Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Les requérants sans adresse permanente qui quittent un établissement hospitalier ou psychiatrique peuvent avoir droit à des prestations d'aide de base et à la carte d'assistance médicale, avec couverture complète, s'ils demeurent dans un refuge d'urgence ou s'ils utilisent l'adresse du centre de santé mentale de la région. De cette façon, les requérants reçoivent des prestations d'aide de base ou une carte d'assistance médicale dès que possible après leur congé, réduisant ainsi la probabilité de devoir se passer de médicaments adéquats.

La préinscription des requérants qui quittent un établissement hospitalier ou psychiatrique peut avoir lieu jusqu'à une semaine avant leur congé. Le travailleur social de l'hôpital doit être présent au moment de la préinscription. Si le requérant est évalué potentiellement admissible à des prestations d'aide financière et/ou à la carte d'assistance médicale, il sera éliminé et un rendez-vous lui sera accordé avec un spécialiste des besoins pour une inscription au bureau. La préinscription créera une tâche indiquant que le cas doit être inscrit à nouveau le jour de son rendez-vous avec un spécialiste de l'évaluation des besoins. Ce rendez-vous devrait être fixé à la même date que la date du congé de l'établissement. Par exemple, si la date du congé d'un requérant en santé mentale est le 31 mars, la préinscription pourrait avoir lieu entre les 24 et 30 mars, et le rendez-vous pourrait être fixé à la date de son congé, le 31 mars.

Si l'admissibilité est établie, les requérants reçoivent des prestations d'aide de base ou une carte d'assistance médicale à partir de la date de leur congé de l'établissement. Les requérants doivent faire une demande au bureau se trouvant près de l'endroit où ils demeurent une fois qu'ils ont obtenu leur congé de l'établissement hospitalier ou psychiatrique. Les requérants doivent soumettre une confirmation de résidence dans les 30 jours qui suivent la date de leur congé de l'établissement hospitalier, ou ils pourront être considérés comme personnes sans-abri.