Récipiendaires de l’Ordre du Nouveau-Brunswick 2016

Le chef Kenneth Barlow a consacré sa carrière à sensibiliser la population à la culture et au patrimoine Mi'kmaq, et à promouvoir le développement économique d’Indian Island.

Après avoir siégé 17 ans au conseil de bande d’Indian Island, M. Barlow a été élu chef de la Première Nation d’Indian Island en 2007. Lorsqu’il était conseiller, il était essentiellement un travailleur indépendant dans les secteurs de la foresterie et des pêches. Il n’a pas occupé d’emploi rémunéré au sein de la bande de manière à permettre aux autres membres de la bande de travailler à temps plein. Peu de temps après avoir été élu chef, il s’est mis à promouvoir le développement économique afin de créer des emplois dans sa communauté.

En 2008, le chef Barlow a lancé une importante entreprise ostréicole qui a permis de créer 10 emplois saisonniers. En plus de son travail en aquaculture, il a participé au lancement d’un projet communautaire d’énergie éolienne, infrastructure visant à protéger sa communauté contre les hausses soudaines du niveau de la mer. Il a aussi contribué à la mise en œuvre d’importants changements structurels à Indian Island, dont des rénovations domiciliaires et l’amélioration des conditions routières.

Le chef Ken Barlow supervise toutes les activités de la bande; et est responsable du portefeuille des pêches. Il a été élu par acclamation à plusieurs reprises, le plus récemment en novembre 2014, au cours des neuf dernières années de son règne; et est membre actif de Mi'gmawe'l Tplu'tagunn Incorporated (MTI) des chefs Mi'Kmag du Nouveau-Brunswick et du North Shore Micmac District Council. De même, le chef Ken Barlow est un membre actif du conseil d’administration d’Ulnooweg Development Group Inc. et d’Ulnoowegeweg Lending Board.

Le chef Barlow comprend l’histoire et la culture des Mi'kmaq ainsi que l’importance de perpétuer les traditions et de sauver la langue micmaque ainsi que l’importance de perpétuer les traditions et la langue. Il continue d’établir des relations positives avec les autres communautés autochtones, tout en tissant des liens de collaboration entre les communautés autochtones et non autochtones du Nouveau-Brunswick.

Kenneth Barlow reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son travail progressif en développement économique à la Première Nation d’Indian Island, ainsi que pour sa passion et son engagement à perpétuer la langue et les traditions Mi’kmaq dans sa communauté.

L’extraordinaire carrière juridique de John P. Barry est tributaire d’une vision éclairée de ce que devrait être une profession. D’ailleurs, M. Barry est souvent surnommé un « doyen » de la profession juridique au Nouveau-Brunswick. Sa conviction selon laquelle les membres des professions peuvent et doivent promouvoir et sauvegarder l’intérêt commun l’a influencé tout au long de son illustre carrière. Ce même désir de protéger la santé globale et le mieux-être de sa collectivité l’a poussé à se consacrer au bénévolat pendant plus de 50 ans, ce qui a eu une influence positive sur divers organismes de soins de santé, d’éducation et à vocation sociale, non seulement dans sa collectivité de Saint John mais aussi à l’échelle provinciale et nationale.

M. Barry a exercé une carrière de juriste variée dans un important cabinet, faisant valoir des arguments avec passion et succès à tous les niveaux du système judiciaire. Il est reconnu pour sa direction ferme, ses normes élevées de diligence et d'intégrité en droit, ainsi que pour générosité et sa volonté à aider les autres. Déterminé à redonner à la profession, M. Barry a encadré des stagiaires et des jeunes avocats, tout en consacrant beaucoup de temps à titre gracieux à des groupes qui partageaient les mêmes points de vue que lui à l'égard de l'incidence de l'éducation et de la santé sur le mieux-être global d'une collectivité. 

Admis au Barreau du Nouveau-Brunswick en 1966, M. Barry a été nommé conseiller de la Reine en 1977. En reconnaissance de ses contributions à la collectivité et de sa compétence juridique, il a été nommé Fellow du prestigieux American College of Trial Lawyers, en 2000, et a reçu la Médaille du jubilé d’or de la reine Elizabeth ll, en 2003.

Sa contribution à la province, tant dans le cadre de sa vie professionnelle que de son bénévolat auprès d’organismes tels que la Fondation du rein, l'Association pulmonaire, la Croix-Rouge et l'Association pour l'intégration communautaire, continuera d'avoir un effet irrévocable sur les familles et les enfants, au Nouveau-Brunswick et au Canada.

John P. Barry reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour le leadership visionnaire et la compétence dévouée dont il a fait preuve au sein de sa profession, ainsi que pour l’incidence positive et l’impression claire et durable qu’il a produites sur l’ensemble de la communauté grâce à ses nombreuses années de bénévolat dans des organismes de soins de santé, d’éducation et à vocation sociale partout au Nouveau-Brunswick.

Judith Chernin Budovitch est réputée pour sa passion, son intégrité et son éthique de travail dans les domaines des arts, de la culture et de l’éducation.

M^me Budovitch est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université Dalhousie. Elle détient aussi un baccalauréat en éducation et un baccalauréat en droit de l’Université du Nouveau-Brunswick. Avant de terminer ses études en droit et d’exercer dans le secteur public, elle a enseigné au niveau intermédiaire.

Le dévouement dont fait preuve M^me Budovitch envers sa collectivité par son service bénévole est louable. M^me Budovitch s’est consacrée à de nombreuses organisations, dont la Galerie d’art Beaverbrook. Elle a alors joué un rôle déterminant qui a permis à la Galerie de se défendre avec succès contre la revendication de propriété lancée par la fondation Beaverbrook Foundation.

Elle a aussi assumé des fonctions à titre de bénévole à l’Associated Alumnæ Council de l’Université du Nouveau-Brunswick, au conseil des gouverneurs de l’Université Mount Saint Vincent et de l’Université du Nouveau-Brunswick, au conseil d’administration de la Chalmers Regional Hospital Foundation, Conseil du congrès juif canadien et l’United Israël Appeal of Canada.

M^me Budovitch a aussi reçu le Prix Lescarbot du gouvernement du Canada pour ses contributions à la communauté culturelle, l’Alumni Award of Excellence de l’Université du Nouveau-Brunswick, le Prix Distinguished Citizen de la Ville de Fredericton et la Médaille du jubilé d’or de la Reine. En 2000, elle a été nommée au conseil de la reine et, en 2008, Membre de l’Ordre du Canada.

Judith Chernin Budovitch reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son engagement inébranlable et enthousiaste à la promotion des arts, de la culture et de l’éducation dans sa province.

Phil Comeau est un Acadien qui s’est illustré comme cinéaste et auteur, comptant plus d’une centaine de films et d’émissions de télévision à son actif.

Il a filmé ses œuvres dans plus de 23 pays et a reçu plus de 40 prix au Canada, aux États-Unis, en France, en Belgique et en Italie. De plus, M. Comeau a été en lice pour les prix Gémeaux, Gemini, Génie, Éloizes, ainsi que pour le prix de la Guilde canadienne des réalisateurs.

Il a déménagé à Moncton en 1974 et a commencé à étudier l’art dramatique à l’Université de Moncton. En 1976, il a commencé à réaliser ses premiers films professionnels avec le studio de Moncton de l’Office national du film (ONF).

Parmi ses succès cinématographiques, mentionnons le premier long métrage acadien, Le secret de Jérôme, qui a été sélectionné récemment comme classique du cinéma canadien. M. Comeau a aussi réalisé le premier film acadien pour enfants, Le tapis de Grand-Pré, et la première comédie acadienne, Les gossipeuses. Son récent film, Ron Turcotte, jockey légendaire, lui a permis de remporter le prix du meilleur film lors du Festival international de films de sports de Palerme en Italie.

Il a aussi réalisé de nombreuses séries acadiennes, dont La Sagouine, qui est devenue un DVD à succès au Canada.

Il a filmé plusieurs séries populaires, dont Emily of New Moon, Lassie, Pit Pony, Risk Takers, Mayday et sa série québécoise, Tribu.com.

Il a reçu de nombreux honneurs pour son travail, dont le titre de Chevalier de l’Ordre des arts et des lettres de la France, et a été admis au sein de l’Ordre du Canada, l’Ordre des francophones d’Amérique et de l’Ordre de la Pléiade.  Il a aussi reçu le Prix Acadie-Québec et le Prix France-Acadie. L’Université de Moncton lui a décerné un doctorat honorifique pour souligner sa contribution à l’industrie du film et de la télévision, ainsi que son soutien à la promotion nationale et internationale du cinéma acadien.

Phil Comeau reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour le dévouement avec lequel il présente la richesse et le dynamisme de la culture acadienne et de la culture francophone dans des dizaines de ses films.

Gérard Friolet est reconnu comme l’un des pionniers de la construction navale moderne.

M. Friolet a appris le métier de son père, qui a aussi excellé dans la construction navale. Il a construit son premier bateau à l’âge de 20 ans. À 28 ans, il avait déjà bâti un certain nombre de bateaux de pêche, notamment des palangriers et des chalutiers.

Il s’est taillé une place dans l’histoire lorsqu’il a construit les deux premiers chalutiers commandés par le gouvernement du Nouveau-Brunswick. Le gouvernement a commandé la construction du Gloucester 1 et du Gloucester 2 afin de relancer le secteur des pêches de la province. Ces chalutiers sont devenus célèbres et, à peu près 40 ont été construits.

Le succès qu’a connu M. Friolet dans la construction navale au Nouveau-Brunswick a incité le gouvernement du Québec à s’adresser à lui pour la construction de bateaux pour le Québec. M. Friolet a donc participé à la construction de 17 bateaux dans un chantier près de Gaspé.

Après avoir travaillé au Québec, il a poursuivi sa carrière dans la construction navale et la réparation navale à Bas-Caraquet où quelque 200 bateaux ont été mis à l’eau à partir du chantier naval.

En 1975, le Village historique de Kings Landing a retenu les services de M. Friolet pour construire, en employant des méthodes traditionnelles, une réplique de la goélette à gréement en catboat de 1837, le Brunswick Lion, qui parcourait la rivière Saint-Jean pour transporter du fret, en particulier du bois d’œuvre.

En plus de ses contributions à la construction navale, M. Friolet a servi le Village de Bas-Caraquet comme conseiller municipal durant neuf ans.

Pour souligner ses réalisations dans le secteur de la construction navale, son nom a été donné à la rue menant au Centre naval du Nouveau-Brunswick; cette rue s’appelle désormais rue Gérard-Friolet.

Gérard Friolet reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son rôle primordial dans la promotion du secteur moderne de la construction navale et des pêches au Nouveau-Brunswick.

Abraham Gesner, Ph. D., est renommé pour son travail de pionnier comme géologue au Nouveau-Brunswick.

Né à Cornwallis Township, en Nouvelle-Écosse, en 1797, M. Gesner a déménagé à Saint John, en 1838, où il a été nommé géologue du gouvernement, le premier au sein d’une colonie britannique. Pendant cinq ans, il a parcouru le Nouveau-Brunswick afin d’en cartographier la généalogie et d’en consigner les richesses minérales.

M. Gesner a monté une collection de roches, de minéraux et de fossiles qui est devenue l’un des premiers musées publics au Canada, maintenant appelé le Musée du Nouveau-Brunswick, à Saint John. Sa collection de spécimens est l’une des plus vieilles collections géologiques existantes au Canada. C’est M. Gesner qui a découvert les premiers fossiles de poisson au Parc national de Miguasha, un site naturel du Patrimoine mondial de l’UNESCO, à Gaspé, au Québec.

M. Gesner est probablement mieux connu pour son travail visant à mettre au point un processus de distillation du kérosène, travail qu’il a entrepris lorsqu’il vivait dans les Maritimes. Lors de ses premières expériences, il a utilisé du bitume appelé « albertite », d’après le nom du comté d’Albert. L’albertite provient des mêmes roches qui sont aujourd’hui explorées au Nouveau-Brunswick pour leurs gisements de pétrole et de gaz.

M. Gesner est considéré comme un fondateur de l’industrie moderne du pétrole et reconnu par le Canadian Petroleum Hall of Fame. Grâce à cette découverte, on lui attribue d’avoir sauvé les baleines, car l’invention du kérosène a annoncé la fin de l’utilisation de l’huile de baleine comme source d’énergie.

La Société géoscientifique de l’Atlantique souligne ses contributions en lui remettant la médaille Gesner, le prix du scientifique distingué de la Société. En 2000, Postes Canada a rendu hommage à M. Gesner avec un timbre de sa Collection du millénaire.

M. Abraham Gesner reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick à titre posthume pour ses travaux dans l’étude de la géologie dans la province et pour ses contributions révolutionnaires à l’industrie mondiale du pétrole.

Nancy Hartling est la fondatrice de Support aux parents uniques, dont elle a aussi été la directrice générale pendant ses 34 années d’existence, œuvrant sans relâche pour les familles dans la région du Grand Moncton.

Lorsqu’elle travaillait pour un autre organisme sans but lucratif, M^me Hartling a constaté qu’il n’y avait pas de vrais soutiens pour les parents uniques. En 1982, elle a fondé Support aux parents uniques afin d’offrir des programmes pertinents, qui changent la vie des parents uniques. Son organisme a été le premier à inclure comme clients des hommes chefs de familles monoparentales.

Dans le cadre de son travail, M^me Hartling a rencontré des clients touchés par la violence conjugale et la pauvreté, ce qui l’a amenée à mobiliser les femmes au Nouveau-Brunswick pour participer à la Marche mondiale des femmes en 2000. M^me Hartling a présenté une pétition à Fredericton pour demander l’élimination de la pauvreté et de la violence, et ce, à l’échelle locale et internationale. M^me Hartling s’est rendue par autobus à Montréal, à Ottawa et à New York avec des femmes du Nouveau-Brunswick pour rencontrer d’autres femmes et promouvoir ces enjeux.

Par la suite, elle a été invitée à coprésider le Groupe de travail de la ministre sur la violence faite aux femmes. Elle a aussi coprésidé le comité organisateur de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes (6 décembre) de 1995 à 2001 et a siégé au conseil du Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale.

M^me Hartling a dirigé un projet de développement communautaire à l’aide d’une démarche de lutte contre la pauvreté pour permettre aux femmes à faible revenu d’acquérir des compétences afin de créer et d’exploiter de petites coopératives ou créer d’autres possibilités d’emploi pour devenir financièrement indépendantes.

En reconnaissance de son travail, M^me Hartling a reçu le prix de leadership du Centre d’excellence de l’Atlantique pour la santé des femmes, le prix YWCA – Femmes de mérite de Moncton et le Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire « personne ».

Nancy Hartling reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son rôle de leadership dans la promotion des possibilités et des droits économiques et sociaux des femmes dans sa collectivité et dans toute la province.

Diplômée de l’Université du Nouveau-Brunswick, Deborah Lyons est la première femme de l’histoire de l’Université à avoir été choisie pour prononcer le discours d’adieu. Elle a été sélectionnée en tant que représentante civile pour participer au programme d'études internationales au Collège de la Défense nationale du Canada, lequel elle a terminé en 1993.

M^me Lyons est l'ancienne propriétaire d'un pavillon de chasse et de pêche sur la rivière Miramichi, ainsi que d’une entreprise de gestion énergétique. Après plusieurs années dans le monde des affaires, elle a entamé sa carrière au gouvernement fédéral à titre de spécialiste de la conservation de l’énergie.

Au cours de sa carrière au gouvernement fédéral, M^me Lyons a occupé des postes comportant des responsabilités croissantes au ministère des Ressources naturelles, au Conseil privé du Canada et à l’Agence de promotion économique du Canada atlantique.

En 1999, M^me Lyons a été invitée à se joindre au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international afin de représenter le Canada en tant que conseillère pour les industries de haute technologie à l’ambassade du Canada au Japon. Après avoir passé cinq ans à Tokyo, elle est retournée à Ottawa pour occuper les postes de directrice des Finances internationales puis de directrice générale des Affaires commerciales de l’Amérique du Nord. Elle a ensuite été promue au poste de sous-ministre adjointe responsable des politiques et de la planification stratégique, et de stratège en chef du Ministère.

En 2010, M^me Lyons a été nommée chef de mission adjointe à l’ambassade du Canada à Washington où elle était responsable de plus de 300 diplomates et employés américains.

En reconnaissance de ses réalisations à Washington, M^me Lyons a été nommée ambassadrice du Canada auprès de la République islamique d’Afghanistan, devenant ainsi la deuxième femme seulement à occuper ce poste. En Afghanistan, elle a contribué activement à la promotion et à la protection de l’égalité des femmes.

En juillet 2016, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé sa nomination à titre d’ambassadrice du Canada en Israël. L’Université du Nouveau-Brunswick, son alma mater, a aussi souligné les réalisations de M^me Lyons en lui conférant le titre de docteur honoris causa ès lettres.

Deborah Lyons reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son service extraordinaire aux affaires étrangères, ainsi que pour son courage et sa détermination à faire une différence dans la vie des femmes et des enfants dans certains des pays les plus oppressifs et dangereux du monde.

Jean-Guy Rioux détient une maîtrise ès arts, mention psychologie éducationnelle de l’Université de Moncton. Enseignant de carrière, il a agi pendant cinq ans comme coopérant en Afrique pour le compte de l’Agence canadienne de développement international.  Il a également occupé diverses fonctions administratives à l’Université de Moncton - campus de Shippagan, notamment comme vice-recteur de 1979 à 1990, ainsi que comme directeur administratif et fondateur du Centre de recherche et de développement des produits marins et secrétaire général et trésorier intérimaire de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF).

Ses contributions s’étendent également au secteur bénévole : conseiller municipal et maire adjoint de la Ville de Shippagan, président général de l’ACELF, président du Centre de recherche et de développement de la tourbe inc., président de la Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick, vice-président et président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, chancelier de la Compagnie des Cent-Associés francophones et président fondateur du Comité de Jumelage Shippagan-Loudun (France), entre autres.  Il a présidé le Comité organisateur Congrès mondial acadien de 2005 à la tenue du congrès en 2009. De juillet 2012 à juin 2016, il occupe le poste de président du Conseil d’éducation du district scolaire francophone Nord-Est.

Ses engagements au sein de la francophonie ont d’ailleurs été reconnus à maintes reprises, notamment par la Ville de Shippagan, par l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick, par l’ACELF, par la Compagnie des Cent-Associés francophones, par le Conseil supérieur de la langue française du Québec, par le gouvernement français, par le ministre de l’Éducation nationale de France, par la Renaissance française, par l’Ordre de la Pléiade et par l’Université de Moncton, qui lui a décerné un doctorat honorifique en sciences sociales.  En 2011, le gouvernement canadien lui décernait le titre de membre de l’Ordre du Canada.

Jean-Guy Rioux reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour sa passion et son dévouement à promouvoir l’éducation francophone dans sa province et son pays.

Le Dr Sheldon H.  Rubin a touché la vie de milliers de personnes par son dévouement, sa compassion, son professionnalisme et son expertise dans la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer.

Depuis qu’il a commencé à exercer à Moncton en 1975, le Dr Rubin a créé le service d’hématologie et d’oncologie à L'Hôpital de Moncton, établi le premier service d’essais cliniques en oncologie et lancé les premiers services de soins complets en hémophilie dans la province. Il a également été le premier hématologue et oncologue au Centre hospitalier universitaire Dr Georges-L.-Dumont et au Centre d'oncologie Dr -Léon-Richard. Au cours des premières années de sa pratique, il était le seul hématologue clinique et le seul oncologue médical pour servir l’ensemble du Nouveau-Brunswick.

Durant sa carrière comme hématologue et oncologue, le Dr Rubin a contribué au traitement et à la guérison de milliers de patients atteints de cancer dans la province et la région.

Bien que sa priorité ait toujours été ses patients, le Dr Rubin s’est aussi engagé envers sa collectivité. Il a fait du bénévolat auprès de nombreux organismes, notamment la Société canadienne de cancer, et a siégé à un certain nombre de sociétés et de comités gouvernementaux. Mentionnons, notamment, l’Association canadienne des directeurs des cliniques d’hémophilie, la division des essais cliniques de l’Institut national du cancer du Canada, la Société médicale du Nouveau-Brunswick, ainsi que des comités consultatifs sur l’oncothérapie dans la province.

En 1999, le Dr Rubin a reçu la Médaille Dr Garfield Moffatt, qui souligne le travail remarquable d’un médecin dans les soins et les services aux patients dans la collectivité. En 2012, la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth ll lui a été décernée. Il a également été honoré par les clubs Rotary de Riverview et de Moncton, qui lui ont tous deux remis le prix Paul Harris.

Le Dr Sheldon H.  Rubin reçoit l'Ordre du Nouveau-Brunswick pour sa compassion et la grande qualité de ses soins aux patients ainsi que pour ses contributions exceptionnelles à la prévention et au traitement du cancer.