Intervenants invités à participer
- Capacité NB
- Société Alzheimer du Nouveau-Brunswick
- Association des travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick
- Association canadienne pour la santé mentale (Nouveau-Brunswick)
- Société d’inclusion économique et sociale
- Association du soutien à domicile du Nouveau-Brunswick
- Loch Lomond Villa Inc.
- Université de Moncton – Chaire de recherche en santé sur le vieillissement des populations
- Clinique de santé communautaire – Réseau de santé Horizon
- Association des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés du Nouveau-Brunswick
- Association des travailleurs paramédicaux du Nouveau-Brunswick
- Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick
- Société médicale du Nouveau-Brunswick
- Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick
- Association des ergothérapeutes du Nouveau-Brunswick
- Association des thérapeutes respiratoires du Nouveau-Brunswick
- Infirmières praticiennes du Nouveau-Brunswick
Enjeux abordés
L’amélioration des soins et du soutien communautaires pour les aînés
Principaux thèmes dégagés
a) L’accès aux services de soins et de soutien
- Le continuum de soins comprend les services offerts aux aînés dans la collectivité.
- Les besoins ne sont pas seulement d’ordre médical, mais comprennent aussi des soutiens sociaux comme le transport et les possibilités de s’engager au sein de la collectivité.
- La langue de choix doit être prise en compte dans la prestation des services.
- L’intégration des soins doit être coordonnée et centrée sur la personne.
- Les programmes de promotion de la santé et de prévention peuvent se développer dans la collectivité.
- Des services sont peut-être disponibles dans les collectivités, mais les gens ne sont pas au courant de leur existence, ou, s’ils le sont, ils ne savent pas comment y accéder.
- Lorsque des services sont nécessaires pour aider les aînés à vieillir chez eux, ce besoin doit être normalisé et non pas perçu comme un élément négatif.
- Le modèle en établissement doit être réévalué.
b) Information, navigation et coordination
- Il est important de comprendre comment les aînés obtiennent de l’information. Ils n’ont pas tous les compétences nécessaires pour accéder à l’information grâce à la technologie.
- Un entretien en personne ou virtuel avec un coordonnateur des soins communautaires peut être utile.
- La recherche démontre qu’il est nécessaire d’adopter une approche axée sur la personne pour fournir aux aînés des renseignements sur les services qui sont mis à leur disposition.
- Les messages communiqués aux aînés doivent être cohérents.
- Les systèmes de santé et les systèmes sociaux doivent collaborer et échanger l’information.
- Des centres communautaires collaboratifs pourraient répondre aux besoins des aînés en un seul lieu.
c) Transport
- Le transport est un élément essentiel pour permettre aux aînés de vieillir chez eux.
- Les aînés qui vivent chez eux ont besoin de moyens de transport pour accéder aux services offerts dans leur collectivité.
- Les partenaires doivent collaborer à la mise en œuvre d’une stratégie en matière de transport au Nouveau-Brunswick.
- Une approche coordonnée est nécessaire pour s’assurer que les besoins des aînés sont satisfaits au sein de la collectivité et du système existant.
d) Soins à domicile et soutien communautaire améliorés
- Les ressources humaines au sein du système de soins à domicile ont atteint un niveau critique sans précédent et de nombreux organismes risquent de fermer leurs portes. On recommande souvent des salaires convenables pour le personnel des organismes de soins à domicile, mais on ne recommande pas un financement adéquat pour ces organismes.
- Les soins à domicile devraient être normalisés et permettre aux aînés de choisir activement ce dont ils ont besoin pour demeurer chez eux en toute sécurité et plus longtemps. Les aînés, et non seulement leur famille, doivent participer activement à la prise de décision concernant leur plan de soins.
- Nous devons changer notre façon de penser au vieillissement à domicile pour tenir compte du risque que courent les aînés qui restent chez eux d’être isolés socialement.
- Les travailleurs des services de soutien à domicile doivent empiéter sur le domaine médical, surtout depuis la pandémie.
- De nombreux aînés dans la collectivité ont besoin de soutien social et n’ont pas nécessairement de besoins médicaux.
- La sécurité alimentaire, le transport, l’entretien du domicile, y compris le déneigement, ainsi que les options de logement convenables représentent des enjeux. Un grand nombre d’aînés choisissent de ne pas vieillir sur place, car il est trop difficile d’entretenir leur domicile, mais peu d’options sont disponibles dans leur collectivité.
- Les aînés considèrent souvent que les soins à domicile leur sont imposés par le personnel médical et les membres de leur famille qui s’inquiètent pour leur sécurité. Leur estime de soi et leur autonomie en sont réduites.
- Des soins à domicile appropriés doivent faire partie intégrante du système de soutien dans le continuum des soins, et non seulement d’un établissement de soins de longue durée ou d’un hôpital.
- Les soins à domicile doivent avoir un but précis; il ne s’agit pas simplement de fournir une gardienne aux aînés.
- De nombreux services offerts pourraient l’être en dehors du cadre d’un hôpital ou d’un foyer de soins. Une collaboration est nécessaire pour que cela fonctionne.
- Les aînés qui ne sont pas reliés au système doivent pouvoir accéder à des services à proximité de leur domicile pour conserver leur indépendance.
- Le concept des foyers de soins sans murs pourrait permettre aux aînés d’accéder à des services comme les soins des pieds, les bains, les repas et le transport, pour n’en nommer que quelques-uns.
- Les besoins uniques d’une collectivité doivent être examinés et les partenaires doivent mettre leurs compétences en commun pour y répondre ensemble.