La nécessité de surveiller la situation faunique et d’en rendre compte est un des éléments de conservation essentiels ayant été convenus à l’échelle nationale dans l’Accord pour la protection des espèces en péril de 1996. Ces efforts sont guidés par les normes qui ont été élaborées par un groupe de travail national, composé de membres de chaque province et territoire, des centres de données sur la conservation et de chacune des agences fédérales ayant une juridiction sur les espèces fauniques. Les résultats pour l’ensemble du pays sont publiés dans une série de rapports nationaux intitulée Espèces sauvages. Des rapports ont été préparés pour 2000, 2005, 2010 et 2015 (voir Rapports espèces sauvages – Canada).
La situation des espèces du Nouveau-Brunswick est déterminée grâce à des collaborations entre le ministre de Ressources naturelles et du Développement de l’énergie (MRNDE) et le Centre de données sur la conservation du Canada atlantique, et dans le cadre de consultations avec des biologistes et des naturalistes qui ont une vaste expérience et expertise sur le terrain au niveau local. Nous tenons à rendre hommage à ces personnes qui investissent si généreusement du temps et des efforts dans cette tâche importante.
De nouveaux groupes d’espèces sont ajoutés au processus à chaque rapport. Les espèces évaluées sont également réévaluées tous les cinq ans. Cela nous permet de faire un suivi des changements de situation des espèces à la longue et nous donne un moyen pratique d’identifier celles dont la conservation pourrait devenir préoccupante avant que leur situation ne devienne critique. Cela nous permet aussi de déterminer s’il y a des tendances concernant les espèces jugées menacées permettant d’identifier des habitats ou des écosystèmes qui peuvent nécessiter une attention particulière. Et cela permet de faire un suivi des espèces non indigènes qui ont été introduites au Nouveau-Brunswick, ainsi que de celles qui se sont répandues par elles-mêmes dans la province.