Ces prestations visent à aider les victimes de violence qui quittent ou qui ont quitté une situation de violence. L'emplacement des maisons de transition reste confidentiel afin d’assurer la sécurité des personnes qui y vivent. Le séjour maximal dans une maison de transition est habituellement de 30 jours, mais il peut varier selon la maison et la situation de la victime.
Il faut tenir compte de tous les revenus pour calculer l'aide qui sera accordée.
Les clientes ou les requérantes sont admissibles au plein montant de l’allocation pour vêtements et menues dépenses, peu importe la date à laquelle commence leur séjour dans la maison de transition. Les requérantes qui décident de ne pas aller vivre dans une maison de transition doivent être évaluées pour les prestations d'aide sociale de base. Elles ne sont pas admissibles à l’allocation pour vêtements et menues dépenses.
Toutes les personnes qui ont été victimes de violence et qui sont « en transition » (par exemple : une personne qui vit dans une maison de transition, avec des amis ou dans un autre logement sûr) sont admissibles au taux du Programme d'aide transitoire pour une période de neuf mois et peuvent vivre dans n'importe quel ménage, sauf celui où la violence a eu lieu, à moins que l'agresseur n’ait quitté le domicile. Si la personne est déclarée aveugle ou sourde ou comme ayant un handicap, elle a droit aux prestations prolongées d'aide sociale.
Cette exemption de la Politique sur le revenu du ménage s'applique à toutes les femmes et à tous les hommes avec ou sans personnes à charge qui ont été victimes de violence et qui quittent la situation de violence.
Au moment de déterminer la période de neuf mois, il ne faut pas compter le mois où la cliente a quitté la maison de transition. Si, par exemple, elle quitte la maison de transition en août, elle est admissible au taux du Programme d'aide transitoire pour septembre, octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars, avril et mai.
Une déduction de 25 % pour les frais de logement s'appliquera aux clients ou aux requérants qui quittent une situation de violence pour aller habiter au foyer parental.
Les femmes ou hommes qui vivent dans une situation abusive sont considérés comme étant « en transition ». Ce groupe est prioritaire lorsque l'on envisage de fournir des prestations spéciales.