PARTIE 1 - TENEUR EN MATIÈRE GRASSE DU LAIT
Les agriculteurs et les consommateurs s'intéressent de plus en plus à la composition et à la valeur nutritive du lait.
Les consommateurs sont assaillis quotidiennement par des annonces, des articles et des ouvrages qui leur indiquent ce qu'ils doivent manger et boire et ce qu'ils doivent éviter. Aucun produit alimentaire n'y échappe, et la couverture de certains médias a été défavorable aux produits laitiers.
Même les producteurs laitiers recourent aux moyens publicitaires et éducatifs pour tenter d'influencer les actions et les attitudes des consommateurs à l'égard du lait et des produits laitiers. Ces efforts ne sont pas vains, mais les agriculteurs commencent à se dire qu'il faudra peut-être modifier la composition du lait pour préserver la part du marché qui appartient aux produits laitiers.
Il est certainement possible de modifier considérablement le lait et ses produits secondaires au stade de la transformation, mais le présent article traite de certains moyens pour modifier la composition du lait à la ferme.
La première partie de l'article porte sur l'élément nutritif du lait qui a toujours attiré le plus d'attention, c'est-à-dire sa teneur en matière grasse. Cet élément sera peut-être considéré un jour comme un facteur négatif pour l'établissement des prix et la vente du lait, mais les producteurs du Nouveau-Brunswick doivent encore accorder de l'importance au taux de matière grasse du lait, pour un certain temps du moins. Il s'agit également d'un facteur sur lequel les agriculteurs peuvent exercer un contrôle considérable.
ÉCART ENTRE LES RACES D'ANIMAUX
Il existe de grands écarts dans la composition du lait d'une race par rapport à une autre, et surtout dans le taux de matière grasse.
Les données suivantes s'appliquent aux races de vaches laitières les plus connues.