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WOMEN FEMMES NB

 

 

DANS CE NUMÉRO :

Article en vedette :
Patriarcat et fétichisation du corps féminin 

Avis

Le saviez-vous ?

Actualités :
    -  Lancement de la campagne l’amour ne devrait pas blesser
    -  Des cosmétologues formés pour repérer la violence conjugale au N.-B.
    -  Quel pays a le plus de femmes ministres dans le monde? La réponse en carte    

Réflexions

 

Patriarcat et fétichisation du corps féminin
- Monica Sharma

Cette caricature a déjà circulé à maintes reprises, et chaque fois que je la vois, je me dis qu’il devrait être évident que les deux énoncés sont vrais et qu’ils dérivent tous deux de la fétichisation du corps féminin.

« Tout est couvert sauf ses yeux –
quelle culture cruelle et machiste! »

« Rien n’est couvert sauf ses yeux - 
quelle culture cruelle et machiste ! »
- (Traduction libre)

La plupart d’entre nous s’adonnent à ce genre de pratiques à divers degrés – qu’il s’agisse de l’épilation à la cire, du maquillage ou des douloureux talons hauts. Toutefois, si on soumet ces pratiques à une analyse, on constate que les raisons pour lesquelles les femmes s’y livrent sont toutes d’origine sexiste. Hors contexte, un bikini et une burqa ne sont que des morceaux de tissu. Mais quels sens prennent-ils quand on les replace dans leur contexte? Quels systèmes ont donné lieu à ces pratiques? Pourquoi les hommes ne s’y adonnent-ils pas? Quel est leur impact sur l’image que les gens se font du « rôle » des femmes? Est-ce que ces pratiques procurent du confort? Est-ce qu’elles renforcent la prédominance sexuelle des hommes?

Quand on examine ces questions d’un œil critique, il est difficile d’admettre que ces pratiques sont dénuées de sens. On ne peut pas reprocher aux gens les comportements qu’ils ont acquis au cours de leur socialisation, mais plus ces comportements sont normalisés, plus il est difficile de voir leur incidence sur le rapport de force entre les femmes et les hommes. C’est la raison pour laquelle les séances de sensibilisation ont été si importantes pour les féministes de la seconde vague. Ces femmes comprenaient que le personnel est politique. Néanmoins, au lieu de nous laisser prendre dans le jeu de la politique identitaire, nous devrions nous pencher sur le contexte et comprendre l’impact collectif sur les femmes. En 1970, les féministes ont brûlé les soutiens-gorges, mais combien aujourd’hui considéreraient ces sous-vêtements comme étant oppressifs? Nous sommes tellement saturés de ce genre de choses que les gens n’y prêtent plus aucune attention.

Par ailleurs, existe-t-il des arguments (culturels, sociaux ou religieux) en faveur du voilement des femmes qui ne sont pas fondés sur l’hypersexualisation des femmes et l’hyposexualisation des hommes? Si le corps masculin est considéré comme étant moins sexuel, moins obscène, moins apte à entraîner le mauvais comportement des femmes, il accorde aux hommes un énorme pouvoir dans la société. Ils peuvent parcourir le monde sans se soucier de leur corps vulnérable et sexualisé. Ils peuvent nier que les femmes sont aussi des êtres sexuels qui apprécient physiquement les hommes. Si les hommes continuent de réduire les femmes à l’état d’objet sans jamais avoir l’occasion de se voir eux-mêmes comme des objets potentiels, ils ne pourront jamais nous comprendre en tant qu’êtres humains ni véritablement se montrer empathiques à notre égard. Et si cette dynamique imposée à la moitié de l’humanité n’est pas oppressive, alors qu’est-ce qui l’est? Nous ne pouvons pas simplement recadrer la misogynie institutionnalisée pour en faire quelque chose de bénin ou d’irrépréhensible (pire, quelque chose qui renforce l’autonomie personnelle).

Parmi les gens que je connais, ce sont les femmes immigrantes qui s’opposent le plus au niqab. J’ai grandi dans une collectivité asiatique canadienne non musulmane du Nouveau-Brunswick. Bien que nous ne puissions hypocritement minimiser la culture misogyne des Canadiens de race blanche, nous ne pouvons pas fermer l’œil sur les valeurs culturelles non occidentales qui sont profondément oppressives. Je ne sais pas comment aborder avec grâce ces discussions avec les progressistes de race blanche, car dans mes conversations privées avec les femmes de race brune, j’en vois tellement qui cherchent à s’affranchir de limites contraignantes.

Craintive de parler en public par peur de renforcer le racisme, mais tout à fait consciente de l’impact qu’ont sur nous des questions apparemment insignifiantes, comme la manière de se vêtir.

http://on.fb.me/1WtrKaA

 

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AVIS

 

Le Gala des métiers et technologies pour filles – Shédiac. Il y aura un Gala des métiers et technologies pour filles le mercredi 18 novembre de 17h30 à 20h à la Polyvalente Louis-J.-Robichaud. Toutes jeunes filles du secondaire de la 9e année à la 12e année sont invitées de venir explorer des carrières non-traditionnelles et de rencontrer des femmes fascinantes qui travaillent dans ces domaines. Cet événement est gratuit et un souper de pizza sera fourni. Veuillez noter que cet évènement se tiendra en français.  Pour vous s’inscrire ou pour plus d’information, veuillez visiter notre site Web: http://bit.ly/1JxunGn, envoyez un courriel à [email protected] ou appelez le (506) 444-3027.


 

Est-ce que vous allez au CCNB ou à un collège privé cet hiver? Si oui, n'oubliez pas de soumettre votre candidature pour la Bourse égalité femmes-hommes !  La date limite pour soumettre votre demande est le 30 novembre pour les programmes qui débuteront dans la session d’hiver. La bourse est d'une valeur de 2 000 $ par année. Le programme a pour but d’encourager et de supporter les femmes et les hommes qui poursuivent une carrière dans les domaines non traditionnels. Tout emploi dans lequel les femmes et les hommes forment moins de 25 % du total de la main-d'œuvre est considéré comme un emploi « non traditionnel ».  Pour en savoir plus, veuillez visiter : http://bit.ly/1LfldMe

Campagne de financement : « L’équité salariale. J’y crois. Je donne! » La Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick a lancé sa campagne de financement 2015-2016. L’avocate Adel Gönczi préside la campagne. « Cette cause est importante pour moi car l’iniquité salariale est, à mon avis, le prochain obstacle à franchir pour les femmes », affirme maître Gönczi. La campagne vise 90 000 $ et a présentement atteint $60 000. Les dons peuvent être envoyés à la Coalition, au 51, rue Williams, Moncton, E1C 2G6 ou via PayPal à www.equite-equity.com.

Le Gouvernement du Nouveau-Brunwick déploie des efforts dans le but de promouvoir l’égalité femmes-hommes: Voir la vidéo du premier ministre Brian Gallant.

Le Groupe de travail sur l'exploitation des enfants en ligne du Nouveau-Brunswick a lancé deux courtes vidéos sur les dangers de l'exploitation sexuelle des enfants et des jeunes en ligne. Sextage : cette vidéo explique aux jeunes les dangers du sextage. Voir la vidéo. Leurrer les enfants en ligne : cette vidéo présente un message aux parents sur le leurre d’enfants en ligne. Voir la vidéo.
Cliquez ici pour des ressources au sujet de la cyberexploitation.
Cliquez ici pour lire le communiqué de presse.
Visitez le site web sur la cybersécurité.

La Fondation Marichette Inc., un organisme à buts non-lucratifs, a été créée afin d’aider des femmes du Nouveau-Brunswick désireuses de poursuivre des études que ne leur permettent pas leurs ressources financières. Des bourses seront accordées à des femmes résidentes du Nouveau-Brunswick engagées à se sortir d’une situation de dépendance économique.  Les études doivent être en français et peuvent comprendre des cours d’alphabétisation et des études menant à un diplôme ou un certificat provincial d’un collège communautaire ou d’une université reconnue. Montant annuel maximum des bourses : de 5 000$ à 10 000$. Pour en savoir plus ou pour faire un don, contactez La Fondation Marichette Inc. au 51, rue Williams, Moncton (N.-B.) E1C 2G6. Tél :  506.204.5950

La Section de la justice applicable aux jeunes et des initiatives stratégiques et la Section de la famille, des enfants et des adolescents du ministère de la Justice du Canada vous invitent à assister à un webinaire gratuit pour souligner la Journée nationale de l’enfant : Espoir et guérison - Interventions pour les enfants et les jeunes autochtones.  Le vendredi 20 novembre de 13 h à 15 h (HNE). Il est obligatoire de s’inscrire au préalable – veuillez vous inscrire ici pour visionner le webinaire : http://www1.webcastcanada.ca/live/registration/jc1115fra.php. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Journée nationale de l’enfant et d’autres activités qui se déroulent au Canada, veuillez consulter le site suivant : http://www.phac-aspc.gc.ca/ncd-jne/index-fra.php. Prenez le temps de célébrer la Journée nationale de l’enfant.

Le Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau Brunswick offre les ateliers suivants en novembre:
    - St. Stephen - le 24 novembre - Doing Your Own Divorce
    - Moncton - le 25 novembre - Obtenir son propre divorce
    - Woodstock - le 25 novembre - Doing Your Own Divorce 
    -
Fredericton - le 26 novembre - Separation: Legal Considerations
    -
Sussex - le 26 novembre - Separation: Legal Considerations
Cliquez ici
 pour s'inscrire.

Perspectives actuelles au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick : Les femmes et les hommes les plus qualifiés et ayant une intégrité personnelle et professionnelle des plus élevées sont invités à poser leur candidature pour rendre service au public au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick. Pour plus d'informations, consultez le lien suivant : Opportunités actuelles d'OCC

Forum de concertation – Les voix des femmes du Nouveau-Brunswick – Contactez-nous : Édifice Sartain MacDonald, 551, rue King, Bureau 103,  Fredericton NB E3B 1E7, T. 506.462.5179, 1-844-462-5179,  F. 506.462.5069, C. [email protected],  www.voixfemmesnb-voiceswomennb.ca

 

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Plus de 1 200 femmes (souvent avec enfants) ont trouvé refuge dans un des centres d’hébergement pour femmes violentées (maisons de transition, de deuxième étape ou autres centres résidentiels) en 2011/12 au Nouveau-Brunswick.
 
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Actualités :

Lancement de la campagne l’amour ne devrait pas blesser

La Table ronde sur la criminalité et la sécurité publique lance sa nouvelle campagne, L’amour ne devrait pas blesser, pour aider les communautés du Nouveau-Brunswick à s’attaquer à l’enjeu sociétal de la violence entre partenaires intimes.

« Le slogan de la campagne est simple mais puissant : L’amour ne devrait pas blesser », a déclaré le ministre de la Sécurité publique et solliciteur général, Stephen Horsman. « Pourtant, c’est la réalité que vivent beaucoup trop de gens ici même, dans notre province. »

Cette campagne donnera lieu au lancement d’un nouveau site Web, qui proposera un répertoire de services. Le site Web, jumelé à une forte présence sur les médias sociaux et à la collaboration de 38 organismes partenaires, permettra à la population d’avoir accès à de l’information et à des services de soutien. Des bannières, des affiches et des dépliants sur la campagne seront également distribués partout dans la province.

« Notre gouvernement est fier du travail qu’effectue la Table ronde sur la criminalité et la sécurité publique afin d’attirer l’attention sur l’enjeu de la violence entre partenaires intimes tout en véhiculant un message d’espoir et de soutien à l’intention de celles et ceux qui souffrent en silence, a affirmé M. Horsman. Nous voulons que la population sache que cet enjeu ne sera pas passé sous silence. »

La violence entre partenaires intimes n’est pas une affaire privée. Il s’agit d’un enjeu collectif et sociétal complexe qui nécessite une intervention collective.

« Même si vous-même ou une personne que vous aimez n’avez pas été personnellement victime de violence de la part d’un partenaire intime, vous en payez le prix, a dit M. Horsman. Selon un rapport publié par Justice Canada en 2009, cette violence coûte 165 millions de dollars par année au Nouveau-Brunswick. Ces coûts comprennent les frais que supportent les victimes, les systèmes de justice pénale et civile et les tiers comme les employeurs. (…)

Les personnes intéressées peuvent suivre la campagne sur Twitter et Facebook.


Suite : http://bit.ly/1MBjEYR

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Des cosmétologues formés pour repérer la violence conjugale au N.-B.

Les cosmétologues de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, reçoivent maintenant de la formation pour mieux reconnaître les problèmes de violence conjugale dont pourraient être victimes leurs clientes.

La formation est offerte par la police de Saint-Jean et le centre d'aide Muriel McQueen Fergusson.

Selon ces deux groupes, les femmes ont souvent tendance à se confier à leur coiffeuse ou à leur esthéticienne. Elles ont souvent une très bonne écoute et ne font pas partie de leur cercle social. 

La directrice du centre d'aide, Cathy Holtmann, croit que ce partenariat entre la police et les salons de beauté est une bonne idée. « Vous pourriez sauver une vie en posant une question difficile. »

Elle explique que plusieurs études démontrent que les victimes de violence familiale sont plus susceptibles de se confier à une amie qu'à la police. 

« On veut donc créer cette intimité entre la cosmétologue et sa patiente », affirme Mme Holtman.

Les objectifs du perfectionnement professionnel :

  • faire reconnaître et comprendre la complexité du problème
  • faire connaître les tendances, les directives et les politiques en matière de violence conjugale
  • faire connaître les services offerts aux victimes, aux partenaires violents et aux enfants
  • apprendre comment intervenir de façon efficace dans les situations de violence conjugale
  • apprendre comment user de son influence et diriger les autres pour prévenir la violence conjugale
  • amener les professionnels à prendre leurs responsabilités et à assumer leur rôle pour qu'ils interviennent dans les situations de violence conjugale

Le président de l'Association de cosmétologie du Nouveau-Brunswick, Doug Black, croit que ce partenariat apportera aussi beaucoup de bénéfices aux travailleurs de l'industrie.

« On connaît souvent plus d'informations sur les clientes que certains membres de leur famille, on a un lien étroit avec elles », explique-t-il.

De nombreux cas de violence familiale au Nouveau-Brunswick

Des rapports récents ont démontré que le Nouveau-Brunswick a l'un des taux de violence conjugale les plus élevés au pays. (…)

Suite : http://bit.ly/1LlQawd

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Quel pays a le plus de femmes ministres dans le monde? La réponse en carte

Avec le nouveau cabinet paritaire du gouvernement Trudeau, le Canada devient un chef de file en ce qui a trait à la présence féminine dans les conseils de ministres, passant du 20e au 3e rang mondial. Est-ce que ça change la façon de faire de la politique?

Dans le monde, seuls la France, le Cap-Vert et la Suède ont une plus grande proportion de femmes ministres que le Canada.

« On est franchement passé d'un statut de dinosaure, d'un conservatisme assez bien assumé, à un statut d'avant-gardisme », estime Manon Tremblay, professeure à l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa.

Sous le gouvernement de Stephen Harper, 8 ministères sur 26 étaient occupés par des femmes, ce qui lui valait le 20e rang mondial avec l'Autriche et l'Espagne. Le nouveau Conseil des ministres, qui compte 15 femmes sur 30, fait passer le Canada au 3e rang, à égalité avec le Liechtenstein.

Selon des données compilées par l'Union interparlementaire et ONU femmes, les femmes ne représentaient toujours, au début de 2015, que 17,7 % des ministres à travers le monde. Depuis 2005, cette proportion n'a grimpé que de 3,5 %.

La France, qui s'est dotée d'une loi sur la parité en 2000, fait figure de première de classe dans le domaine. Le nombre de femmes ministres dépasse celui des hommes depuis septembre 2015, quand Myriam El Khomri a été nommée à la place de François Rebsamen au ministère du Travail. Maintenant, le Conseil des ministres compte 9 femmes et 8 hommes…

Les ministères les plus occupés par des femmes dans le monde au 1er janvier 2015

  • Affaires sociales : 103
  • Environnement, Ressources naturelles et Énergie : 86
  • Condition féminine et Égalité des sexes : 74
  • Famille, Enfance, Jeunesse, Personnes âgées et Handicapés : 71
  • Éducation :69
  • Culture : 69

Pour visualiser la carte et lire la suite : http://bit.ly/1Hzu0X0

 

 

 

Réflexions


« Les stéréotypes de nature émotionnelle, sexuelle et
psychologique au sujet des femmes commencent au moment
où le médecin déclare : "c’est une fille". »

-Shirley Chisholm

 

 

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