Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Pour produire la majorité des cartes de zones inondables, on a eu recours aux sciences de l’ingénierie (hydrologie et hydraulique) pour calculer la quantité d’eau dans la rivière, l’espace qu’elle occupera et le nombre de fois qu’elle s’y trouvera.

La première étape consiste à déterminer la quantité d’eau qui circule dans une rivière (c’est-à-dire le débit) durant la crue d’un intervalle de récurrence particulier. Pour ce faire, on réalise une analyse statistique des informations fournies par débitmètre ou on utilise un modèle informatisé et des données sur les chutes de pluie pour calculer la quantité d’eau de précipitation qui tombera dans la rivière durant la crue. Une fois le débit de la rivière calculé, on utilise un autre modèle informatisé pour calculer sa profondeur et sa largeur (c’est-à-dire l’espace que l’eau occupera). Les données clés utilisées dans ce modèle comprennent des informations sur la pente, la configuration et la rugosité du chenal de la rivière et de la plaine inondable.

Certaines cartes de zones inondables du Nouveau-Brunswick sont basées sur des crues antérieures et ont été créées à l’aide de données sur les niveaux de crue enregistrées lors de celles-ci. On s’est fié aux lieux où le niveau de la crue antérieure avait été enregistré pour estimer le niveau des crues éventuelles et ensuite les délimiter sur la carte.