Ces prestations visent à aider les victimes de violence qui quittent ou qui ont quitté une situation de violence. L'emplacement des maisons de transition reste confidentiel afin d’assurer la sécurité des personnes qui y vivent. .
Il faut tenir compte de tous les revenus pour calculer l'aide qui sera accordée.
Les client(e)s ou les requérant(e)s sont admissibles au plein montant de l’allocation pour vêtements et menues dépenses de 190$, peu importe la date à laquelle commence leur séjour dans la maison de transition. Les requérant(e)s qui décident de ne pas aller vivre dans une maison de transition doivent être évalué(e)s pour les prestations d'aide sociale de base. Ils/Elles ne sont pas admissibles à l’allocation pour vêtements et menues dépenses.
Toutes les personnes qui ont été victimes de violence et qui sont « en transition » (par exemple : une personne qui vit dans une maison de transition, avec des amis ou dans un autre logement sûr) sont admissibles au taux du Programme d'aide transitoire pour une période de neuf mois et peuvent vivre dans n'importe quel ménage, sauf celui où la violence a eu lieu, à moins que l'agresseur n’ait quitté le domicile. Si la personne est déclarée aveugle ou sourde ou comme ayant un handicap, elle a droit aux prestations prolongées d'aide sociale.
Cette exemption de la Politique sur le revenu du ménage s'applique à toutes les femmes et à tous les hommes avec ou sans personnes à charge qui ont été victimes de violence et qui quittent la situation de violence.
Au moment de déterminer la période de neuf mois, il ne faut pas compter le mois où la cliente a quitté la maison de transition. Si, par exemple, elle quitte la maison de transition en août, elle est admissible au taux du Programme d'aide transitoire pour septembre, octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars, avril et mai.
Les femmes ou hommes qui vivent dans une situation abusive sont considérés comme étant « en transition ». Ce groupe est prioritaire lorsque l'on envisage de fournir des prestations spéciales.