Cette zone de cuivre est incluse dans du grès gris à la base de la Formation namurienne de Shepody. Le cuivre a été découvert sous forme de malachite colorant le grès de la Formation de Shepody près de sa zone de contact avec la Formation sous-jacente de Maringouin (ligne jaune, carte 1). Cet horizon est communément minéralisé et généralement associé à des débris végétaux à l’intérieur de séquences de grès gris. Les points de contrôle de la minéralisation à Midway ne semblent pas liés à une faille, contrairement à une partie du gîte Upper New Horton. Les travaux passés dans ce secteur ont essentiellement été limités à la section nord-est supérieure de 800 m de la zone de contact où ont eu lieu quelques travaux d’excavation de tranchées et où ont été forés quatre puits, mais aucune activité d’exploration n’a été réalisée au cours de l’actuelle période moderne [(Marex Ltd (rapport de travaux sur les minéraux du N.-B. 470535) en 1965, Keith Hope (rapport de travaux sur les minéraux 470534) en 1967 et Garnet Flaherty (rapport de travaux sur les minéraux 470533) en 1964]. La minéralisation est principalement constituée de chalcocite recouverte de malachite, qui remplace les vestiges végétaux carbonisés, comme dans le cas de la minéralisation du gîte de cuivre Dorchester. Un petit levé pédologique au-dessus de la zone de contact a défini des anomalies de cuivre (ligne verte, carte 2). S’y trouvent de plus des quantités traces d’or, notamment un échantillon prélevé par le personnel du MRN (D. Rose) du puits n^o 6 qui a titré 0,02 oz/tonne d’Au sur deux pieds (0,6 mètre). La meilleure concentration de cuivre historique rapportée s’est chiffrée à 4,52 % de Cu.

Compte tenu des travaux historiques décrits ci-dessus, de la présence anomale de cuivre sur plus de trois kilomètres dans les sols longeant la zone de contact et de l’absence d’investigation des meilleurs sols et affleurements par excavation de tranchées ou forage (carte 3), Geosearcher Inc., comprenant le potentiel et l’étendue de la zone négligée, a jalonné les terrains en avril 2021. La zone négligée de la minéralisation s’étend sur 2,5 kilomètres supplémentaires au-delà de la zone susmentionnée de 800 mètres, et 1,8 % de Cu ont été découverts dans un petit puits au point le plus éloigné de la minéralisation connue. Lors d’une seconde inspection du secteur, un nouvel affleurement de cuivre intéressant a été repéré le long de la zone de contact entre les deux emplacements des découvertes passées à l‘intérieur de la pointe méridionale du secteur recelant une quantité anomale de cuivre dans le sol, ce qui signale la possibilité d’une minéralisation supplémentaire de cuivre le long de la zone de contact dans les deux directions.

Mise résultats de 2021à jour sur les
Les résultats de dosage de 2021 se sont avérés très encourageants. Ils ont confirmé les teneurs historiques présentant des concentrations hautement anomales de cuivre et d’argent. Les concentrations les plus élevées enregistrées ont été 4,3 % de Cu et 60 p,p, 10⁶ d’Ag en provenance d’une tranchée antérieure qui n’avait pas été vérifiée par le passé. Ces deux nouvelles découvertes (voir la carte 4) ont substantiellement étendu plus au sud-ouest la zone minéralisée historiquement reconnue, ce qui révèle la possibilité du prolongement possible de la zone de cuivre à teneur de tête sur l’ensemble de l’étendue de trois kilomètres. L’examen historique a mis en relief et fait progresser la notion que la zone initiale de 800 m de la minéralisation présente des teneurs de cuivre dépassant de loin les concentrations initialement signalées de 4,52 % de Cu (carte 4 – puits de forage 3 affichant 22 % de Cu, déblais voisins du puits comportant 7,8 % de Cu). Une étude plus poussée est justifiée. Au cours de la saison 2022, on s’attachera à définir plus précisément l’affleurement minéralisé longeant cet axe de trois kilomètres de la zone de contact minéralisée cuprifère.