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WOMEN FEMMES NB

 

 

DANS CE NUMÉRO :

Article en vedette :
Les femmes réfugiées risquent agressions, exploitation et harcèlement sexuel lors de leur traversée de l’Europe 
   

Avis

Le saviez-vous ?

Actualités :
    -  Femmes autochtones : l'enquête devrait adopter un point de vue féministe
    -  Être femme journaliste : un engagement et de nombreux défis
    -  Vidéo : un restaurant facture 30% plus cher aux hommes pour dénoncer les inégalités salariales   

Réflexions

 

Les femmes réfugiées risquent agressions, exploitation et harcèlement sexuel lors de leur traversée de l’Europe

Les gouvernements et organismes d’aide humanitaire manquent à leur devoir de fournir la protection la plus élémentaire aux femmes réfugiées arrivant de Syrie et d’Irak. De nouvelles recherches effectuées par Amnesty International montrent que les femmes et les jeunes filles sont exposées à des violences, à des agressions, à l’exploitation et au harcèlement sexuel à toutes les étapes de leur trajet, y compris sur le territoire européen.

Le mois dernier, l’organisation a recueilli en Allemagne et en Norvège les propos de 40 réfugiées qui s’étaient rendues en Grèce depuis la Turquie, avant de traverser les Balkans. Toutes ces femmes ont dit s’être senties menacées et en danger pendant leur périple. Beaucoup ont indiqué que dans presque tous les pays qu’elles ont traversés, elles ont connu agressions physiques et exploitation financière, ont été touchées de manière inappropriée ou ont subi des pressions visant à les inciter à avoir des relations sexuelles avec des passeurs, des employés chargés de la sécurité ou d’autres réfugiés.

« Après avoir connu l’horreur de la guerre en Irak et en Syrie, ces femmes ont tout risqué pour se mettre en sécurité avec leurs enfants. Mais à compter du moment où leur trajet commence, elles sont de nouveau exposées à la violence et à l’exploitation, sans grand soutien ni protection », a déclaré Tirana Hassan, responsable de la réaction aux crises à Amnesty International.

Des femmes et des jeunes filles voyageant seules, et d’autres seulement accompagnées de leurs enfants se sont senties particulièrement menacées dans les zones et camps de transit en Hongrie, en Croatie et en Grèce, où elles ont été forcées à dormir aux côtés de centaines d’hommes réfugiés. Dans certains cas, des femmes ont quitté les zones désignées, choisissant de dormir dehors sur la plage parce qu’elles s’y sentaient plus en sécurité. (…)

Suite : http://bit.ly/1ndEgkt

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AVIS

Symposium sur les questions féminines de 2016 de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants : L’enseignement de la justice sociale au cœur des droits des femmes. Le 28 février au 1 mars à Winnipeg, Manitoba. Droits d’inscription : 250 $ (couvre la réception en soirée, deux diners et le souper de célébration). Date limite d’inscription : le 28 janvier. Conférencières : L’honorable Patricia A. Hajdu, ministre de Condition féminine Canada, parmi d’autres. Pour en savoir plus et pour s’inscrire : http://bit.ly/1QjLHzW

Subventions annuelles à la prévention de la violence 2016: La Fondation canadienne des femmes prévoit verser jusqu’à 40 subventions pouvant atteindre 25 000$ chacune. Si votre travail répond aux critères, votre organisme pourra bénéficier d’une somme additionnelle de 3 000$ pour favoriser un meilleur accès aux services. La date limite de remise de la demande est le 8 février 2016 à 23h59pm PST. Pour en savoir plus et pour soumettre une demande : http://canadianwomen.org/fr/grants-vp16

Gala de la Saint Valentin au profit du Centre de ressources et de crises familiales Beauséjour le samedi 13 février : soirée de musique variée avec artistes locaux, vin et expérience gastronomique. Vous pouvez gagner une soirée à l’Hôtel V Hotel and Suites, Moncton; de la belle bijouterie; des certificats cadeaux aux restaurants Tait – 100 $ et Saint-James Gate – 100 $ (certificat est bon aux 3 endroits - Dieppe, Moncton ou Shediac) pour en nommer quelques-uns. Les billets au coût de 20 $ chacun OU réservez une table pour vous et vos ami.e.s. Pour l’achat de billets contactez Lise au 506-577-2906 ou Phillis au 506-533-9100.

Sondage en ligne: Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des familles et des collectivités autochtones, des organisations autochtones nationales ainsi que des organismes non gouvernementaux et internationaux demandent au gouvernement du Canada d’agir en ce qui concerne le nombre élevé de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées, et d’établir une enquête nationale visant à élaborer une stratégie pour mettre fin à la violence. Ce sondage vous offre la possibilité d'exprimer votre opinion et de faire part de vos commentaires sur l'élaboration d'une enquête nationale comme le prévoit le Guide de discussion. Veuillez s'il-vous-plaît prendre le temps de consulter le Guide avant de remplir ce sondage. Vous aurez besoin d’environ dix minutes pour le remplir. Pour en savoir plus et pour remplir le sondage, visitez: http://bit.ly/1O5qmJE

Le Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau Brunswick (SPEIJ-NB) offre les ateliers suivants en janvier et février de 18h30 à 20h30: 
·    Fredericton - le 28 janvier - Preparing for a Family Court Hearing
·    Miramichi - le 28 janvier - Changing a Child Support Order
·    Oromocto – le 24 février - Doing Your Own Divorce au Centre de ressources pour les familles des
     militaires
·    Moncton – le 24 février - Changing a Child Support Order à la Bibliothèque publique de Moncton
·    Bathurst – le 24 février - Preparing for a Family Court Hearing au Centre des jeunes de Bathurst
·    Sussex – le 25 février - Doing Your Own Divorce  à la Bibliothèque régionale de Sussex
·    Edmundston – le 25 février - Modifier une ordonnance de pension alimentaire pour enfants au CCNB
Vous devez vous préinscrire pour les ateliers. Pour s’inscrire, complétez le formulaire électronique ou téléphonez la ligne sans frais en droit de la famille au 1-888-236-2444.

Bulletin janvier 2016 de la Coalition pour l'équité salariale du Nouveau-Brunswick : http://bit.ly/23k74rL

Perspectives actuelles au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick : Les femmes et les hommes les plus qualifiés et ayant une intégrité personnelle et professionnelle des plus élevées sont invités à poser leur candidature pour rendre service au public au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick. Pour plus d'informations, consultez le lien suivant : Opportunités actuelles d'OCC

Forum de concertation – Les voix des femmes du Nouveau-Brunswick – Contactez-nous : Édifice Sartain MacDonald, 551, rue King, Bureau 103,  Fredericton NB E3B 1E7, T. 506.462.5179, 1-844-462-5179,  F. 506.462.5069, C. [email protected],  www.voixfemmesnb-voiceswomennb.ca

 

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L’hystérectomie, Nouveau-Brunswick
En 2011/12, le taux était de 421 hystérectomies pour 100 000 femmes au Nouveau-Brunswick.
 
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Actualités :

Femmes autochtones : l'enquête devrait adopter un point de vue féministe

La présidente d'une marche annuelle tenue à Vancouver en mémoire des femmes autochtones assassinées ou disparues dit craindre que la commission d'enquête nationale promise par le gouvernement fédéral sur cette question ne tienne pas compte d'un aspect très important: le féminisme.

Fay Blaney, qui copréside le comité de la February 14th Women's Memorial March, soutient que la commission d'enquête devrait prendre comme point de départ les obstacles auxquels les femmes autochtones sont confrontées au sein de la société canadienne.

La ministre des Affaires autochtones, Carolyn Bennett, fait présentement le tour du pays pour rencontrer les familles, les survivantes et les représentants autochtones afin de connaître leurs attentes par rapport à l'enquête.

Mme Blaney a participé à une audience d'une journée à Vancouver mercredi dernier et souhaite pouvoir discuter des paramètres de l'enquête avec la ministre.

La militante affirme que l'affaire doit être abordée avec une perspective féministe parce que c'est l'égalité des femmes autochtones qui est en cause, mais qu'elle n'a malheureusement pas senti que le gouvernement avait l'intention d'aller dans ce sens.

Fay Blaney n'est pas la seule à s'inquiéter puisque de plus en plus d'intervenants de première ligne et de groupe d'activistes ont peur d'être exclus du processus. Selon elle, les consultations se concentrent surtout sur les proches, une voix importante, mais qui ne correspond qu'à une seule des nombreuses façons d'envisager le problème. (…)

La porte-parole de Rape Relief, Hilla Kerner, fait valoir qu'une perspective féministe obligerait la commission d'enquête à examiner les relations de pouvoir ayant un effet sur les femmes autochtones.

« Les femmes autochtones sont vulnérables à la violence masculine d'abord et avant tout parce qu'elles sont des femmes, ensuite parce qu'elles sont autochtones et après parce qu'elles sont pauvres, martèle-t-elle. L'intersection entre colonialisme et sexisme joue un rôle crucial. » (…)

Suite : http://bit.ly/1nqQW7O


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Être femme journaliste : un engagement et de nombreux défis

Longtemps réservé aux hommes, le métier de journaliste se féminise. Certaines ont fait le choix de se tourner vers l’investigation et dénoncent des violations des droits de l’homme, la corruption ou des sujets tabous dans une société donnée. Ce travail sur des sujets sensibles dérange et, tout comme leurs collègues masculins, ces journalistes sont victimes d’intimidations, de menaces, d’agressions voire d’assassinat. Mais parce qu’elles sont des femmes, les pressions prennent parfois des formes spécifiques, basées sur le genre, comme des campagnes de diffamation, des violences à caractère sexuel ou des menaces envers leurs familles. Le simple fait d’être une femme journaliste peut être considéré, dans certaines sociétés, comme “contraire aux normes sociales” et être à l’origine de représailles.

Dans une profession qui reste majoritairement masculine, de nombreuses femmes choisissent de garder le silence sur les difficultés et les risques spécifiques auxquelles elles sont exposées dans l’exercice de leur métier. Le bilan dressé par une étude globale de la Fondation internationale des femmes dans les médias (IWMF), publié en 2014, est sans appel. Près des deux-tiers des 977 femmes journalistes interrogées affirment avoir été victimes d’intimidations, de menaces ou d’abus en lien avec leur activité professionnelle. Dans un tiers des cas, le responsable était leur patron. Près de la moitié des femmes journalistes ont été confrontées au harcèlement sexuel et plus d’un cinquième à la violence physique. Malgré l’impact psychologique de ces abus, le silence demeure la règle, la dénonciation, l’exception.

Certaines font le choix de témoigner. “J’ai été régulièrement menacée pendant deux ans par téléphone ou par lettres anonymes (...) Les auteurs m’exhortaient à quitter mon travail auquel cas je serais responsable de la mort des membres de ma famille”. (…)

Suite : http://bit.ly/1JqbQxD

 

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Vidéo : un restaurant facture 30% plus cher aux hommes pour dénoncer les inégalités salariales

Égalité - Accepteriez-vous de payer 30% plus cher dans un restaurant simplement parce que vous êtes un homme? C’est dans le but d’attirer l’attention sur les inégalités salariales entre les hommes et les femmes qu’un restaurant de São Paulo, au Brésil, a ajouté une taxe destinée exclusivement aux hommes sur son menu.

Les réactions ont été filmées par des caméras cachées dans le cadre de la campagne "Unfair Menu" ("Menu injuste") réalisée par l’agence publicitaire Agnelo Comunicação en collaboration avec le restaurant Ramona.

À la lecture du menu, des hommes et des femmes ont exprimé leur indignation face à cet écart entre les prix et ont posé des questions aux employés de l’établissement. Les réactions ont été filmées. Alors que d'autres hommes sont restés pensifs, d’autres encore ont admis leur désir de payer plus cher et les femmes ont applaudi leur initiative.

Des études ont démontré que les Brésiliennes gagnent un salaire en moyenne 30% inférieur à celui des Brésiliens pour occuper les mêmes fonctions, en plus d’avoir davantage de difficultés à obtenir des postes décisionnels et de gestion au sein des entreprises.

Une étude publiée cette année par l’organisation internationale ActionAid montre que l’inégalité entre les hommes et les femmes sur le marché du travail coûte 9 mille milliards de dollars par année aux pays émergents; un montant supérieur à la somme des PIB du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne.

De plus, l’étude Estatísticas de Gênero 2014 (Statistiques hommes-femmes 2014) rapporte qu'au Brésil, les femmes gagnent plus qu’avant, mais que leur salaire est encore bien inférieur à celui des hommes. Alors qu’ils gagnent 10 reais, elles en reçoivent 6,80. Ainsi, pour arriver au même salaire annuel que le Brésilien moyen, une Brésilienne devrait travailler l’équivalent de 536 jours.

Pour visualiser la vidéo : http://huff.to/1dFdBYJ

 

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Réflexions

« Je n’ai jamais été en mesure de savoir exactement ce qu’est le féminisme.
Tout ce que je sais, c’est que les gens disent que je suis une féministe dès que
j’exprime ce qui me différencie d’un paillasson ou d’une prostituée. »

-Rebecca West

 

 

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