Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Le document Composition du substrat rocheux du Nouveau-Brunswick contient des descriptions détaillées de toutes les unités lithostratigraphiques et d’intrusion qu’utilise actuellement la Direction des études géologiques pour classer les divisions lithostratigraphiques dans la province. Ces divisions ne figurent dans l’ouvrage que pour donner une description complète de la géologie du substrat rocheux du Nouveau-Brunswick. Aucun effort particulier n’a été fait pour répartir les divisions en unités formelles et informelles, selon les définitions qui apparaissent dans le Code stratigraphique nord-américain (gouvernement du Québec, 1986).

Pour chaque entrée, les rubriques que voici sont utilisées : Nom de l’unité; Âge; Auteur; Localité type; Lithologie; Épaisseur et distribution; Liens avec d’autres unités; Critères d’établissement de l’âge; Historique; Sources.

La classification hiérarchique adoptée pour le « Nom de l’unité » correspond à celle décrite dans le Code stratigraphique nord-américain (1986). Dans la désignation d’une division lithostratigraphique, un terme géographique et son générique (rivière, montagne, etc.) est précédé du mot Groupe ou Formation. Un supergroupe désigne des groupes du Camp minier de Bathurst juxtaposés par l’action tectonique.

Les entrées apparaissent en ordre alphabétique et comprennent des formations et des groupes. Une brève description des formations constitutives accompagne l’entrée de chaque groupe. Une description approfondie de chaque formation apparaît sous chaque entrée. L’appartenance d’une formation à un groupe est indiquée entre parenthèses, par exemple formation de la montagne Turnbull (Groupe Tetagouche). La description d’un membre ne figure que sous sa formation d’appartenance.

Le nom d’une unité intrusive comprend l’élément géographique, suivi d’un terme qui en décrit la composition (granit, gabbro, etc.). Un groupe d’unités intrusives peut apparaître dans un batholite (ce qui est habituellement le cas) ou dans une série (groupement de nouvelles unités intrusives). Les dykes de l’île Minister et de Caraquet revêtent une importance régionale et sont décrits.

L’« âge » d’une roche est donné selon le sens géochronologique (ancien, intermédiaire, tardif), et non d’après le sens chronostratigraphique (inférieur, moyen, supérieur), de manière à conférer une certaine uniformité à la désignation des unités stratigraphiques et intrusives. Les données sur l’âge sont en règle générale décrites par renvoi à la période, par exemple il est mentionné que la formation de la montagne Turnbull fait partie de l’Ordovicien ancien.

Sous la rubrique « Auteur », les données sur le nom de l’auteur et la date à laquelle il a adopté le terme en question, ainsi que le nom d’auteurs successifs et la date à laquelle ils ont procédé à une révision approfondie de la division lithostratigraphique. À l’origine, un terme peut avoir apparu dans une revue scientifique, un rapport du gouvernement, un guide, un mémoire ou une thèse, etc. Les termes qui apparaissent sont ceux qui sont maintenant largement acceptés dans les publications géologiques.

La « Localité type » est décrite avec précision et comprend le numéro de renvoi au secteur correspondant de la Série nationale de référence cartographique (SNRC). La localité type est une section représentative qui se trouve à proximité ou à l’endroit même de la caractéristique géographique associée au nom de l’unité. D’autres lieux contenant des sections plus complètes ou accessibles peuvent apparaître, en tant que sections à consulter. La désignation d’un grand nombre de divisions stratigraphiques du Nouveau Brunswick est survenue très longtemps avant l’adoption d’un code officiel, de sorte que la désignation d’une localité type peut à l’occasion faire appel à une publication et un usage antérieurs.

La section intitulée « Lithologie » contient une brève description de tous les genres de roche trouvés au sein d’une division, y compris les variations sur les plans vertical et latéral. Cette section peut aussi contenir une interprétation du milieu sédimentaire.

La section « Épaisseur et répartition » contient des précisions sur les variations d’épaisseur des divisions lithostratigraphiques, assorties des mesures connues en mètres. Les données sur la répartition donne une indication de l’étendue régionale de la division lithostratigraphique ou intrusive, dans un secteur désigné par le numéro de renvoi SNRC correspondant. Il peut arriver qu’une désignation géographique provienne d’une section similaire située dans une province limitrophe ou l’État du Maine.

La rubrique « Liens avec d’autres unités » sert principalement à décrire la nature des zones de contact des unités sous-jacentes et sus-jacentes. Cette section peut comprendre de l’information sur le caractère concordant, discordant, non concordant, ou tectonique de l’unité. Des corrélations avec des unités latérales équivalentes peuvent aussi figurer sous cette section.

La section « Critères d’établissement de l’âge » comprend des données paléontologiques sur des unités lithostratigraphiques susceptibles de fournir des indications sur l’âge (période, époque ou étage), compte tenu des contraintes inhérentes à l’assemblage paléontologique. En ce qui concerne une unité non fossilifère, l’âge peut être déduit de son emplacement stratigraphique par rapport à la couche dont l’âge est connu, ou établi au moyen de la datation par radiométrie. L’âge d’une unité intrusive repose sur les liens établis par coupe transversale, des calculs de radiométrie, et au moyen de corrélations avec une unité de même nature lithologique dont l’âge est connu.

La section intitulée « Historique » donne des précisions sur le premier emploi du terme ou de l’expression, les révisions subséquentes des termes ou de l’interprétation des similitudes géologiques, ainsi que des travaux connexes cités par les auteurs d’autres publications.

La section « Sources » donne des précisions sur les auteurs et la date de toutes les publications citées dans une entrée. Les sources apparaissent au complet dans l’Annexe.

Les initiales des personnes qui ont compilé les données sur chaque unité du substrat rocheux mentionnée apparaissent sous chaque entrée (par exemple, LRF = Les Fyffe; RAW = Reg Wilson; SCJ = Susan Johnson; SRM = Steve McCutcheon).