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DANS CE NUMÉRO :

Article en vedette :
Le gouvernement du Canada met sur pied une enquête sur la question des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées
 

Avis

Le saviez-vous ?

Actualités :
    -  Polytechnique, 26 ans après
    -  Femmes solidaires s’engage : Le changement climatique est une crise qui impacte
       particulièrement les femmes
    -  Drames conjugaux: des sentences trop clémentes?    

Réflexions

 

Le gouvernement du Canada met sur pied une enquête sur la question des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées

Le 8 décembre 2015 – Ottawa, Ont. – Affaires autochtones et du Nord Canada

Le gouvernement du Canada a annoncé aujourd’hui la mise sur pied d’une enquête nationale pour s’attaquer au taux élevé de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées.

Le gouvernement rencontrera immédiatement les survivantes, les familles et les proches des victimes ainsi que les représentants des organisations autochtones nationales, des provinces et des territoires pour obtenir leur opinion sur la définition des paramètres de la commission d’enquête. Les honorables Carolyn Bennett, ministre des Affaires autochtones et du Nord, Jody Wilson-Raybould, ministre de la Justice et procureure générale du Canada, et Patty Hajdu, ministre de la Condition féminine, dirigeront ces rencontres.

Au cours de la prochaine année, ces rencontres se poursuivront dans l’ensemble du pays avec des membres des familles, des représentants provinciaux et territoriaux provenant des services de première ligne et du domaine juridique ainsi que des organisations de femmes autochtones. Le gouvernement du Canada croit qu’une enquête sur les femmes et les filles disparues et assassinées peut seulement être définie une fois que ceux et celles qui sont directement touchés se seront exprimés.

Un guide de discussion, qui sera mis en ligne au cours des prochaines semaines, permettra d’orienter les discussions au cours de ces rencontres sur le processus de définition des paramètres de l’enquête. Ce document contient des éléments importants et des questions clés visant à définir la commission d’enquête. Il contient notamment des questions concernant le choix des commissaires, la durée de l’enquête, les personnes qui devraient y participer et la portée des travaux. Les Canadiens et les intervenants sont encouragés à s’exprimer sur ces questions en répondant au sondage qui sera mis en ligne sous peu. (…)

Suite : http://bit.ly/1QJTLes    

 

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AVIS

La Table ronde sur la criminalité et la sécurité publique a lancé sa nouvelle campagne, L’amour ne devrait pas blesser, pour aider les communautés du N.-B. à s’attaquer à l’enjeu sociétal de la violence entre partenaires intimes (VPI). L’objectif de la campagne est d’aider à changer la façon dont les Néo-Brunswickois pensent et agissent relativement à l’enjeu de la VPI et à réduire la tolérance dont fait preuve la société face à un tel comportement. Les personnes intéressées peuvent suivre la campagne sur Twitter et Facebook. Voir aussi www.gnb.ca/violence.

La Fondation Marichette Inc., un organisme à buts non-lucratifs, a été créée afin d’aider des femmes du Nouveau-Brunswick désireuses de poursuivre des études que ne leur permettent pas leurs ressources financières. Des bourses seront accordées à des femmes résidentes du Nouveau-Brunswick engagées à se sortir d’une situation de dépendance économique.  Les études doivent être en français et peuvent comprendre des cours d’alphabétisation et des études menant à un diplôme ou un certificat provincial d’un collège communautaire ou d’une université reconnue. Montant annuel maximum des bourses : de 5 000$ à 10 000$. Pour en savoir plus ou pour faire un don, contactez La Fondation Marichette Inc. au 51, rue Williams, Moncton, NB E1C 2G6. Tél :  506.204.5950

Découvrez les parcours et les réalisations d’une centaine de femmes remarquables à travers « Portrait de la francophonie canadienne au féminin ». Ce livre célèbre le travail et l’engagement citoyen de femmes francophones, de 1914 à 2014, qui ont contribué à bâtir une société plus égalitaire. Célébrez la francophonie ou offrez un cadeau inspirant en commandant vos copies auprès de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne au 1-866-535-9422.  Pour en savoir plus : [email protected]  / http://affc.ca/.

Le Gouvernement du Nouveau-Brunswick a mis en œuvre un service d’assistance téléphonique sans frais pour ceux et celles qui veulent aider à accueillir les réfugiés syriens. Le numéro est le 1-855-444-6554. Pour de plus amples renseignements, visitez www.bienvenuenb.ca et cliquez sur Appui aux réfugiés.

Perspectives actuelles au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick : Les femmes et les hommes les plus qualifiés et ayant une intégrité personnelle et professionnelle des plus élevées sont invités à poser leur candidature pour rendre service au public au sein des organismes, conseils et commissions (OCC) du Nouveau-Brunswick. Pour plus d'informations, consultez le lien suivant : Opportunités actuelles d'OCC

Forum de concertation – Les voix des femmes du Nouveau-Brunswick – Contactez-nous : Édifice Sartain MacDonald, 551, rue King, Bureau 103,  Fredericton NB E3B 1E7, T. 506.462.5179, 1-844-462-5179,  F. 506.462.5069, C. [email protected],  www.voixfemmesnb-voiceswomennb.ca

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La population féminine, N.-B., 2011
Les femmes de 65 ans et plus sont 18 % de la population féminine.
 
 
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ACTUALITES:

Polytechnique, 26 ans après

Une coalition contre la violence faite aux femmes naît entre allochtones et autochtones

« Elles avaient le droit de vivre »

Johnny Wylde, dont la fille Sindy Ruperthouse a disparu il y a 18 mois, se souvient d’avoir suivi les reportages télévisés sur la tuerie de Polytechnique, le 6 décembre 1989. Jeannine Raphaël, dont la grande sœur Gilberte a été assassinée, se le rappelle aussi. Ni l’un ni l’autre n’aurait un jour pensé vivre ce genre d’événement de l’intérieur.

« Je trouvais ça très grave. J’étais dépassé. Je me disais : comment une personne a-t-elle pu faire ça ? » a relaté Johnny Wylde, sans cacher la détresse qui l’avait habité, au moment de cette tragédie qui a coûté la vie à 14 jeunes femmes. « C’est pareil avec ma fille : comment? », a-t-il encore demandé. « Je ne sais pas la rage qu’ils ont pour faire ça. Je ne comprends pas… »

Place du 6-Décembre-1989, à l’intersection du chemin de la Côte-des-Neiges et du chemin Queen Mary, à Montréal, où avait lieu un premier rassemblement en milieu de journée, l’Algonquin de Pikogan a rendu hommage à sa fille, dont il est sans nouvelles depuis le 1er octobre 2014. « Je suis ici pour soutenir les femmes, parce que notre fille, Sindy, a subi de la violence. Elle a su nous protéger, nous autres la famille, parce que celui qui la battait lui disait : “attention, si tu parles, je sais où sont tes parents”, a-t-il déclaré. Elle avait le droit de vivre. Et c’est pareil pour toutes les femmes. Elles ont le droit de vivre. »

Johnny Wylde et Jeannine Raphaël — une Innue de Mashteuiatsh — sont ravis de la collaboration qu’ils ont entamée avec les allochtones dans l’espoir de mettre fin à la violence faite aux femmes.

« Je me sens bien dans cette alliance qui est en train de se créer. C’est sûr que c’est tard un peu, mais c’est là que ça se passe. Il faut foncer dans le tas », a lancé Jeannine Raphaël. On n’est pas là pour faire la guerre, on est là pour chercher de l’aide, comme tout le monde. » (…)

Suite : http://bit.ly/1Zaj8sS

 

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Femmes solidaires s’engage : Le changement climatique est une crise qui impacte particulièrement les femmes

Le réchauffement mondial est toujours croissant, et ce n’est pas sans conséquences : les catastrophes naturelles augmentent, les paysages se transforment et la santé de tous et toutes est menacée par ces changements. Les femmes sont menacées de manière disproportionnée par ces risques : selon l’ONU, le risque de décès à cause de désastres naturels est 14 fois plus élevé chez les femmes et les enfants que chez les hommes.

Les hommes sont généralement mieux informés (plus scolarisés et donc plus lettrés), plus mobiles (qu’ils soient en capacité financière de posséder des moyens de se déplacer, souvent moins en charge des enfants et moins restreints dans leurs mouvements par les lois de certains Etats ou simplement déplacés pour travailler) que les femmes.

Le sommet Climat, qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre, est considéré comme celui de la dernière chance : les pays doivent trouver un accord contraignant et suffisamment ambitieux pour limiter l’impact des humains sur l’environnement. Or, les femmes ne sont que marginalement associées aux négociations : les plus directement et radicalement concernées par les crises climatiques, les moins responsables, nos voix ne sont pas entendues. Or, tout accord qui ne prend pas en compte les personnes les plus concernées par la crise climatique est voué à l’échec. (…)


Suite : http://bit.ly/1mlZqfu

 

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Drames conjugaux: des sentences trop clémentes?

Les sentences de prison imposée par les juges à l’endroit des auteurs de drames conjugaux sont-elles généralement trop clémentes? La peine de cinq ans de prison imposée il y a une dizaine de jours à l’encontre de Jesse Edward Reynolds, qui a étranglé à mort son ex-amie de cœur, semble vouloir relancer le débat de plus belle.

La sentence avait été rendue à Saint-Jean par un juge de la Cour du Banc de la Reine, après que l’individu ait reconnu sa culpabilité à une accusation d’homicide involontaire. L’accusé avait auparavant reconnu avoir tué Jessica Ann Miller, une jeune étudiante de 20 ans (…).

Chose certaine, la sentence imposée par le juge William Grant est loin d’avoir plu aux proches de la victime et à de nombreux Néo-Brunswickois, qui ont fait part de leur indignation à travers les médias sociaux avec véhémence.

Si la peine de cinq ans de prison qui a été imposée est insuffisante de l’avis de plusieurs, la libération d’office de Jesse Edward Reynolds après avoir purgé les deux tiers de sa peine (s’il n’a pas déjà obtenu la libération conditionnelle avant) en fait rager plusieurs autres.

La décision du juge a également laissé quelques observateurs perplexes. « Dans ce cas-là, s’il y a eu entente entre les parties, c’était pour s’assurer d’une condamnation. Est-ce que c’est juste en pensant que quelqu’un a perdu la vie, je crois que non » estime la criminologue Marie-Andrée Pelland.

La professeure de criminologie au Département de sociologie de l’Université de Moncton n’hésite pas à affirmer que le processus judiciaire n’est pas toujours juste. « Je crois que la population est en droit de demander plus, d’exiger une plus grande rigueur », croit Mme Pelland.

Selon elle, il faut s’interroger sur les effets qui découlent de l’imposition de sentences si courtes.

« Il faut une réaction sociale et une remise en question des décisions des juges, ça fait avancer notre société. Des décisions comme celle rendue dans ce cas précis peut nous porter à croire que l’on tolère la violence conjugale avec de telles sentences bonbon », affirme sans détour la criminologue. (…)

Suite : http://bit.ly/1k0pJpG

 

 

 

Réflexions

« Une personne féministe est quelqu’un qui reconnaît l’égalité
et l’humanité complète des femmes et des hommes. »

-Gloria Steinem 

 

 

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