l'air que nous respirons. Les données que nous recueillons nous aident à contrôler les sources de pollution atmosphérique dans notre province, et à négocier avec les autres gouvernements pour le contrôle de la pollution atmosphérique qui traverse les frontières. Plus nous sommes renseignés, mieux nous réussirons à protéger et à améliorer notre qualité de l'air et notre environnement.
Un réseau provincial de surveillance de la qualite de l'air
Nous comptons maintenant plus de 60 lieux distincts au Nouveau-Brunswick qui emploient plus de 100 appareils différents où des moniteurs de la qualité de l'air extérieur ou ambiant fonctionnent 12 mois par année. Certaines de ces stations de surveillance de l'air ambiant sont exploitées par des installations comme les usines de pâtes et papiers ou les centrales électriques, et l'exploitation de ces stations de surveillance constitue une condition des agréments sur la qualité de l'air tandis que d'autres sites sont exploités directement par le ministère de l'Environnement du Nouveau-Brunswick. Les émissions produites par ces installations sont aussi surveillées de diverses façons.
Toutes les stations doivent suivre les modalités d'échantillonnage établies par le ministère, et faire rapport de leurs données régulièrement. Diverses méthodes, y compris des vérifications indépendantes, sont utilisées pour vérifier l'exactitude des données.