Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Des séances d'engagement des parties prenantes ont lieu deux fois par an. Les participants à chaque session varient en fonction du domaine prioritaire à discuter. Les participants sont invités à faire des suggestions de solutions et de stratégies pour relever les défis auxquels font face les aînés.

Objectifs:

  1. Fournir des statistiques sur les défis
  2. Discuter des causes possibles des défis
  3. Identifier les solutions et stratégies possibles pour relever les défis

Participants :

  • Association francophone des établissements de soins spéciaux du N.-B.
  • Association des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés du N.-B.
  • Association des foyers de soins du N.-B.
  • Association des travailleurs sociaux du N.-B.
  • Association de soutien à domicile du N.-B.
  • Société médicale du N.-B.
  • Association des foyers de soins spéciaux du N.-B.
  • Association des infirmières et infirmiers du N.-B. (infirmières praticiennes du N.-B.)
  • Association des ergothérapeutes du N.-B.
  • Association atlantique de physiothérapie
  • Association canadienne des infirmières et infirmiers en gérontologie - N.-B.
  • Conseil de la santé du N.-B.

Défis discutés

  1. Les personnes âgées ont accès prématurément aux foyers de soins
  2. Les personnes âgées connaissent des délais dans la transition entre les niveaux de soins

Thèmes clés émergents

a) Interventions ciblées précoces

  • Évaluer les statistiques par zone plutôt que par province
  • Interventions plus proches de la personne – centrées sur le client

b) Améliorer les services pour permettre le vieillissement chez soi (pour résoudre le problème qui les empêche de vieillir chez soi)

  • Services à domicile
  • Équipement de convalescence
  • Accompagnement complémentaire en établissements ou à domicile

c) Effectifs

  • Recrutement et rétention
  • Plus de soutien et de formation
  • Standardisation de la formation

d) Navigation et planification pour le vieillissement

  • Communication et sensibilisation à l'aide disponible - programmes et services
  • Conversations tôt dans le processus, lors d'opportunités - pour discuter des besoins à la maison qui permettraient à la personne de vieillir chez elle (en toute sécurité)

Intervenants invités à participer

  1. Capacité NB
  2. Société Alzheimer du Nouveau-Brunswick
  3. Association des travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick
  4. Association canadienne pour la santé mentale (Nouveau-Brunswick)
  5. Société d’inclusion économique et sociale
  6. Association du soutien à domicile du Nouveau-Brunswick
  7. Loch Lomond Villa Inc.
  8. Université de Moncton – Chaire de recherche en santé sur le vieillissement des populations
  9. Clinique de santé communautaire – Réseau de santé Horizon
  10. Association des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés du Nouveau-Brunswick
  11. Association des travailleurs paramédicaux du Nouveau-Brunswick
  12. Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick
  13. Société médicale du Nouveau-Brunswick
  14. Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick
  15. Association des ergothérapeutes du Nouveau-Brunswick
  16. Association des thérapeutes respiratoires du Nouveau-Brunswick
  17. Infirmières praticiennes du Nouveau-Brunswick

 

Enjeux abordés

L’amélioration des soins et du soutien communautaires pour les aînés  

 

Principaux thèmes dégagés

a)    L’accès aux services de soins et de soutien

  • Le continuum de soins comprend les services offerts aux aînés dans la collectivité.
  • Les besoins ne sont pas seulement d’ordre médical, mais comprennent aussi des soutiens sociaux comme le transport et les possibilités de s’engager au sein de la collectivité.
  • La langue de choix doit être prise en compte dans la prestation des services.
  • L’intégration des soins doit être coordonnée et centrée sur la personne.
  • Les programmes de promotion de la santé et de prévention peuvent se développer dans la collectivité.
  • Des services sont peut-être disponibles dans les collectivités, mais les gens ne sont pas au courant de leur existence, ou, s’ils le sont, ils ne savent pas comment y accéder.
  • Lorsque des services sont nécessaires pour aider les aînés à vieillir chez eux, ce besoin doit être normalisé et non pas perçu comme un élément négatif.
  • Le modèle en établissement doit être réévalué.

b)    Information, navigation et coordination

  • Il est important de comprendre comment les aînés obtiennent de l’information. Ils n’ont pas tous les compétences nécessaires pour accéder à l’information grâce à la technologie.
  • Un entretien en personne ou virtuel avec un coordonnateur des soins communautaires peut être utile.
  • La recherche démontre qu’il est nécessaire d’adopter une approche axée sur la personne pour fournir aux aînés des renseignements sur les services qui sont mis à leur disposition.
  • Les messages communiqués aux aînés doivent être cohérents.
  • Les systèmes de santé et les systèmes sociaux doivent collaborer et échanger l’information.
  • Des centres communautaires collaboratifs pourraient répondre aux besoins des aînés en un seul lieu.

c)    Transport

  • Le transport est un élément essentiel pour permettre aux aînés de vieillir chez eux.
  • Les aînés qui vivent chez eux ont besoin de moyens de transport pour accéder aux services offerts dans leur collectivité.
  • Les partenaires doivent collaborer à la mise en œuvre d’une stratégie en matière de transport au Nouveau-Brunswick.
  • Une approche coordonnée est nécessaire pour s’assurer que les besoins des aînés sont satisfaits au sein de la collectivité et du système existant.

d)    Soins à domicile et soutien communautaire améliorés

  • Les ressources humaines au sein du système de soins à domicile ont atteint un niveau critique sans précédent et de nombreux organismes risquent de fermer leurs portes. On recommande souvent des salaires convenables pour le personnel des organismes de soins à domicile, mais on ne recommande pas un financement adéquat pour ces organismes.
  • Les soins à domicile devraient être normalisés et permettre aux aînés de choisir activement ce dont ils ont besoin pour demeurer chez eux en toute sécurité et plus longtemps. Les aînés, et non seulement leur famille, doivent participer activement à la prise de décision concernant leur plan de soins.
  • Nous devons changer notre façon de penser au vieillissement à domicile pour tenir compte du risque que courent les aînés qui restent chez eux d’être isolés socialement.
  • Les travailleurs des services de soutien à domicile doivent empiéter sur le domaine médical, surtout depuis la pandémie.
  • De nombreux aînés dans la collectivité ont besoin de soutien social et n’ont pas nécessairement de besoins médicaux.
  • La sécurité alimentaire, le transport, l’entretien du domicile, y compris le déneigement, ainsi que les options de logement convenables représentent des enjeux. Un grand nombre d’aînés choisissent de ne pas vieillir sur place, car il est trop difficile d’entretenir leur domicile, mais peu d’options sont disponibles dans leur collectivité.
  • Les aînés considèrent souvent que les soins à domicile leur sont imposés par le personnel médical et les membres de leur famille qui s’inquiètent pour leur sécurité. Leur estime de soi et leur autonomie en sont réduites.
  • Des soins à domicile appropriés doivent faire partie intégrante du système de soutien dans le continuum des soins, et non seulement d’un établissement de soins de longue durée ou d’un hôpital.
  • Les soins à domicile doivent avoir un but précis; il ne s’agit pas simplement de fournir une gardienne aux aînés.
  • De nombreux services offerts pourraient l’être en dehors du cadre d’un hôpital ou d’un foyer de soins. Une collaboration est nécessaire pour que cela fonctionne.
  • Les aînés qui ne sont pas reliés au système doivent pouvoir accéder à des services à proximité de leur domicile pour conserver leur indépendance.
  • Le concept des foyers de soins sans murs pourrait permettre aux aînés d’accéder à des services comme les soins des pieds, les bains, les repas et le transport, pour n’en nommer que quelques-uns.
  • Les besoins uniques d’une collectivité doivent être examinés et les partenaires doivent mettre leurs compétences en commun pour y répondre ensemble.

 

Intervenants invités à participer

  • Capacité Nouveau-Brunswick
  • Programme de jour pour adultes (York Care Centre)
  • Société Alzheimer du Nouveau-Brunswick
  • Association canadienne pour la santé mentale (Nouveau-Brunswick)
  • Programme des champions du vieillissement en santé – Personnes âgées engagées
  • Meals on Wheels of Fredericton Inc.
  • Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick
  • Association de soutien à domicile du Nouveau-Brunswick
  • Association de soins palliatifs du Nouveau-Brunswick
  • Responsable du projet de recherche – Initiative à l’intention des aidants naturels dans le cadre du PPAS du NBCC
  • Travailleurs sociaux en soins de longue durée (ministère du Développement social)
  • Bien vieillir chez soi Cocagne (Aging Well at Home Cocagne)
  • Coordonnateur – Responsable de la planification des congés – Réseau de santé Vitalité
  • Mouvement acadien des communautés en santé du N.-B.
  • Chaire de recherche sur la santé communautaire et le vieillissement – Université St Thomas
  • Chaire de recherche sur le vieillissement de la population – Université de Moncton

Enjeux abordés

  • Soutien aux aidants naturels

Principaux thèmes dégagés

a)     Soutien par les pairs, éducation et formation

  • Nous devons apprendre des collectivités des Premières nations qui font un excellent travail dans l’administration de soins aux personnes âgées grâce à des stratégies de soutien communautaire.
  • Prendre des congés est nécessaire. Les propres problèmes de santé de l’aidant naturel constituent un défi. 
  • Un soutien est nécessaire pour faire comprendre aux aidants qu’ils ont besoin d’aide avant que la situation ne devienne critique et qu’ils ne « s’effondrent ».  Il est difficile de gérer deux ménages.  Nous devons trouver des moyens de préserver le moral de l’aidant naturel.
  • Un grand défi est le manque perçu de soutien psychologique pour l’aidant naturel. Trouver du soutien par les pairs est difficile, en particulier lorsqu’il s’agit de trouver le temps pour l’aidant naturel d’accéder au soutien qui peut exister; trouver des groupes de soutien est un défi (rural et urbain au N.-B.).
  • Le nombre de personnes atteintes de démence augmente et la plupart des gens n’ont pas la formation nécessaire pour y faire face.
  • Les aidants font face à des conflits interpersonnels et remettent en question leur propre capacité à s’occuper pleinement de leur proche.  De nombreux aidants naturels ont exprimé leur désir d’apprendre à communiquer avec les personnes âgées pour ce qui est des conversations difficiles qu’il est nécessaire d’avoir.

b)     Options flexibles

  • Davantage d’options financières pour la classe moyenne. Être flexible. Ne pas toujours avoir besoin d’un programme pour offrir un soutien. Un financement plus souple est nécessaire dans le cadre du Programme de soins de longue durée et les programmes et les politiques devraient être plus flexibles.
  • Manque de centres de jour pour personnes âgées ou de soins de relève pour que les aidants naturels puissent travailler, faire des courses, prendre soin d’eux-mêmes, etc.  Lorsque les soutiens font défaut dans la collectivité, les clients sont admis à l’hôpital et de nouveaux problèmes apparaissent.
  • Nous devons déterminer comment les organismes de soutien à domicile peuvent offrir davantage de soins de relève, examiner ce qui est nécessaire et ce qui manque actuellement dans le soutien à domicile officiel et améliorer les services.
  • Les foyers de soins spéciaux ayant des places vacantes pourraient éventuellement offrir des soins de relève de nuit pour les aidants.
  • Manque de soutien le soir et la nuit, difficulté de trouver des ressources même si les soins de nuit seront assurés par le ministère du Développement social.
  • Si les aidants travaillent encore et n’ont pas la souplesse nécessaire pour être présents lorsque la personne âgée a besoin d’eux, par exemple pour se rendre à un rendez-vous médical, cela peut poser des difficultés.
  • Nécessité de tirer parti de la technologie, en particulier pour les familles qui ne vivent pas à proximité.
  • Il faut augmenter les fonds consacrés à la modification du domicile. Les clients ont besoin d’options financières souples pour atteindre leurs objectifs et les aider à rester chez eux.
  • Nous devons faire la promotion de ce qui existe, comme les autres modes de vie en famille en tant qu’option de soins de relève, celles-ci sont actuellement sous-utilisées. Nous devons renforcer ce programme.
  • Il ne s’agit pas toujours d’une question d’argent quant à la prestation de soins à un proche, il s’agit plutôt de reconnaître le rôle que joue l’aidant naturel dans le système.

c)     Communication, renseignements et navigation dans le système

  • La communication est essentielle. Nous devons écouter les aidants pour savoir ce dont ils ont besoin et nous devons repenser la manière dont nous diffusons les renseignements et dont nous recueillons les avis des personnes âgées; les activités en ligne ne sont pas toujours la meilleure approche pour de nombreuses personnes âgées. La voix de nombreux aînés ne sera pas entendue si nous ne sollicitons que des contributions en ligne et ils risquent de passer à côté de renseignements sur les programmes et les services.
  • Il est nécessaire de fournir plus de renseignements aux aidants naturels afin qu’ils soient au courant des programmes, comme le fait qu’il existe une option « autodéclaration » pour les services du Programme extra-mural. Les gens doivent savoir où se trouvent les soutiens.
  • Naviguer dans le système peut poser des difficultés. De l’incertitude entoure la manière de défendre les intérêts des proches âgés. Il peut être difficile de savoir à qui s’adresser pour obtenir des services, qu’il s’agisse de services de santé ou de services sociaux.
  • Il peut être difficile pour l’aidant naturel d’obtenir des avis médicaux si la personne âgée n’a pas de médecin; tous n’utiliseront pas l’application eVisitNB pour demander un avis médical.
  • Les renseignements sur les options de services financiers sont peu connus, et ceux pour les familles à revenu moyen, en particulier, ne sont pas faciles à trouver.

d)    Ressources humaines

  • Davantage de ressources humaines sont nécessaires pour aider à fournir des soins aux personnes âgées. Nous devrions faire en sorte que les établissements postsecondaires ajoutent l’orientation en matière de soins aux personnes âgées à leur programme
  • L’aidant naturel ressent un stress supplémentaire si un préposé aux services de soutien à la personne qui devait couvrir certaines heures ne se présente pas.
  • Il est possible de travailler avec les différents doyens de la santé (NBCC, UNBSJ, DMNB) pour ajouter des programmes d’études et inclure des expériences d’apprentissage intégré où les étudiants en santé acquièrent des connaissances et des compétences en orientation en matière de soins aux personnes âgées (pas seulement des compétences en soins infirmiers). Parmi les étudiants en santé qui pourraient être inclus : les étudiants effectuant un baccalauréat en sciences infirmières, les étudiants souhaitant devenir infirmiers auxiliaires, préposés aux services de soutien à la personne, travailleurs sociaux, les étudiants en médecine, etc. Les étudiants en santé de cycles supérieurs peuvent également améliorer notre capacité à enseigner la navigation aux aidants naturels dans le cadre de possibilités interprofessionnelles d’apprentissage intégré au travail.  
  • Faciliter l’accès des étudiants internationaux au baccalauréat en soins infirmiers et s’assurer que les soutiens comme le transport vers les programmes de formation auxquels ils s’inscrivent et le logement sont compatibles. Il s’agit d’un enjeu clé au moment où nous essayons d’accroître le nombre de préposés aux services de soutien à la personne dans notre province.

e)     Modifications du système

  • Il serait utile d’enquêter sur tous les domaines de notre système. Les problèmes systémiques sont difficiles à résoudre s’il n’y a pas d’harmonisation entre les ministères (Santé et Développement social) concernant l’admissibilité aux services de relève.
  • Nous devons évaluer les programmes et les services pour déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, surveiller le rendement, assurer une application cohérente de l’option de soins autogérés, résoudre les problèmes d’admissibilité aux soutiens, veiller à ce qu’il y ait une sensibilisation à la diversité culturelle et améliorer les services et les soutiens adaptés à la culture.
  • Envisager la remise en œuvre du Programme de prestations pour les aidants. Les systèmes sociaux et sanitaires doivent reconnaître que l’épuisement et la santé mentale sont des raisons pour lesquelles l’aidant a besoin d’un soutien de relève. L’épuisement et un stress accru sont des défis réels.
  • Améliorer la planification des soins pour inclure l’aidant naturel.
  • Une approche à plusieurs volets est nécessaire; toutes les personnes âgées ne peuvent pas rester à domicile. Il y a un stade à partir duquel une personne âgée doit obtenir un autre niveau de soins. Nous devons nous assurer que les renseignements sont disponibles pour que les familles connaissent les options dont elles disposent.
  • Des normes sont nécessaires concernant la formation des personnes qui s’occupent des personnes âgées, des compétences particulières sont requises. Nous avons besoin de meilleures normes et de davantage de normes.
  • Toutes les municipalités devraient être tenues d’ajouter le programme des collectivités amies des aînés dans le cadre de leur plan stratégique.

Intervenants invités à participer

Participants = P Absents = A

Capacité Nouveau-Brunswick

A

Société Alzheimer du Nouveau-Brunswick (2 représentants)

P

Association francophone des aînés du N.-B. (2 représentants)

P

Fédération des citoyen(ne)s aîné(e)s du Nouveau-Brunswick

A

Communautés amies des aînés du Nouveau-Brunswick

P

Communauté de la Vallée-des-Rivières

P

Loisirs N.-B.

P

Santé publique du Nouveau-Brunswick

P

Ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux – Planificateur de l’utilisation du sol

P

Championne du vieillissement en santé :

A

Ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux – Équipe de collaboration régionale

A

Chercheur principal du programme Foyers de soins sans murs

P

Collectivité d’Eastern Charlotte

A

Ville de St. Stephen

A

Collectivité rurale de Cocagne

P

Ville de Dieppe

P

Collectivité de Strait Shores

P

Village de New Maryland

P

Enjeux abordés

Comment pouvons-nous, ensemble, rendre le Nouveau-Brunswick plus accueillant pour les aînés?

Principaux thèmes dégagés

a)      Des collectivités fortes, résilientes et reliées entre elles qui se veulent les amies des aînés.

  • Il est nécessaire d’établir un lien étroit entre les personnes qui vivent dans une maison de retraite ou un foyer de soins spéciaux et leur collectivité.
  • Vieillir au bon endroit est une philosophie ou une notion de grande envergure à laquelle de nombreux échelons gouvernementaux et organismes peuvent contribuer. Par exemple, l’Université de Moncton cherche à devenir une université accueillante pour les personnes âgées, en améliorant l’accessibilité aux ressources sur le campus.
  • L’initiative Foyers de soins sans murs (projet pilote sur les aînés en santé [PPAS]) a pour objectif de rendre les collectivités accueillantes pour les personnes âgées. Lorsque le chef de projet s’en est entretenu avec les municipalités, il s’est rendu compte qu’elles ne connaissaient pas bien la notion (avantages, ressources disponibles).
  • Veiller à ce que les services tels que le système de transports publics soient également adaptés aux personnes âgées (peur des chutes, arrêts de bus non accessibles, emplacement des arrêts, etc.).
  • Il est important de garder à l’esprit que chaque collectivité est différente. Nous ne pouvons pas présumer de ce qui est nécessaire pour soutenir une collectivité. Il n’y a pas d’approche universelle pour rendre une collectivité accueillante pour les personnes âgées.
  • Le modèle de collectivité amie des aînés exige que tous les membres de la collectivité travaillent ensemble.
  • La coordination entre les différents échelons du gouvernement pour offrir un soutien est importante.
  • C’est en s’appuyant sur des bases solides que les collectivités deviendront véritablement accueillantes pour les personnes âgées.
  • Il est possible de réfléchir à une collectivité amie des personnes atteintes de démence en examinant les concepts et domaines des collectivités amies des aînés.
  • Les personnes âgées veulent des solutions pour quitter leur logement actuel, mais sans pour autant être contraintes de quitter la collectivité.  Les promoteurs du complexe ont été confrontés à la mentalité « pas dans ma cour ». Ce problème doit être résolu pour que les besoins des personnes âgées en matière de logement soient satisfaits.
  • Commencer le plan d’action ami des aînés avec quelques activités clés ou objectifs ciblés, avant d’en rajouter progressivement. Sil le plan d’action n’est pas ciblé, il deviendra trop dispersé et accablant. Un jeune membre s’apprête à se joindre au comité.

b)      Il est nécessaire de renforcer la sensibilisation, le soutien et l’information sur la notion « ami des aînés ».

  • Les collectivités ont besoin de conseils et de soutien pour avancer sur la voie de l’adaptation aux besoins des personnes âgées.
  • Il y a un manque de sensibilisation et de connaissances concernant les collectivités amies des aînés, malgré les efforts qui continuent d’être déployés pour le partage des renseignements.
  • Il existe différents types de municipalités et toutes ne correspondent donc pas au modèle de collectivité amie des aînés.
  • Il est essentiel de sensibiliser le public. L’éducation est essentielle à une conversation et à un dialogue ouverts.
  • Les collectivités peuvent utiliser les plans pour promouvoir et soutenir une variété de logements et de perspectives de développement. La Loi sur l’urbanisme pourrait être utilisée pour inciter les collectivités à devenir amies des aînés. Les planificateurs de l’utilisation du sol se réunissent régulièrement. Il est possible d’organiser des réunions pour veiller à la transmission de l’information.
  • Les plans des collectivités amies des aînés doivent être en adéquation avec le plan d’aménagement local de la collectivité afin d’éviter toute difficulté.
  • Il est important d’élargir le champ des destinataires de l’information visant à sensibiliser sur l’importance et les avantages des collectivités amies des aînés. Présentations dans les écoles secondaires.
  • Le financement est essentiel. Proposer un financement pour l’évaluation des besoins de la collectivité.
  • Du point de vue d’un aîné, il est important d’acquérir les connaissances et l’orientation nécessaires pour bien comprendre les besoins d’une collectivité.
  • Il est important que les chercheurs participent à la prise de décision et à la détermination des besoins de la collectivité.
  • Le gouvernement du Nouveau-Brunswick pourrait réaliser une évaluation de l’incidence du vieillissement de la population et la publier sur Internet (tous les deux ans).

c)       Obstacles à surmonter et conseils pour réussir

  • La restructuration du gouvernement local entraîne des retards dans l’adoption par les collectivités du concept de collectivité amie des aînés.
  • Pour obtenir l’adhésion des citoyens après les élections municipales, il est nécessaire de poursuivre les efforts d’éducation.
  • La responsabilité du progrès ne repose pas sur une seule personne. Il y a des questions qui préoccupent les personnes âgées et qui doivent être entendues et traitées, et des aides pour qu’elles se soutiennent les unes les autres. Il est difficile d’obtenir un financement pour les projets.
  • Les plans d’action favorables aux aînés doivent être plus faciles à gérer; ils ne devraient pas contenir trop d’actions.
  • Un mentorat plus fort est nécessaire de la part des collectivités qui sont déjà amies des aînés pour soutenir celles qui se lancent dans l’aventure.
  • Certains aînés membres des comités consultatifs sont dépassés par la notion d’évaluation des plans d’action, etc.
  • Lorsque des recherches sont effectuées, il convient de veiller à ce qu’elles soient accessibles et adaptées aux aînés. Il faut s’asseoir et écouter, aller là où se trouvent les gens.
  • Utiliser divers outils et différentes méthodes de collecte d’information (groupes de discussion, questions ouvertes).
  • Il faut faire preuve d’ingéniosité avec les fonds disponibles, rechercher des partenaires communautaires et tirer parti des volets de financement existants.
  • Encourager la planification pour l’avenir; ne pas se concentrer uniquement sur les besoins actuels, mais anticiper les besoins changeants.
  • Commencer à planifier tôt et ne pas attendre que les gens aient 65 ans.
  • Tenir compte du fait que les besoins varient selon l’âge des aînés.