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Direction de l'égalité des femmes
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WOMEN FEMMES NB

 

 

DANS CE NUMÉRO :

Article en vedette :
Le gouvernement provincial va de l’avant avec l’équité salariale  


Avis  

Le saviez-vous ?

Actualités :
    - Violence conjugale : un problème plus grand en milieu rural selon une étude au N.-B.
    - Rapport du Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes
    - Le contrôle par la violence

Réflexions

 

Le gouvernement provincial va de l’avant avec l’équité salariale

Le gouvernement provincial franchit une étape importante en ce qui concerne la mise en œuvre de l’équité salariale au sein du gouvernement.

« Cette annonce témoigne de notre engagement à améliorer l’équité salariale dans l’ensemble de l’appareil gouvernemental », a déclaré la ministre des Finances, Cathy Rogers. « Je suis ravi que nous fassions cet important pas en avant afin de remplir cet engagement. »

Mme Rogers parlait au nom du président du Conseil du Trésor, Roger Melanson.

Le gouvernement provincial a approuvé la mise en place de rajustements au titre de l'équité salariale pour un de ses plus grands groupes d’employés. Ce groupe, qui est représenté par la section locale 2745 du Syndicat canadien de la fonction publique, comprend plus de 3000 employés du secteur de l’éducation, dont la vaste majorité sont des femmes. Ces employées comprennent des assistantes en éducation, des adjointes administratives, des préposées des bibliothèques scolaires et des intervenantes en milieu scolaire.

« Je félicite les employés du gouvernement provincial, en particulier ceux de la Direction de la rémunération et de la classification du Conseil du Trésor, qui ont mené un exercice minutieux et non discriminatoire d’évaluation des emplois et qui ont appliqué une méthodologie statistiquement valide afin de faire ressortir les iniquités, et ce, en collaboration avec le syndicat », a affirmé Mme Rogers.

La réalisation de cet engagement équivaut à un investissement de 3,5 millions de dollars par année au cours des 10 prochaines années.

« Tous les employeurs du secteur privé sont invités à se pencher sur l'écart salarial au sein de leur organisation et à déterminer s’il existe une discrimination systémique ou une iniquité salariale, a dit Mme Rogers. Nous continuerons d’examiner les possibilités de faire participer le secteur privé à l’atteinte de cet objectif. »

https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/nouvelles/communique.2016.06.0542.html

 

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AVIS

Quelques changements à partager avec vous : La Direction de l’égalité des femmes lance des nouvelles pages de Facebook.

Ces pages ainsi que nos comptes Twitter, @WomenNB et @FemmesNB, fourniront un espace pour partager de l’information, des avis et des articles. Au 31 août, le bulletin Women Femmes NB passera à un bulletin trimestriel et ne contiendra plus d’avis. Ceux-ci peuvent toujours être envoyés à la boite courriel de l’EDF([email protected]) pour nos pages de Twitter et Facebook.

Veuillez noter : La Direction de l’égalité des femmes publiera qu’un numéro du bulletin Women Femmes NB pour les mois de juillet et d’août.  Ils seront publiés le 27 juillet et le 31 août. Pour soumettre des articles et des avis, veuillez suivre les directives habituelles (les soumissions doivent être reçues avant 12h le vendredi précédant sa date de publication).

La campagne de la Table ronde sur la criminalité et la sécurité publique, L’amour ne devrait pas blesser, tient à aider les communautés du N.-B. à s’attaquer à l’enjeu sociétal de la violence entre partenaires intimes (VPI). L’objectif de la campagne est d’aider à changer la façon dont les Néo-Brunswickois pensent et agissent relativement à l’enjeu de la VPI et à réduire la tolérance dont fait preuve la société face à un tel comportement. Les personnes intéressées peuvent suivre la campagne sur Twitter et Facebook. Voir aussi les ressources disponibles au www.gnb.ca/violence.

 

Le Gouvernement du Canada accepte présentement des demandes de la part d’organismes souhaitant obtenir une aide financière du Fonds pour l’accessibilité (FA). La Demande de financement standardisée de subvention peut être présentée soit dans le cadre du volet Accessibilité en milieu de travail, soit du volet Accessibilité dans les collectivités du FA. Présentez une demande maintenant. Date limite : le 26 juillet à 23 h 59 heure du Pacifique. Lien : Fonds pour l'accessibilité.

Une fois de plus, Condition féminine Canada honorera cet automne cinq personnes qui ont contribué de façon exceptionnelle à l’avancement de l’égalité des sexes en leur remettant le Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire « personne ». La date limite pour présenter une candidature en vue des prix de 2016 a été reportée au 10 juillet 2016. Vous connaissez quelqu’un qui a aidé à faire avancer l’égalité des sexes ? Proposez sa candidature aujourd’hui !

Programme de subventions 2016 de la Fondation Fergusson : La Fondation Fergusson accepte en ce moment les demandes de subventions d'organismes de bienfaisance enregistrés, relativement à des projets liés au problème de la violence familiale. Les organismes retenus se verront accorder une subvention, jusqu'à concurrence de 3 000 $, pour réaliser des projets se rapportant au counseling, à la formation, à la sensibilisation du public et à la recherche. Afin d'être admissible au financement, la proposition de projet doit faire partie de l'une des catégories suivantes : exploitation de refuges d'urgence et prestation de services de counseling et d'autres services aux victimes de violence familiale; création de programmes de counseling et de formation pour les conseillers travaillant avec des victimes de violence familiale; création de programmes de sensibilisation du public à la violence familiale; soutien à la recherche relative aux causes de la violence familiale, ainsi qu’éducation et formation des victimes de violence familiale. La date limite de réception des demandes est le lundi 8 août 2016. [email protected]

Argent gratuit pour les études : Le Bon d’études canadien du gouvernement du Canada est disponible aux enfants nés en 2004 ou après, et dont le revenu familial net est de 44 701 $ ou moins. Les enfants admissibles reçoivent 500 $ et recevront 100 $ de plus pour chaque année d’admissibilité (jusqu’à l’âge de 15 ans ou à concurrence de 2 000 $), y compris les années d’admissibilité de l’enfant précédant la demande. Posez une demande à www.REEEussite.ca/BECNB.

Nouveau site Web du SPEIJ-NB (Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau‑Brunswick) adapté aux appareils mobiles – http://www.legal-info-legale.nb.ca/.  Jetez un coup d’œil à leur nouvelle brochure intitulée Droit de la famille à l’intention des immigrants au Nouveau-Brunswick

Perspectives actuelles au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick : Les femmes et les hommes les plus qualifiés et ayant une intégrité personnelle et professionnelle des plus élevées sont invités à poser leur candidature pour rendre service au public au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick. Pour plus d'informations, consultez le lien suivant : Opportunités actuelles d'OCC.

Forum de concertation – Les voix des femmes du Nouveau-Brunswick : Contactez-nous : Édifice Sartain MacDonald, 551, rue King, Bureau 103,  Fredericton, N.-B. E3B 1E7, T. 506.462.5179, 1-844-462-5179,  F. 506.462.5069, C. [email protected],  www.voixfemmesnb-voiceswomennb.ca.


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La population féminine, N.-B., 2011
Les femmes, Identité autochtone : 3 % (11 580).
 
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Actualités :

Violence conjugale : un problème plus grand en milieu rural selon une étude au N.-B.

Les Néo-Brunwickoises qui vivent en milieu rural ont plus de difficulté que les autres à échapper à un partenaire violent, selon un rapport du Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale.

Dans le cadre de leur étude, les auteures ont réalisé des entrevues avec des victimes de violence familiale et avec les travailleurs qui leur viennent en aide aux quatre coins de la province.

Elles en concluent que les femmes en milieu rural font face à des défis plus grands, qui tiennent à différents facteurs, selon Rina Arseneault, directrice adjointe du centre.

« Elles sont plus éloignées des grands centres urbains où la plupart des services sont concentrés, explique-t-elle. D'autres problèmes tiennent à la petite taille de certaines localités. » Ainsi, des femmes qui fuient un foyer violent peuvent être obligées de rester dans la même petite localité que leur agresseur, où les risques de rencontre sont plus grands.

La mentalité conservatrice des petites communautés peut également inciter des femmes victimes de violence à rester silencieuses, selon Rina Arseneault. C'est d'autant plus vrai si les femmes viennent d'ailleurs.

« La communauté aura tendance à donner son appui à l'homme parce que la femme sera vue comme une étrangère », dit-elle.

Diminution des services

Les compressions budgétaires des dernières années ont aussi rendu la vie plus difficile aux femmes des régions rurales, selon Mme Arseneault.

Des groupes de soutien ont disparu, mais aussi des services de traitement pour les agresseurs.

« La conséquence, c'est que même si un juge ordonne à un homme de suivre un traitement, il est possible qu'il n'y aille pas s'il n'a aucun moyen de s'y rendre », explique-t-elle.

Les femmes néo-brunswickoises sont particulièrement désavantagées puisque 48 % d'entre elles vivent dans des localités de moins de 1000 habitants…


Suite : http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2016/05/30/009-violence-conjugale-etude-rural-nouveau-brunswick-acadie.shtml


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Rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les Femmes et les Hommes

Le 15 juin dernier, le HCE a remis à Mesdames les Ministres de l’Education et des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes un rapport sur la sexualité des jeunes.

Sans surprise, ce rapport révèle que l’accès à l’information sur la sexualité est très inégal entre les jeunes.

Voici le communiqué de presse du HCE au sujet de ce rapport :

Le 15 juin, le Haut Conseil à l’Egalité a remis à la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat VALLAUD-BELKACEM, et à la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence ROSSIGNOL, son rapport relatif à l’Education à la sexualité : « répondre aux attentes des jeunes, construire une société d’égalité femmes-hommes ».

Depuis les années 2000, les chiffres sur l’entrée des jeunes dans la vie amoureuse et sexuelle sont stables : le premier baiser survient en moyenne à 14 ans tandis qu’à 17 ans, la moitié des adolescents – filles comme garçons - a déjà eu un rapport sexuel. Si des progrès ont été faits en matière d’accès à la contraception et d’usage du préservatif lors des premiers rapports, les choses évoluent peu en matière de stéréotypes sexistes, notamment sur les questions liées à la sexualité. En effet, malgré une émancipation sexuelle certaine des femmes depuis la diffusion et le remboursement de la pilule, la sexualité continue d’être un domaine empreint d’inégalités et d’idées reçues sur ce que serait ou ne serait pas une sexualité féminine et une sexualité masculine.

Or, ces idées reçues ont des conséquences dramatiques en matière de violences sexistes :

Suite : http://femmes-solidaires.org/?Rapport-du-Haut-Conseil-a-l

 

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Le contrôle par la violence

Une intervenante veut faire comprendre la réalité des femmes victimes de violence conjugale

Intervenante depuis 10 ans dans un centre pour femmes violentées en Estrie, Danielle Desormeaux a constaté que les hommes violents réussissent à exercer un véritable contrôle sur leur conjointe. À la lecture de témoignages percutants de victimes de violence conjugale dans les médias, elle tente d’expliquer quels moyens utilisent les agresseurs, afin que l’on reconnaisse les situations de violence et qu’on y mette fin.

Pourquoi vouloir expliquer les rouages de la violence conjugale ?

Tout le monde sait ce que c’est, de la violence conjugale, mais personne ne la comprend. Je veux défaire certains préjugés, parce que la violence, ce n’est pas juste des coups. Elle s’installe d’abord sous forme psychologique : l’agresseur prend le contrôle de sa victime.

Quelle croyance populaire concernant la violence conjugale serait-il important de défaire ?

J’entends beaucoup de choses pour excuser les hommes violents: que ce n’est pas de leur faute, qu’ils deviennent fous... Il est très rare, en fait, que ce soient des cas de psychose et de schizophrénie. Oui, il y a des troubles de personnalité et d’adaptation, mais il n’y a jamais de perte de contrôle de la réalité. La violence, c’est une prise de contrôle et non le contraire.

Comment les agresseurs s’y prennent-ils pour avoir un tel pouvoir sur une personne ?

Ils attaquent directement l’estime de soi. Tout ce qui arrive, c’est de la faute de la victime, ils se déresponsabilisent complètement. Ils dénigrent leur victime et critiquent tout ce qu’elle fait. Ils sèment la confusion dans la tête des femmes. Elles se mettent à douter d’elles et à les croire.

Comment cela peut-il se traduire dans la vie de tous les jours ?

Quand on pense qu’on a tout vu, il y en a qui finissent toujours par nous surprendre. On a eu l’histoire d’un homme qui faisait une marque sur le papier de toilette avant de partir. Lorsqu’il revenait, il vérifiait s’il en manquait beaucoup. Il pouvait ainsi voir si quelqu’un était venu dans la maison pendant son absence. (…)

Suite : http://www.journaldemontreal.com/2016/06/04/le-controle-par-la-violence

 


 

Réflexions

« Une personne se défait complètement de la réalité lorsqu’elle croit
qu’il existe une raison valable de souffrir. »

-Byron Katie

 

 

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