Government of New Brunswick

La pauvreté, c’est ne pas avoir assez d’argent pour répondre à ses besoins de base en nourriture, en vêtements et en logement. Toutefois, la pauvreté, c’est plus, beaucoup plus, que le manque d’argent.

La Banque mondiale décrit la pauvreté comme suit :

La pauvreté, c’est avoir faim. La pauvreté, c’est être sans abri. La pauvreté, c’est être malade et ne pas pouvoir voir un médecin. La pauvreté, c’est ne pas pouvoir aller à l’école et ne pas savoir lire. La pauvreté, c’est ne pas avoir de travail, s’inquiéter de l’avenir et vivre au jour le jour.

La pauvreté a de nombreux visages. Elle change de lieu en lieu et avec le temps. Elle a été décrite de maintes manières. Le plus souvent, la pauvreté est une situation à laquelle les gens veulent échapper. La pauvreté est donc un appel à l’action – pour les pauvres comme pour les riches –, un appel à l’action pour changer le monde pour que beaucoup plus de gens aient assez à manger, un logement décent, accès à l’instruction, à des soins de santé et à la protection contre la violence, ainsi qu’un mot à dire par rapport à ce qui se passe dans leur collectivité.

La pauvreté, c’est aussi ne pas pouvoir participer à des activités récréatives, ne pas pouvoir envoyer ses enfants en excursion ou à une fête d’anniversaire avec leurs camarades de classe, ne pas pouvoir payer les médicaments en cas de maladie. Ce sont là autant de conséquences de la pauvreté. Les personnes qui peuvent à peine se nourrir et se loger ne peuvent tout simplement pas envisager de telles dépenses. Quand les gens sont exclus de la société, ne sont pas bien instruits et présentent une incidence élevée de maladie, cela a des répercussions néfastes sur la société. Nous payons tous le prix de la pauvreté. Le coût élevé du système de soins médicaux, du système juridique et d’autres systèmes qui aident les gens qui vivent dans la pauvreté a une incidence sur notre économie.

Même si beaucoup de progrès a été fait relativement à la mesure et à l’analyse de la pauvreté, la Banque mondiale poursuit son travail pour définir des indicateurs pour mesurer d’autres dimensions de la pauvreté. Elle veut notamment définir des indicateurs sociaux touchant l’instruction, la santé, l’accès aux services, la vulnérabilité et l’exclusion sociale.

La pauvreté ne découle pas d’une cause unique, et les résultats de la pauvreté sont différents dans chaque cas. La pauvreté varie considérablement selon la situation. On ne peut comparer le fait de se sentir pauvre au Canada à celui d’être pauvre en Russie ou au Zimbabwe. Les différences entre les riches et les pauvres à l’intérieur d’un même pays peuvent également être grandes.

Malgré les nombreuses définitions de la pauvreté, une chose est certaine : la pauvreté est un problème de société complexe. Peu importe comment on la définit, on peut convenir qu’il s’agit d’un problème qui requiert l’attention de tous. Il importe que tous les membres de notre société travaillent ensemble pour que tous aient des possibilités de réaliser leur plein potentiel. Il est avantageux pour tous de s’aider les uns les autresr