Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Les noms des récipiendaires 2011 de l'Ordre du Nouveau-Brunswick ont été rendus publics dans le cadre des célébrations de la fête du Nouveau-Brunswick..

L'Ordre vise à reconnaître des résidents actuels du Nouveau-Brunswick, ou d'anciens résidants de longue durée, qui ont accompli des réalisations peu communes dans tout domaine et qui ont contribué de façon exceptionnelle au mieux-être de la province et de sa population sur le plan social, culturel ou économique.


 

Biographies des récipiendaires

 

Max Aitken, lord Beaverbrook (à titre posthume)

Début

 

Sir Maxwell Aitken, le premier lord Beaverbrook, est connu comme un des plus généreux bienfaiteurs du Nouveau‑Brunswick.

Né en Ontario en 1879, Maxwell Aitken a grandi à Newcastle. Il a toujours considéré cette ville du Nouveau‑Brunswick comme sa première demeure. Après une brillante carrière dans le domaine des affaires au Canada, il déménage en Angleterre en 1910 où il se fait élire membre du Parlement. Il est fait chevalier l’année suivante et il se voit conférer le titre de pair en 1917. Il devient le magnat de la presse écrite au Royaume‑Uni et écrivain.

Pendant la Première Guerre mondiale, le gouvernement canadien lui confie la tâche de créer le Bureau canadien des archives de guerre à Londres. M. Aitken devient le premier ministre de l’information de Grande-Bretagne en 1918. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est nommé ministre de la production d’aéronefs et par la suite ministre du ravitaillement.

Pendant de nombreuses années avant son décès en 1964, à l’âge de 85 ans, lord Beaverbrook a grandement contribué à l’essor du Nouveau‑Brunswick, sa province d’origine, à laquelle il a laissé un patrimoine considérable constitué de nombreux bâtiments et établissements.

Dans la ville de Fredericton, on trouve la patinoire Lady Beaverbrook, la Galerie d’art Beaverbrook, dont la collection est de renommée mondiale, et le théâtre The Playhouse. Sir Maxwell Aitken a aussi établi la Maison Aitken, le Centre Aitken, la Salle Lady Beaverbrook, la Résidence Lady Beaverbrook et la Maison Beaverbrook dans la capitale provinciale. Il a créé des fonds de bourses d’études à l’Université du Nouveau‑Brunswick dont il a été chancelier de 1947 à 1964.

À Miramichi, il a créé le Théâtre Beaverbrook et Hôtel de ville, maintenant connus comme le Centre Beaverbrook Kin, ainsi que la première bibliothèque publique de la région dans la Maison Beaverbrook, la maison de son enfance.

Sir Maxwell Aitken, lord Beaverbrook, reçoit l’Ordre du Nouveau‑Brunswick, à titre posthume, pour son apport humanitaire dont la population de la province retire encore des bienfaits aujourd’hui.

 

Marjorie (Mardi) Cockburn, Fredericton

Début

 

Au fil des ans, Mardi Cockburn a beaucoup contribué au développement de la province, surtout celui de la région du Grand Fredericton. Son apport a produit un effet bénéfique dans les domaines de l’éducation, de l’alphabétisation, des arts, de la culture, des affaires publiques et des soins de santé.

Mardi Cockburn est née à Fredericton. À 12 ans, elle déménage à Halifax. Elle est par la suite revenue au Nouveau‑Brunswick pour poursuivre ses études. Elle a obtenu un baccalauréat en arts de l’Université du Nouveau‑Brunswick.

Mme Cockburn est un atout important pour la communauté artistique de Fredericton et du Nouveau‑Brunswick. Elle l’a démontré notamment durant son mandat à titre de présidente de Theatre New Brunswick. Le gouvernement fédéral lui a décerné le prix Lescarbot pour sa contribution exceptionnelle aux activités culturelles communautaires.

Depuis de nombreuses décennies, elle défend sans relâche la cause des bibliothèques publiques et de l’alphabétisation à l’échelle locale, provinciale et nationale. Son engagement remonte à 1966 lorsqu’elle est devenue membre du conseil d’administration de la bibliothèque de St. Stephen. Elle a accédé par la suite à la présidence de la Canadian Library Trustees Association, qui lui a décerné, en 1989, la distinction particulière de membre exceptionnel du conseil d’administration d’une bibliothèque au Canada.

Fière diplômée de l’UNB, Mme Cockburn a siégé au conseil des gouverneurs et à l’assemblée universitaire de l’UNB. Elle a aussi présidé l’association des anciens et des anciennes de l’UNB. À titre de présidente du conseil d’administration de la Régie Santé de la Vallée, elle a orienté l’organisme durant une période de changements et d’investissements importants. Elle est actuellement membre du conseil d’administration de la Fédération du saumon atlantique.

En reconnaissance de son engagement envers sa collectivité, sa province et son pays, Mme Cockburn a reçu le prix Paul Harris Fellow du Rotary International, la médaille du jubilé de la Reine et la médaille commémorative du 125e anniversaire du Canada.

Mardi Cockburn est admise à l’Ordre du Nouveau‑Brunswick en reconnaissance de son engagement à améliorer, depuis des décennies, le patrimoine social, culturel et éducatif du Nouveau‑Brunswick.

 

Patrick Darrah, Saint John

Début

 

Dirigeant communautaire et défenseur inconditionnel du Sud du Nouveau‑Brunswick tout au long de sa carrière, Patrick Darrah demeure encore aujourd’hui un promoteur clé du développement social et économique.

En tant que directeur général de la Saint John Construction Association, M. Darrah joue un rôle clé dans la promotion de relations de travail positives. Il est le précurseur et le promoteur de la sensibilisation à la santé et à la sécurité en milieu de travail. Il est connu comme un excellent négociateur qui semble toujours en arriver à une entente. Il est aussi un ambassadeur de la province et de l’industrie à l’échelle nationale et internationale.

M. Darrah contribue à tous les aspects de la collectivité de Saint John – affaires, bien‑être sur le plan économique, social et culturel. Au cours des 30 dernières années, il a joué un rôle important dans presque tous les projets d’envergure à Saint John, notamment l’aménagement du Market Square, la tenue des Jeux du Canada de 1985, les fêtes du bicentenaire à l’échelle municipale et provinciale, le Théâtre Impérial, le Harbour Station, le Centre aquatique, la Fondation des Jeux du Canada, le développement du port et, plus récemment, l’établissement du programme Dalhousie Medicine New Brunswick.

Au fil des ans, il a présidé un grand nombre de comités dont le téléthon du Children’s Miracle Network pour le Centre de soins de santé IWK, la Saint John Housing Commission et la Saint John Fundy Region Development Commission. Il est aussi membre du conseil d’administration de Brunswick Pipeline et membre de la Commission de l’énergie et des services publics du Nouveau‑Brunswick.

M. Darrah a reçu de nombreuses distinctions pour l’influence qu’il a exercée dans d’autres secteurs :

  • Prix Red Triangle du YMCA-YWCA,
  • Doctorat honorifique en sciences de l’UNBSJ,
  • Prix Pinnacle de la Société canadienne des directeurs d’association,
  • Médaille du jubilé de la Reine,
  • Prix Thomas J. Higgins de United Way of Saint John,
  • Prix d’entreprise de l’UNBSJ,
  • Prix du président de la chambre de commerce de Saint John,
  • Médaille du Canada décernée par le gouvernement du Canada.

M. Darrah s’est forgé une réputation enviable pour le travail qu’il a accompli pendant des décennies afin de bâtir Saint John et le Nouveau‑Brunswick. Sa détermination à travailler avec les autres afin d’améliorer la vie sociale et culturelle, et le développement économique de la province et de sa ville natale a été un facteur clé dans la réussite d’un si grand nombre d’initiatives et d’événements.

Patrick Darrah reçoit l’Ordre du Nouveau‑Brunswick pour sa contribution au développement social et économique de la région de Saint John et pour son engagement à faire de sa ville et de la province un meilleur endroit où vivre.

 

Rob Benn-Frenette, Fredericton

Début

 

Militant de la lutte contre l’intimidation et la discrimination, Robert Frenette connaît personnellement l’effet dévastateur de l’intimidation. Il a été victime d’intimidation de la maternelle à l’école secondaire, car il était différent, étant atteint de paralysie cérébrale.

Au lieu de se venger de ces années d’intimidation, il a choisi de dénoncer l’intimidation. Il a d’abord suscité l’intérêt à l’échelle nationale alors qu’il était en 9e année à l’école Bathurst High School, pour son militantisme qui s’est pour suivi à l’école secondaire et au Collège communautaire du Nouveau‑Brunswick.

En 2006, M. Frenette a cofondé Bullying Canada.ca, le premier site Web contre l’intimidation créé par des jeunes au Canada qui aide les jeunes departout au Canada à lutter contre l’intimidation et qui fournit de l’information et du counselling. La ligne sans frais accessible en tout temps aide des milliers de Canadiens. M. Frenette est un des directeurs généraux de cet organisme sans but lucratif national.

Localement, il a travaillé avec l’ancien parti au pouvoir et avec l’ancien parti de l’opposition pour que le 17 décembre soit déclaré la Journée contre l’intimidation au Nouveau‑Brunswick. Il a organisé à Fredericton, l’an dernier, un sommet sur l’intimidation réunissant plus de 100 participants qui ont discuté de la question et des meilleurs moyens à prendre pour l’enrayer.

M. Frenette s’occupe toujours d’initiatives de lutte contre l’intimidation dans la province. Il partage ses compétences et ses connaissances avec d’autres organismes au Nouveau‑Brunswick et au Canada.

L’Ordre du Nouveau‑Brunswick est décerné à Robert Frenette pour son dévouement in lassable et son engagement profond en vue de mettre fin au spectre de l’intimidation des jeunes dans la province et au Canada.

 

S. Paul Handa, Rothesay

Début

 

Le Dr Paul Handa exerce la médecine au Nouveau‑Brunswick depuis plus de 40 ans. Par sa vision et sa détermination à améliorer les soins aux patients, et à former et encadrer les nouveaux médecins, il a grandement contribué au développement des soins de santé dans la province.

Chef de file pendant sa carrière en médecine, il a, en plus de prodiguer et de préconiser des soins d’avant‑garde à ses patients, appliqué de nouvelles méthodes de traitement et fait avancer la recherche médicale.

Diplômé en médecine de l’Université de Punjab en 1960, il a fait son internat et sa résidence en médecine interne aux États‑Unis, en Ontario et au Québec, se spécialisant en néphrologie.

Le DHanda a entrepris sa carrière comme interniste à Saint John en 1969. Il a été chef du service médical à l’ancien DVA/West Saint John Community Hospital, néphrologue traitant à l’ancien Hôpital général et à l’Hôpital St. Joseph, et chef du service de néphrologie à l’Hôpital régional de Saint John et de l’ancienne Corporation des sciences de la santé de l’Atlantique.

Le DHanda a joué un rôle actif dans l’élaboration et la mise en œuvre du programme de dialyse rénale au Nouveau‑Brunswick en 1970. Les patients souffrant de maladies rénales aiguës et chroniques pouvaient être traités localement au lieu de se rendre à des centres médicaux à l’extérieur de la province, ce qui comportait de nombreux inconvénients sans compter des frais élevés. Le DHanda a grandement contribué à la création de la section néo‑brunswickoise de la Fondation canadienne du rein et à la mise sur pied du Programme de dons d’organes dans la province.

Il est le premier médecin des Maritimes à introduire les sondages sur l’hypertension en 1976. Il a établi l’unité d’échocardiographie, les essais cliniques et la surveillance ambulatoire de la tension artérielle au Nouveau‑Brunswick.

Le DHanda a aussi participé à l’élaboration du programme de formation médicale postdoctorale au Nouveau‑Brunswick et il a participé à la mise sur pied du programme médical offert à Saint John, en association avec la Faculté de médecine de l’Université Dalhousie. Il y a agi à titre de professeur de médecine et professeur agrégé de physiologie et de biophysique.

En reconnaissance de ses nombreuses contributions à la communauté et à sa profession, il a reçu l’Ordre du mérite de la Société médicale du Nouveau‑Brunswick en 1998 et il a été fait membre à vie en 2005. Il est devenu lauréat du American College of Physicians, provinces de l’Atlantique en 2004, et a reçu le titre de « master » du American College of Physicians – internistes en 2009. L’Université du Nouveau‑Brunswick lui a conféré un doctorat honorifique en sciences en 2003.

Le DPaul Handa est admis à l’Ordre du Nouveau‑Brunswick en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle et novatrice au domaine de la médecine en tant que médecin, professeur et chef de file en recherche et traitement, et à l’amélioration de la santé d’un nombre incalculable de Néo‑Brunswickois.

 

Jacques LaForge, Saint André

Début

 

Jacques LaForge est un artisan de l’industrie laitière dans la province et un innovateur dans les activités agricoles. Il s’emploie inlassablement à promouvoir et à faire progresser l’agriculture au Nouveau‑Brunswick.

M. LaForge et son épouse Patsy exploitent une ferme mixte d’une superficie de 1 000 acres à Saint‑André, près de Grand‑Sault. L’exploitation comprend une ferme laitière de 200 bovins laitiers Holstein pure race.

Durant sa carrière agricole, M. LaForge a joué un rôle actif dans l’amélioration de son industrie. Depuis longtemps, il est un ardent défenseur de l’industrie laitière. En 1985, il est devenu membre du conseil d’administration de l’Office de commercialisation du lait du Nouveau‑Brunswick. Il a par la suite été vice‑président de l’Office et, de 1995 à 2000, président.

M. LaForge met son savoir‑faire et son énergie au service des producteurs laitiers à l’échelle nationale comme membre du conseil d’administration des Producteurs laitiers du Canada depuis les années 1980. Il est membre de la direction depuis 1999. Il a été nommé président en 2004, un poste qu’il a occupé jusqu’en juillet 2011.

M. LaForge adore explorer les nouveaux débouchés. Il s’emploie à trouver les techniques et les technologies de pointe qui peuvent accroître l’efficacité et la productivité du secteur agricole.

Dans ses efforts visant à rendre les pratiques agricoles plus viables, il achève l’installation d’un biodigesteur qui produira non seulement de l’électricité pour son exploitation agricole et pour le réseau électrique du Nouveau‑Brunswick mais aussi le compost fort utile pour le secteur agricole local.

M. LaForge a représenté la province sur la scène régionale, nationale et internationale. Il a fait ressortir les avantages des systèmes de commercialisation agricole au Canada. En tant que président national, il a travaillé sans relâche à rassembler les producteurs laitiers du Canada afin qu’ils abordent les défis que pose leur industrie.

Jacques LaForge reçoit l’Ordre du Nouveau‑Brunswick pour sa conviction profonde à propos de l’agriculture dans la province et au pays, et pour ses efforts en vue d’assurer un brillant avenir à ses collègues du secteur agricole et à tous les Néo‑Brunswickois.

 

Gilmond Larocque, Lamèque

Début

 

Depuis près de 40 ans, Gilmond Larocque est une force dirigeante dans la vie sportive des jeunes. En tant qu’entraîneur, organisateur et promoteur de hockey chez les jeunes dans sa région natale de Shippagan–Lamèque–Miscou et en tant qu’organisateur clé et bénévole des Jeux de l’Acadie, il a joué un rôle actif dans l’activité sportive des jeunes de la Péninsule acadienne et de la jeunesse francophone de la province.

M. Larocque a enseigné dans les écoles de sa région pendant 35 ans. Il a acquis une excellente réputation d’éducateur accompli qui tirait une grande fierté de sa profession et de la possibilité de transmettre ses connaissances et sa passion de l’apprentissage à tous ses élèves.

Son amour de l’enseignement l’a amené tout naturellement à s’intéresser à l’athlétisme chez les jeunes. Au début des années 1970, il s’est investi dans le hockey chez les jeunes. Comme entraîneur, il a mené son équipe de hockey mineur au championnat provincial en 1972. Il est membre fondateur du comité chargé de construire l’aréna pour Lamèque et Miscou. Par son exemple et sa présence aux activités sportives des jeunes, il a motivé d’autres personnes à s’engager et à avoir des effets positifs sur la vie des jeunes Acadiens.

M. Larocque est sans doute surtout connu pour le rôle clé qu’il a exercé dans la création et le développement des Jeux de l’Acadie. D’abord comme membre du conseil d’administration et vice‑président, et par la suite président des Jeux, et comme entraîneur, chef de mission et bénévole aux divers Jeux, il est un des principaux bâtisseurs et promoteurs des Jeux de l’Acadie qui en ont fait une réussite.

L’attachement de M. Larocque à sa région et à sa province ne se limite pas aux sports. M. Larocque exerce un troisième mandat comme membre du conseil d’éducation du district no 9 dans la Péninsule acadienne. À titre de membre et administrateur de l’Association acadienne et francophone des aînées et aînés du Nouveau‑Brunswick, il s’emploie à améliorer le bien‑être des personnes âgées dans sa région.

Il est aussi un excellent accordéoniste. Il partage son amour de la musique acadienne traditionnelle avec des auditoires de la région et durant les émissions qu’il anime à la radio communautaire depuis des années.

Bien des gens qui ont eu la chance de travailler avec lui le considèrent comme un modèle dans le domaine du bénévolat et de la participation communautaire.

Gilmond Larocque est admis à l’Ordre du Nouveau‑Brunswick en reconnaissance des services dévoués qu’il a rendus pendant de nombreuses années dans les domaines de l’éducation et du développement des jeunes de la Péninsule acadienne et de la province, en salle de classe et tant sur le terrain de jeu qu’à l’extérieur, et en reconnaissance des efforts qu’il a déployés pour promouvoir le patrimoine musical unique des Acadiens et le transmettre à des générations d’auditeurs et de musiciens.

 

Léo Paul Pinet, Bertrand

Début

 

Léo‑Paul Pinet de Bertrand, dans la Péninsule acadienne, est connu comme un champion de l’inclusion et du progrès social. Il a joué un rôle déterminant dans de nombreux projets visant à réduire la pauvreté, à promouvoir le bénévolat et à rehausser la qualité de vie des gens au Nouveau‑Brunswick.

M. Pinet est actuellement directeur général du Centre de bénévolat de la Péninsule acadienne. Il est membre de l’Initiative canadienne sur le bénévolat, coprésident de la Concertation sur les politiques au N.‑B., membre du Groupe de référence de Santé Canada – Atlantique, cofondateur du Mouvement acadien des communautés en santé, membre du conseil d’administration du Centre de ressources familiales de la Péninsule acadienne et membre du conseil consultatif de l’École de travail social de l’Université de Moncton.

M. Pinet a travaillé auprès de la Fondation communautaire de la Péninsule acadienne et d’Entreprise Péninsule. Il a aussi été le premier représentant du secteur à but non lucratif au sein des agences Entreprise de la province. Il a aussi siégé au comité consultatif de la Commission sur l’éducation postsecondaire au Nouveau‑Brunswick. Il a aidé à renforcer l’infrastructure du service et le soutien aux particuliers et aux familles de sa région.

Vu sa vaste expérience en politiques gouvernementales, en services sociaux et en développement communautaire, M. Pinet était un choix logique pour assumer la coprésidence de l’initiative novatrice du Nouveau‑Brunswick, Assemblons les pièces ensemble, qui vise à réduire la pauvreté. À ce titre, il a veillé à ce que le processus soit apolitique et entièrement inclusif. Il a sollicité les rétroactions des Néo‑Brunswickois, notamment de gens vivant dans la pauvreté, au cours de forums auxquels il a participé activement. Ce faisant, il a joué un rôle important dans l’élaboration du premier plan de réduction de la pauvreté pour le Nouveau‑Brunswick intitulé Ensemble pour vaincre la pauvreté et dans l’adoption de la Loi sur l’inclusion économique et sociale.

L’Ordre du Nouveau‑Brunswick est décerné à Léo‑Paul Pinet pour son leadership, son dévouement et ses réalisations visant à améliorer la qualité de vie des Néo‑Brunswickois.

 

Jessica Ryan, Bathurst

Début

 

Jessica Ryan est l’âme dirigeante de la sauvegarde du patrimoine et de l’histoire de Bathurst. Depuis des décennies, elle saisit toutes les occasions qui lui sont offertes de promouvoir et de préserver le patrimoine de Bathurst. Sa maison et son garage sont devenus le centre d’entreposage des « choses anciennes » qu’elle estimait importantes pour le patrimoine de Bathurst jusqu’à ce que son rêve d’un musée du patrimoine se réalise.

Le Musée et Centre culturel du centenaire Nepisiguit, qui a été créé en 2003, est né de l’amour et de la passion de Mme Ryan pour les « choses anciennes ». Le public peut maintenant y voir les artefacts qu’elle a recueillis et sauvegardés. Mme Ryan consacre encore bénévolement des centaines d’heures à la gestion du musée et partage ses connaissances et son temps avec le public et un nombre incalculable d’élèves qui visitent le musée.

Toujours à l’affût d’occasions de promouvoir l’histoire et la culture, Mme Ryan a ouvert le musée aux artistes de la région et aux expositions itinérantes dans la province qui sont présentées à la Galerie 360, située sur la mezzanine du musée. Elle a aussi approché la Société de généalogie Chaleur (maintenant connue comme les Archives Bernard « Sonny » Veniot) et la Société multiculturelle, qui occupent maintenant l’étage inférieur de l’édifice qui abrite le musée.

Le rôle de Mme Ryan dans la sauvegarde du passé pour les générations futures s’étend au‑delà de Bathurst. Mme Ryan a aussi été membre du comité consultatif qui a supervisé la restauration de l’Ancienne Résidence du gouverneur à Fredericton.

La participation de Mme Ryan ne se limite pas au patrimoine et à la culture. Pendant sa carrière d’infirmière, Mme Ryan a été une chef de file. Comme infirmière‑chef du service de pédiatrie à l’Hôpital régional Chaleur, elle a enseigné des cours de soins infirmiers, a été membre du conseil d’administration de l’ancienne École d’infirmières de Bathurst et a joué un rôle important dans l’établissement du processus de négociation collective pour les infirmières au Nouveau‑Brunswick.

Lorsque le gouvernement a établi l’Hôpital extra‑mural, Mme Ryan est devenue la première gestionnaire du bureau de Bathurst. Elle a aussi aidé à établir d’autres bureaux de l’Hôpital extra‑mural dans le Nord‑Est du Nouveau‑Brunswick. Elle a participé au projet fédéral de Communautés en santé visant à réduire le tabagisme. Durant les dernières années, elle a été membre de la Fondation du Foyer Notre‑Dame‑de‑Lourdes et du Comité de restauration de l’orgue Casavant à Bathurst.

Jessica Ryan reçoit l’Ordre du Nouveau‑Brunswick pour son dévouement envers la sauvegarde du patrimoine de la région Chaleur, envers sa profession, et envers la santé et le mieux‑être de tous les résidents de la région.

 

Donald Savoie, O.C., Moncton

Début

 

Réputé en tant que chercheur, boursier et auteur, Donald Savoie est aussi connu comme le plus grand spécialiste de l’administration publique au Canada. Dans l’Est du Canada, il est également connu et respecté comme un champion du progrès au Nouveau‑Brunswick et au Canada atlantique.

M. Savoie est présentement titulaire de la Chaire de recherche du Canada en administration publique et gouvernance, et de la Chaire Clément‑Cormier en développement économique. Il est aussi professeur d’administration publique à l’Université de Moncton.

M. Savoie est né et a grandi à Bouctouche. Il a écrit et coécrit plus de 40 ouvrages sur divers sujets, notamment l’expérience des Acadiens au Nouveau‑Brunswick, y compris la sienne, le pouvoir et la politique au Canada, la politique gouvernementale et l’administration publique.

Compte tenu de ses compétences dans ces domaines, M. Savoie a souvent fait fonction de conseiller auprès de divers particuliers, établissements et gouvernements. À ce jour, il a fourni des conseils à des ministères et organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux, au secteur privé, à des associations indépendantes, à l’Organisation de coopération et de développement économiques, à la Banque mondiale et aux Nations Unies.

Dans l’Est du Canada, M. Savoie a joué un rôle crucial dans la création de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique vers la fin des années 1980. Il a aussi fondé l’Institut canadien de la recherche sur le développement régional à l’Université de Moncton en 1983. Il a présidé le Groupe de travail sur la révision du droit à l’information et de la protection des renseignements personnels, et coprésidé un groupe de travail sur l’avenir de l’électricité au Nouveau‑Brunswick.

En raison de son bagage de connaissances et de son point de vue objectif, M. Savoie exerce encore une grande influence dans l’élaboration des politiques gouvernementales de la province, de la région et du pays. Ses efforts lui ont valu de nombreux prix et distinctions prestigieux, notamment le titre d’Officier de l’Ordre du Canada et de membre de la Société royale.

Donald Savoie est admis à l’Ordre du Nouveau‑Brunswick en reconnaissance de sa grande contribution aux domaines de l’administration publique, des sciences politiques, de l’économie et de la gouvernance au Nouveau‑Brunswick et dans la région de l’Atlantique.