Violence basée sur le genre

Information sur la violence basée sur le genre, y compris la violence conjugale et la violence entre partenaires intimes, la violence sexuelle, la traite de personnes et plus.

À propos de la violence conjugale et de la violence entre partenaires intimes

La violence conjugale désigne tout comportement violent, menaçant, dominant, coercitif ou contrôlant entre les membres d’une famille, ainsi que toute violence entre partenaires intimes passés ou actuels. La violence entre partenaires intimes peut survenir dans le cadre de relations intimes, romantiques ou sexuelles, qu’il s’agisse de personnes mariées ou non, de conjoints de fait ou de partenaires amoureux, peu importe leur genre et leur âge : elle concerne les personnes adolescentes comme les personnes âgées.

Faits saillants du rapport

Les données indiquent qu’entre 2009 à 2021, c’est le Nouveau-Brunswick qui a connu la plus forte croissance de la violence entre partenaires intimes au Canada (+39 %).

Selon les données de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés de 2018 (ESEPP) sur la victimisation avec violence autodéclarée chez les Autochtones, 37,78 % des femmes autochtones et 32,54 % des hommes autochtones ont été victimes d’une agression physique ou sexuelle depuis l’âge de 15 ans au Nouveau-Brunswick.

En 2020-2021, 92 % des résidents d’un refuge au Nouveau-Brunswick avaient été victimes de violence psychologique et 82 %, de violence physique. De plus, 32 % des résidents avaient été victimes de violence sexuelle et 58 %, d’exploitation financière.


À propos de la violence sexuelle

La violence sexuelle désigne tout comportement sexuel importun qui se produit sans le consentement ou à l’insu de la personne. Il s’agit d’un éventail de comportements qui peuvent ou non inclure un contact physique et peuvent ou non constituer un crime. La coercition sexuelle peut se manifester sous la forme de la force physique, ainsi que de l’intimidation psychologique comme la manipulation, la consommation d’alcool ou de drogues ou les menaces (c’est-à-dire la menace de préjudice physique, le partage d’images intimes ou la perte d’une relation).

Faits saillants du rapport

En 2019, seuls environ 6 % des épisodes autodéclarés d’agression sexuelle subie par des Canadiennes et par des Canadiens, âgés de 15 ans et plus, au cours des 12 mois précédents ont été signalés à la police.

Au pays, 55,4 % des femmes bisexuelles ou pansexuelles se déclarent victimes d’agressions sexuelles, comparativement à 29,8 % des femmes qui s’identifient comme hétérosexuelles.

Au Nouveau-Brunswick, 22 % des Autochtones ont déclaré avoir été victimes d’une agression sexuelle depuis l’âge de 15 ans.